vendredi 22 juillet 2016
La Mauritanie est un pays Arabe. Elle l’est
culturellement et géographiquement. Personne ne peut le nier. Elle est
aussi un pays de l’Afrique sub-saharienne, c’est-à-dire de culture
négro-africaine. Personne non plus ne peut lui nier ce fait. Ces deux
identités ne sont ni parallèles, ni contradictoires encore moins
antinomiques.
Elles sont conciliables, concordantes et font très bon ménage si elles sont bien portées. Mais pour les porter, il nous faut des leaders patriotes qui connaissent l’histoire du pays et qui soient animés de l’esprit de bâtir une nation unie indépendante et démocratique. Ce qui a peut-être manqué à la Mauritanie, c’est un leadership lucide, conciliant et visionnaire à même de comprendre les vrais enjeux, de prêcher la bonne parole et de saisir l’opportunité politique et géopolitique d’appartenir aux deux mondes qui ont pour soubassement l’ISLAM, pour jouer un rôle déterminant en Afrique et dans le monde.
Le leadership Mauritanien des indépendances à nos jours, a plus œuvré pour l’arabité de la Mauritanie que pour son appartenance à l’Afrique noire. Cette arabisation à outrance a fini par créer un déséquilibre interne et des heurts entre des personnes unis par la géographie, l’histoire, l’Islam et le destin.
Cette politique du « deux poids, deux mesures » est en porte-à-faux avec l’idée largement partagée dans les années soixante. En effet, à l’orée des « indépendances », il était entendu que la Mauritanie serait un trait d’union entre le Maghreb Arabe et l’Afrique subsaharienne. Cette idée sera très tôt rangée dans les tiroirs poussiéreux de l’histoire et remplacée par une politique d’une toute orientation.
Aujourd’hui que la Mauritanie s’apprête à recevoir le sommet de la ligue arabe, il serait bien de s’arrêter un moment et de réclamer la double identité de la Mauritanie : son appartenance à l’Afrique sub-saharienne et son appartenance au Maghreb Arabe. C’est seulement en adoptant une telle position qu’elle remplira la noble mission que ses filles et ses fils souhaiteraient qu’elle remplisse en Afrique et dans le monde.
Abda Wone
Elles sont conciliables, concordantes et font très bon ménage si elles sont bien portées. Mais pour les porter, il nous faut des leaders patriotes qui connaissent l’histoire du pays et qui soient animés de l’esprit de bâtir une nation unie indépendante et démocratique. Ce qui a peut-être manqué à la Mauritanie, c’est un leadership lucide, conciliant et visionnaire à même de comprendre les vrais enjeux, de prêcher la bonne parole et de saisir l’opportunité politique et géopolitique d’appartenir aux deux mondes qui ont pour soubassement l’ISLAM, pour jouer un rôle déterminant en Afrique et dans le monde.
Le leadership Mauritanien des indépendances à nos jours, a plus œuvré pour l’arabité de la Mauritanie que pour son appartenance à l’Afrique noire. Cette arabisation à outrance a fini par créer un déséquilibre interne et des heurts entre des personnes unis par la géographie, l’histoire, l’Islam et le destin.
Cette politique du « deux poids, deux mesures » est en porte-à-faux avec l’idée largement partagée dans les années soixante. En effet, à l’orée des « indépendances », il était entendu que la Mauritanie serait un trait d’union entre le Maghreb Arabe et l’Afrique subsaharienne. Cette idée sera très tôt rangée dans les tiroirs poussiéreux de l’histoire et remplacée par une politique d’une toute orientation.
Aujourd’hui que la Mauritanie s’apprête à recevoir le sommet de la ligue arabe, il serait bien de s’arrêter un moment et de réclamer la double identité de la Mauritanie : son appartenance à l’Afrique sub-saharienne et son appartenance au Maghreb Arabe. C’est seulement en adoptant une telle position qu’elle remplira la noble mission que ses filles et ses fils souhaiteraient qu’elle remplisse en Afrique et dans le monde.
Abda Wone
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire