vendredi 8 novembre 2019

08-11-2019 11:59 - « Le Sénégal n’est pas considéré comme un pays d’origine important pour les trafics d’armes de la sous-région »


« Le Sénégal n’est pas considéré comme un pays d’origine important pour les trafics d’armes de la sous-région »
Mali Actu - Le vol de milliers de munitions de guerre dans un stock de l’armée sénégalaise remet au goût du jour le débat sur la nécessite de lutter contre le flux illicite des armes et des munitions en Afrique. Une gangrène qui a causé beaucoup de morts dans les conflits qui fleurissent sur un pan non négligeable du Continent noir.

Suivant la feuille de route de l’Union Africaine visant à éradiquer la prolifération des armes en Afrique d’ici 2020, Small Arms Survey a produit, en janvier 2019, un rapport intitulé « L’Atlas des armes: Une cartographie des flux illicites d’armes légères en Afrique ».

Ce travail de longue haleine permet d’avoir une idée du nombre d’armes légères en circulation en Afrique, leurs détenteurs et les canaux de trafic.

80% des armes légères, entre les mains des civils et des groupes armés non étatiques

Selon ce rapport de 110 pages, « les acteurs civils africains, dont les individus, les entreprises immatriculées – comme les entreprises de sécurité privées – et les groupes armés non étatiques détiendraient donc plus de 40 millions d’armes légères – soit près de 80 % des armes en circulation sur le continent ». Les forces armées et de sécurité, quant elles, détiendraient moins de 11 millions d’armes légères, constate Small Arms Survey.

Qui fait remarquer que sur les 40 millions détenues par la population civile, seules 5 841 200 seraient enregistrées contre 16 043 800 non enregistrées. En chiffres absolus, rapporte le document parcouru par Dakaractu, la population civile de l’Afrique de l’Ouest arrive en tête avec près de 11 millions d’armes légères licites et illicites.

L’Afrique du nord occupe la deuxième place avec 10,2 millions d’armes légères en circulation. Grâce à ses 7,2 millions d’armes légères détenues par sa population civile, l’Afrique de l’Est occupe la troisième marche du podium.

Cependant en chiffres relatifs, c’est l’Afrique australe qui vole la vedette aux autres parties du continent. Elle présente un taux de 9/100 civils tandis que l’Afrique de l’Ouest n’arrive qu’à la quatrième place avec 2 habitants sur 100 qui détiendraient une arme légère.

Parmi les sources régionales d’armes illicite, il a été cité le trafic transfrontalier d’armes déjà illégales. Il est aussi noté le détournement des matériels des stocks nationaux et de maintien de la paix.

Dans une interview avec Dakaractu, Nicolas Florquin, l’un des auteurs du rapport de Small Arms Survey et de l’Union africaine, est d’avis que « le détournement des stocks des forces et services nationaux est reconnu comme étant une source importante de flux d’armes illicite dans la région (ouest-africaine) mais aussi au niveau international ».

Selon le chercheur qui capitalise plus de 10 ans d’expérience dans le domaine, des efforts sont entrepris par les États africains pour « sécuriser ces stocks », mais, reconnaît-il, « il y a certainement encore du chemin à parcourir ».

Le Sénégal, pas un grand fournisseur

Ce qu’il est intéressant par contre de noter dans le cas de l’affaire des 4500 cartouches d’AK-47 volées à la base de Ouakam et qui ont été stoppées net à Pire alors qu’elles étaient en partance pour la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, c’est la promptitude avec laquelle l’origine des munitions a été déterminée par les autorités sénégalaises.

« Ceci est intéressant car il est souvent plus difficile de tracer les munitions que les armes, ces dernières comportant des marquages individuels qui sont généralement absents des munitions elles-mêmes », fait remarquer le chercheur, visiblement heureux de constater que « les registres des stocks nationaux de munitions sont bien maintenus et permettent ce traçage national, qui est essentiel à l’identification des points de détournement. »

Nicolas Florquin de relativiser la place du Sénégal dans le trafic d’armes dans la sous région. « Le pays n’est pas généralement considéré comme un pays d’origine important pour les trafics d’armes de la sous-région, même si des petits trafics transfrontaliers ‘de fourmis’ existent comme dans la majorité des pays », tranche-t-il.

Dans ce lot, le chercheur convoque un trafic clandestin de pistolets d’alarme de fabrication turque du Sénégal vers la Mauritanie. « Ces armes qui sont à l’origine non-létales sont facilement transformées par les criminels pour le tir de balles réelles et alimentent les marchés illicites, en Afrique comme en en Europe », alerte-t-il.

Dans quelle catégorie mettre donc les munitions de calibre 7,62 mm subtilisées par un soldat de première classe de l’armée sénégalaise pour éventuellement les mettre dans le circuit illicite ?

AK-47, la préférée des groupes armés

Le rapport de Small Arms Survey renseigne que « la majorité des des armes illicites qui circulent parmi les groupes armés de zones touchées par un conflit, sont des fusils d’assaut militaires et des systèmes d’armes souvent fabriquées il y a plusieurs décennies dans des pays de l’Ex URSS.

« De même, selon la MINUSMA, le type d’arme illicite le plus fréquemment observé dans sa zone de mission est le fusil de type AK, suivi par le pistolet-mitrailleur de type PKM en proportion bien moindre – des armes produites, dans les deux cas, à partir des années 1960 dans les pays de l’ex-Union soviétique et en Chine », renseigne le rapport.

Pour autant, rien n’indique que les munitions de calibre 7,62 mm, pour AK-47 étaient destinées à approvisionner les groupes armés de la région qui en raffolent.

Seule l’information judiciaire ouverte par le parquet pour association de malfaiteurs en relation avec une activité terroriste et détention d’armes en vue de commettre des actes terroriste peut lever et mettre fin aux spéculations.

D’ici là, le chercheur Nicolas Florquin exhorte les états africains à mettre en œuvre les politiques clairement définis pour stopper les flux illicites d’armes et de munitions. Sinon l’objectif que s’est fixée l’Union africaine, à savoir faire taire les armes à l’horizon 2020, risque d’être une utopie, si ce n’est déjà le cas.

Dakaractu


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Source : Mali Actu

jeudi 7 novembre 2019

07-11-2019 11:54 - Mauritanie : L’UE finance deux programmes visant la création d’emplois et la compétitivité [Photoreportage]


Mauritanie : L’UE finance deux programmes visant la création d’emplois et la compétitivité [Photoreportage]
Ce mercredi 06 Novembre, ont été lancés à Nouakchott les programmes SAFIRE et PACAO, deux programmes qui visent la compétitivité et la création de l’emploi et l’insertion socio-professionnelle.

Les deux projets vont toucher huit wilayas de la Mauritanie. Entre 22.000 et 23.000 personnes sont ciblées dans ces deux projets financés par l’Union Européenne à hauteur de 14 millions d’euros pour une durée de 4 ans.

Le lancement national de ces deux programmes a été marqué par un discours du ministre mauritanien de l’emploi, de la jeunesse et des sports, Sid’Ahmed Ould Taleb. 

Ce qu’il faut savoir sur le programme SAFIRE

Qui signifie Sécurité Alimentaire, Formation, Insertion, Résilience et Emploi, est financé par la Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie pour une durée de 4 ans : 2019-2023. Il s’agit d’un programme d’envergure économique, sociétale et environnementale ciblant les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes.

Il est coordonné par un Inter Consortia (regroupement de 3 consortia) qui réunit 14 ONG nationales et internationales : Oxfam (chef de file), Action Contre la Faim, Terre des Hommes Lausanne, ARDM, AFCF, AMAD, ODZASAM ; Croix Rouge Française (chef de file), GRDR, ECODEV, Terre des Hommes Italie, Croissant Rouge Mauritanien; le GRET (chef de file) et Caritas Mauritanie.

Nos régions d’intervention sont les suivantes : Guidimakha, Gorgol, Trarza, Brakna, Hodh El Gharbi, Hodh Ech Chargui et Nouakchott. Les 14 ONG membres du programme SAFIRE ont le plaisir de vous inviter à la cérémonie officielle de son lancement par le Gouvernement Mauritanien.

Les principaux résultats attendus du programme sont les suivants :

1. Augmenter l’insertion socio-professionnelle durable et décente à travers le soutien à la formation professionnelle et à l’accompagnement vers l’emploi

2. Renforcer la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle à travers une meilleure prise en compte de l’environnement et une augmentation de la production Agro-Sylvo-Pastorale (ASP)

3. Promouvoir les complémentarités économiques et sociales entre territoires urbains et ruraux et les opportunités économiques liées aux dynamiques migratoires.

Les populations ciblées par le programme sont les suivantes :

► Les jeunes de 16 à 35 ans dont 40% de filles, en situation de vulnérabilité

► Les Femmes de 36 à 44 ans en situation de vulnérabilité

► Les populations Agropastorales dont les associations, les coopératives et groupements informels.

Les messages clés du programme sont les suivants :

► Pour les jeunes, femmes, autorités administratives et communales :

C’est une opportunité à saisir pour favoriser l´insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes via un dispositif d´orientation et d´appui à l’emploi en collaboration avec les structures étatiques et non étatiques ;

► Pour les acteurs de la société civile et les relais d’opinion (associations, syndicats, journalistes et médias, chercheurs en sciences économiques et sociales, étudiants) :

Il s’agit d’un programme favorisant de la production de connaissances à travers des recherches actions sur des enjeux sociétaux impactant la Mauritanie sur les plans économiques, environnementaux et sociaux.

► Pour les Partenaires Techniques et Financiers et le Gouvernement Mauritanien : Promotion des filières et chaînes de valeurs (lait local, maraichage, Produits Forestiers non Ligneux, agriculture…) favorisant l´insertion socioprofessionnelle des femmes et des jeunes, conformément aux grandes orientations politiques et stratégiques du pays ; faciliter l’appropriation du programme par l’Etat pour pérenniser ses acquis sur la zone d´intervention du programme et les dupliquer à plus grande échelle pour assurer sa durabilité ;

► La diaspora et le public Européen ou International :

C’est aussi une opportunité pour les migrants de contribuer au développement socio-économique de leurs territoires d´origine tout en renforçant la cohésion sociale entre les peuples urbains et ruraux.

Ce qu’il faut savoir sur le programme PACAO

Qui signifie Programme d’Appui à la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest, volet Mauritanie. Financé par l’Union Européenne, le programme est exécuté par un consortium d'organisations non gouvernementales : COOPI et SOS SAHEL International pour une durée de 4 ans (2019-2023).

Les régions d’intervention sont les suivantes :

► Le Guidimakha,

► Assaba

► Nouakchott

L’objectif global est :

Contribuer à la transformation structurelle de l’économie par la production de biens et services compétitifs à plus haute valeur ajoutée pour assurer la croissance, la création d’emplois qualifiés et durables ainsi que l'augmentation des revenus à travers une approche filière.

L’objectif spécifique :

L’objectif spécifique consiste à améliorer, selon une approche chaine de valeurs, la compétitivité et l’intégration commerciale des entreprises/coopératives et des différents acteurs bénéficiaires des chaines de valeur suivantes :

- Aviculture

- Peaux et cuir

- Gomme arabique

Les résultats attendus sont les suivants :

- Résultat 1 : Les capacités techniques de production et de transformation (qualité et quantité) des filières peaux et cuir, avicole et gomme arabique sont améliorées et intègrent dès le départ les problématiques de développement durable

- Résultat 2 : La compétitivité locale et internationale sont améliorées grâce à l’organisation des réseaux entre les acteurs de la filière, la promotion des investissements dans les secteurs, l’amélioration de la qualité, et le marketing des produits afin de répondre au marché national/ sous-régional/ international, et de générer de plus amples revenus et créer des emplois en Mauritanie.

Les populations ciblées par le programme sont les suivantes :

- Environ 2 500 bénéficiaires dont au moins 51% de femmes (dans les trois zones et sur les trois filières : aviculture ; peau et cuir ; gomme arabique)

(© Rédaction Cridem/07 Novembre 2019)

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Avec Cridem, comme si vous y étiez...





















































mercredi 6 novembre 2019

06-11-2019 00:00 - La gouvernance au centre d’une réunion du ministre des finances avec une mission de la Banque Mondiale


La gouvernance au centre d’une réunion du ministre des finances avec une mission de la Banque Mondiale
AMI - Le ministre des Finances, M. Mohamed Lemine Ould Dhehbi s’est réuni, ce mardi à Nouakchott, avec une mission de la Banque Mondiale conduite par M. Alexandre Arrobio, directeur sectoriel de la gouvernance pour l’Afrique de l’Ouest. 

La rencontre a été consacrée à l’examen des voies et moyens susceptibles d’améliorer la gouvernance en Mauritanie ainsi que l’appui technique et financier que peut apporter cette institution financière internationale à notre pays.

Il a été également question de l’appui au redéploiement des ressources de l’état à l’échelle nationale, dans le cadre du soutien des différents programmes de gouvernance. 

Les directeurs centraux du département des Finances et des spécialistes de la Banque Mondiale, membres de la mission, ont pris part à la réunion. 


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06-11-2019 18:35 - Dernière minute : les autorités ouvrent l’inscription aux étudiants concernés par la limite d’âge


Dernière minute : les autorités ouvrent l’inscription aux étudiants concernés par la limite d’âge
AMI - Le comité ministériel chargé d’examiner notre système pédagogique a décidé d’ouvrir l’inscription aux étudiants concernés par la limite d’âge prévue par la réglementation.

C’était au cours d’une réunion de ce comité ministériel présidée par le Premier ministre, M. Ismail Bedda Cheikh Sidiya mercredi dans la salle de réunion de la Primature réunion destinée à prendre les mesures nécessaires pour le lancement de la réforme du secteur de l’éducation à ses différents niveaux et qui représente une priorité de premier ordre pour le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Dans le cadre de sa mission qui englobe, entre autres, l’examen de questions portant sur les conditions d’accès à l’enseignement, la carte scolaire, le cadre pédagogique et administratif, et les infrastructures, ce comité a été chargé d’accélérer le processus de mesures nécessaires pour garantir l’ouverture de l’année scolaire en cours dans de bonnes conditions.

Aussi, le comité a –t-il aujourd’hui abordé la question du handicap lié à l’âge qui empêche, conformément aux textes en vigueur, l’inscription dans certains établissements d’enseignement supérieur.

Toutefois, ce problème ne peut trouver une solution définitive que dans le cadre de la réforme globale sur laquelle planche le gouvernement depuis sa mise en place, et qu’il s’attelle à exécuter dans les plus brefs délais.




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06-11-2019 16:33 - Des candidats au recrutement de la gendarmerie exclus pour consommation de drogues


Des candidats au recrutement de la gendarmerie exclus pour consommation de drogues
Sahara Médias - L’école de gendarmerie de Rosso a exclu plus de 20 personnes parmi les participants retenus pour leur recrutement dans la dernière promotion pour consommation de drogue ou d’alcool. 

Selon le correspondant de Sahara Media à Rosso tous les participants au concours ont été soumis à des examens médicaux qui ont démontré que ces personnes exclues s’adonnaient à la drogue ou à l’alcool.

La même source ajoute que le bureau des opérations, de la formation et des services de l’état-major de la gendarmerie avait convoqué, il y a quelques jours, les personnes retenues pour se présenter à l’école de gendarmerie à Rosso pour leur faire subir un examen médical. 

Les mêmes sources précisent par ailleurs que parmi les personnes exclues certaines ont été arrêtées à Rosso pour vol et déférées au parquet général. 


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mardi 21 mai 2019

21-05-2019 02:11 - [PhotoReportage] Les 23 Mourabitounes pour la CAN 2019


[PhotoReportage] Les 23 Mourabitounes pour la CAN 2019
FFRIM - Le sélectionneur national Corentin Martins a dévoilé ce lundi soir la liste des 23 joueurs et 7 réservistes retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019, organisée en Égypte du 21 juin au 19 juillet.

La liste des 23 joueurs appelés à défendre les couleurs de la Mauritanie en Égypte l’été prochain a été dévoilé ce lundi soir par Corentin Martin. Six joueurs du championnat local et dix-sept expatriés composent la liste finale. Le sélectionneur national a également choisi sept réservistes.

Les Mourabitounes entameront leur stage à partir du 1er juin à Nouakchott. La préparation se poursuivra à Marrakech du 8 au 19 juin avant de rallier l’Égypte. La Mauritanie est logée dans le groupe E avec le Mali, la Tunisie et l’Angola.

LA LISTE

Gardiens (3) : Souleimane BRAHIM (FC Nouadhibou), Namori DIAW (ASC Kédia), Babacar DIOP (AS Police)

Défenseurs (8) : Abdoul BA (AJ Auxerre/France), Bakary NDIAYE (Difaâ Hassani d'El Jadida/Maroc), Sally SARR (Servette FC/Suisse), Diadié DIARRA (CS Sedan Ardennes/France), Harouna SY (Grenoble Foot 38/France), El Mostapha DIAW (Nouakchott King’s), Aly ABEID (Agrupación Deportiva Alcorcón/Espagne), Abdoul Kader THIAM (US Orléans/France)

Milieux (7) : Mohamed Dellah YALY (DRB Tadjenanet/Algérie), Ibréhima COULIBALY (Grenoble Foot 38/France), Dialo GUIDILÈYE (Elazığspor Kulübü/Turquie), Khassa CAMARA (Xanthi FC/Grèce), Alassane DIOP (Hajer FC/Arabie Saoudite), Abdoulaye GAYE (FC Nouadhibou), El Hacen EL ID (Real Valladolid/Espagne)

Attaquants (5) : Adama BA (Giresunspor Kulübü/Turquie), Ismail DIAKHITÉ (US Tataouine/Tunisie), Moulaye Ahmed KHALIL « Bessam » (AS Gabès/Tunisie), Souleymane ANNE (FC Aurillac Arpajon CA/France), Hemeya TANJY (FC Nouadhibou)

LES 7 RÉSERVISTES

Gardien (1) : Assane Aly (Red Star FC/France)

Défenseurs (2) : Hamza Jawar (USON Mondeville/France), Ousmane Samba (JA Drancy/France)

Milieux (2) : Abdallahi Mahmoud (Deportivo Alaves/Espagne), Idrissa Thiam (ASAC Concorde)

Attaquants (2) : Amadou Niass (Salam Zgharta/Liban), Mohamed Abdallahi Soudani (DRB Tedjenanet/Algérie)

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Source : FFRIM

21-05-2019 21:00 - Mauritanie : Le FMI achève la deuxième revue de programme soutenu par la facilité élargie de crédit


Mauritanie : Le FMI achève la deuxième revue de programme soutenu par la facilité élargie de crédit
Agence News Press - Le conseil d'administration du FMI achève la deuxième revue de programme soutenu par la facilité élargie de crédit avec la République islamique de Mauritanie.

- La mise en œuvre de la politique économique est satisfaisante et le programme est en bonne voie.

- L'économie se redresse, et les perspectives sont favorables en dépit de défis socioéconomiques considérables.

- Les réformes cherchent à créer l'espace budgétaire pour les dépenses sociales et d'infrastructure en mobilisant les recettes et priorisant les dépenses, ainsi qu'à moderniser la politique monétaire et de change, et de renforcer la stabilité du secteur financier.

Le 6 décembre 2018, le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la deuxième revue de l'accord triennal avec la Mauritanie au titre de la facilité élargie de crédit (FEC). Cet accord, qui prévoit un accès total de 115,92 millions de DTS (environ 160,38 millions de dollars, ou 90 % de la quote-part de la Mauritanie), a été approuvé le 6 décembre 2017 (voir communiqué de presse n° 17/468). L'achèvement de la revue permet aux autorités de tirer 16,56 millions de DTS (environ 22,91 millions de dollars), ce qui porte le total des tirages à 49,68 millions de DTS (environ 68,74 millions de dollars).

À l'issue des débats du Conseil d'administration, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, a prononcé la déclaration ci-après :

« La performance de la Mauritanie dans le cadre du programme appuyé par le FMI a été satisfaisante. L'économie se redresse, la stabilité macroéconomique a été préservée, la dette extérieure s'est stabilisée et des réformes ont été engagées pour moderniser les institutions économiques et le cadre des politiques. Le parlement a approuvé une nouvelle loi organique de finances, ainsi que des lois sur les banques et sur la banque centrale, et cette dernière a mis en place de nouveaux instruments de politique monétaire pour améliorer la gestion de la liquidité. Néanmoins, en dépit de perspectives favorables, des vulnérabilités et des risques considérables persistent, en particulier vu l'environnement international de moins en moins favorable et les bas prix des exportations de produits de base qui pèsent sur les positions extérieure et budgétaire. Il est donc important que les autorités continuent de mener des politiques macroéconomiques prudentes, tout en poursuivant les réformes structurelles visant une croissance inclusive, la réduction de la pauvreté et la bonne gouvernance.

« Les autorités sont déterminées à poursuivre l'assainissement des finances publiques afin de gérer les chocs exogènes et d'améliorer la viabilité de la dette, tout en créant l'espace budgétaire nécessaire pour les dépenses d'infrastructure et les dépenses sociales. Elles continuent aussi de mettre en oeuvre les réformes budgétaires prioritaires, notamment en renforçant la politique et l'administration fiscales, les processus budgétaires et la gestion de la dette. Pour assurer la viabilité de la dette, il conviendra de continuer de mener une politique prudente en matière d'emprunts, notamment en cherchant à obtenir des dons et des prêts concessionnels.

« Le développement potentiel du gaz offshore offre des opportunités mais comporte aussi des risques, et les coûts d'entrée sont élevés. Les autorités devraient choisir l'option la plus économique pour financer la part de l'État dans ce projet, tout en préservant les réserves de change, étant donné l'incertitude entourant l'environnement mondial. Il sera essentiel de mettre en place un cadre budgétaire robuste pour gérer les future recettes gazières.

« Les autorités ont l'intention de moderniser le cadre de la politique monétaire et d'assurer un accès régulier aux devises, basé sur un mécanisme de marché. L'introduction d'une plus grande flexibilité du taux de change contribuera à absorber les chocs exogènes et à préserver les réserves officielles. Les autorités s'emploient à renforcer encore davantage la supervision bancaire pour répondre aux facteurs de vulnérabilité dans le secteur financier, tout en soutenant le crédit et l'inclusion financière.

« Il sera important de redoubler d'efforts pour diversifier l'économie, améliorer le climat des affaires, renforcer la gouvernance économique et combattre la corruption. À cet égard, il sera essentiel de mettre en œuvre les plans existants et de renforcer les organes de contrôle. »


FMI - Fonds Monétaire International - 14/05/2019 10:05:00 


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jeudi 16 mai 2019

16-05-2019 03:30 - L’armée reçoit un avion militaire des Emirats arabes unis


L’armée reçoit un avion militaire des Emirats arabes unis
Adrar-Info - Les forces armées mauritaniennes ont réceptionné le lundi 14 mai 2019, un avion de transport militaire, don, des Émirats arabes unis. 

La cérémonie s’est déroulée au siège de l’armée de l’air, sous la supervision du général Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine, commandant de l’état-major glénera des forces armées, en présence du major général Mohamed Ould Lehreitany, chef d’état-major de l’armée de l’air et du major général Mohammad Takioullah Ould Raiss, directeur de l’équipement.

L’armée affirme que le nouvel avion est un avion de fabrication indonéso- espagnole, spécialement conçu pour la reconnaissance aérienne, le parachutisme, le transport de troupes et de cargaisons, les évacuations médicales et les opérations de recherche et de sauvetage. 

Source :http://zahraa.mr/node/20115 

Traduit par Adrar.info 


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mercredi 15 mai 2019

16-05-2019 01:00 - Sucre : le déficit mondial est attendu à 1,7 million de tonnes en 2019/2020 (F.O. Licht)


Sucre : le déficit mondial est attendu à 1,7 million de tonnes en 2019/2020 (F.O. Licht)
Agence Ecofin - En 2019/2020, le marché mondial devrait connaître un déficit de 1,7 million de tonnes de sucre après un surplus de 400 000 tonnes enregistré un an plus tôt. C’est ce que rapporte Reuters qui cite des prévisions de la firme allemande F.O. Licht, référence mondiale pour les statistiques sur le sucre. 

Cette situation s’explique essentiellement par une baisse de 1,2 million de tonnes de la production mondiale à 185,1 millions de tonnes en 2019/2020 en raison des contreperformances attendues chez la plupart des poids lourds du secteur. 

Du côté de la Thaïlande, les prix mondiaux oscillant autour de leur plus bas niveau depuis 10 ans et les conditions de sécheresse devraient faire chuter la production de 14,6 millions de tonnes à 12,7 millions de tonnes en 2019/2020.

En Inde, ces mêmes facteurs pousseront le stock attendu à 29,4 millions de tonnes pour la prochaine campagne contre un record de 33 millions de tonnes enregistré un an plus tôt. 

Au Brésil, la région Centre-Sud qui fournit environ 90% de la production nationale de canne à sucre devrait dédier en 2019/2020, seulement 37% des superficies à la production du sucre. Cela en raison de la meilleure profitabilité de la transformation de la canne en éthanol comparativement à la conversion en sucre.

En ce qui concerne les perspectives relatives aux cours mondiaux, l’analyste européen indique que les prix de la matière première ne devraient pas s’améliorer à court terme en raison des stocks considérables accumulés en Inde en 2018/2019. 

Espoir Olodo 


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Source : Agence Ecofin

16-05-2019 00:00 - L’ONU disposée à accompagner le processus électoral en Mauritanie


L’ONU disposée à accompagner le processus électoral en Mauritanie
Sahara Médias - Le représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Afrique de l’ouest et dans la région du Sahel, Mohamed Ben Chamas a déclaré que l’organisation onusienne était disposée à poursuivre l’appui du processus électoral en Mauritanie. 

Cette déclaration a été faite mercredi à l’issue d’une audience que lui a accordée le président mauritanien Mohamed O. Abdel Aziz. Le responsable onusien a par ailleurs ajouté qu’il avait eu l’occasion ces deux derniers jours de s’entretenir avec la commission électorale nationale indépendante et les 6 candidats à la présidentielle.

« Nous avons constaté, a encore dit Ben Chemas, que la CENI a réalisé un véritable travail pour préparer ces élections, œuvre à garantir la neutralité, le professionnalisme et l’équité entre tous les candidats ce qui devra garantir un processus ouvert et transparent pour tous et permettre à la Mauritanie de réussir des élections apaisées et crédibles.»

Il a ajouté que le président mauritanien a donné un bel exemple en ce qui concerne la consolidation de la démocratie dans l’espace ouest africain, en préparant des élections présidentielles dans son pays pour lesquelles il n’est pas candidat, dans un climat qui sera transparent, crédible et qui fera de la Mauritanie un exemple de démocratie dans cet espace. 


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15-05-2019 22:30 - [Tribune] Sahel : comment joindre l’urgent au durable


[Tribune] Sahel : comment joindre l’urgent au durable
Jeune Afrique - Pour mettre un terme aux conflits qui agitent le Sahel, il est nécessaire d'apporter des réponses immédiates à la crise tout en proposant une approche pérenne. Et ces moyens existent. Le Sahel est au cœur des préoccupations. Depuis plusieurs mois, au Burkina comme au Mali, les conflits communautaires s’ajoutent aux problématiques sécuritaires, humanitaires et de développement.

La situation dans la sous-région est telle qu’il faut trouver le moyen d’apporter des réponses immédiates à la crise tout en proposant une approche pérenne. Autrement dit, il faut parvenir à concilier ce qui, à première vue, peut paraître inconciliable : l’urgent et le durable. 

Les urgences, justement, sont multiples. À cause de l’insécurité, 900 écoles ont par exemple dû fermer au Mali. Et au Burkina Faso, voisin, 440 établissements scolaires doivent également garder porte close, excluant 66 000 enfants du système éducatif pour l’année en cours.

Approche sécuritaire

La pression sécuritaire a généré des coûts macroéconomiques et budgétaires importants pour chacun des pays de la sous-région : selon le Sipri, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, entre 2013 et 2018, les dépenses militaires du Mali ont presque quadruplé, passant de 132 à 495 millions de dollars, celles du Niger ont été multipliées par 2,5, passant de 91,6 à 230 millions de dollars, tandis que celles du Burkina Faso ont doublé, passant de 142 à 312 millions de dollars. En Mauritanie, elles représentaient l’équivalent de 4,1 % du PIB en 2016.

Bien sûr, cela a des effets sur les investissements dits sociaux. En 2018, le Niger a consacré 17 % de son budget à la sécurité et « seulement » 11 % à la santé. Et, après avoir fortement accru la part de ses dépenses publiques consacrée à l’éducation entre 2010 et 2014 (de 3,7 % à 6,7 % du PIB), le pays l’a réduite à 4,4 % en 2017.



Mécanisme de prévention des conflits


Et ce cas est loin d’être isolé. Il fait peu de doute que l’augmentation de la menace sécuritaire, conjuguée à la non-« soutenabilité » de la hausse des dépenses de sécurité au détriment des autres secteurs et à l’incapacité des États à atteindre leurs objectifs en matière de développement, a déjà commencé à alimenter un dangereux cercle vicieux. Une meilleure prise en compte des analyses sur la prévention des conflits est fondamentale.

Rappelons que, dans son rapport d’alerte précoce publié en avril 2018, le Musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis avait mis en garde contre le risque d’une tragédie comme celle d’Ogossagou, au Mali (le 23 mars, plus de 160 civils peuls ont été massacrés dans cette localité du centre du pays).

Il est important de développer, de renforcer et d’appliquer à l’échelle régionale les mécanismes de prévention des conflits, tout comme il est crucial de mettre sur pied des systèmes d’alerte précoce qui, ailleurs, ont fait la preuve d’une certaine efficacité.

Améliorer l’accès aux services sociaux de base

La gravité de la situation appelle également à plus de coordination entre les acteurs et le secteur privé. L’an dernier, l’ONU et la Banque mondiale ont signé un cadre de partenariat stratégique en vue de consolider leur engagement en faveur du développement durable à l’horizon 2030. Les Nations unies ont mis en œuvre un Plan de soutien au Sahel, qui cible dix pays (Burkina, Cameroun, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad).

Et il existe d’autres possibilités de synergies en matière d’action pour le climat, d’énergies renouvelables ou d’autonomisation des femmes et des jeunes. Il est indispensable de mettre en place plus de projets intégrés qui visent à améliorer l’accès aux services sociaux de base, mais aussi d’élargir les perspectives économiques pour les populations des zones cibles.

Répondre aux urgences et inscrire les actions dans la durée

En décembre 2018, les partenaires et les bailleurs de fonds du G5 Sahel se sont réunis à Nouakchott, en Mauritanie. Près de 2,4 milliards d’euros ont été promis pour financer le Programme d’investissements prioritaires (PIP) pour la période 2019-2021. Mais se pose la question de la mobilisation effective de ces ressources financières.

S’il veut accroître son impact, répondre aux urgences et inscrire ses actions dans la durée, le G5 aura besoin de moyens pour améliorer ses opérations, ses politiques et ses processus. Dans la lutte pour le Sahel, l’effort collectif, intelligent et déterminé reste nécessaire pour (re)mettre la région sur la voie d’une paix et d’un développement durables.

Par Abdoul Salam Bello

Chercheur au Centre africain de l’Atlantic Council (Washington)




Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Source : Jeune Afrique

15-05-2019 22:30 - [Tribune] Sahel : comment joindre l’urgent au durable


[Tribune] Sahel : comment joindre l’urgent au durable
Jeune Afrique - Pour mettre un terme aux conflits qui agitent le Sahel, il est nécessaire d'apporter des réponses immédiates à la crise tout en proposant une approche pérenne. Et ces moyens existent. Le Sahel est au cœur des préoccupations. Depuis plusieurs mois, au Burkina comme au Mali, les conflits communautaires s’ajoutent aux problématiques sécuritaires, humanitaires et de développement.

La situation dans la sous-région est telle qu’il faut trouver le moyen d’apporter des réponses immédiates à la crise tout en proposant une approche pérenne. Autrement dit, il faut parvenir à concilier ce qui, à première vue, peut paraître inconciliable : l’urgent et le durable. 

Les urgences, justement, sont multiples. À cause de l’insécurité, 900 écoles ont par exemple dû fermer au Mali. Et au Burkina Faso, voisin, 440 établissements scolaires doivent également garder porte close, excluant 66 000 enfants du système éducatif pour l’année en cours.

Approche sécuritaire

La pression sécuritaire a généré des coûts macroéconomiques et budgétaires importants pour chacun des pays de la sous-région : selon le Sipri, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, entre 2013 et 2018, les dépenses militaires du Mali ont presque quadruplé, passant de 132 à 495 millions de dollars, celles du Niger ont été multipliées par 2,5, passant de 91,6 à 230 millions de dollars, tandis que celles du Burkina Faso ont doublé, passant de 142 à 312 millions de dollars. En Mauritanie, elles représentaient l’équivalent de 4,1 % du PIB en 2016.

Bien sûr, cela a des effets sur les investissements dits sociaux. En 2018, le Niger a consacré 17 % de son budget à la sécurité et « seulement » 11 % à la santé. Et, après avoir fortement accru la part de ses dépenses publiques consacrée à l’éducation entre 2010 et 2014 (de 3,7 % à 6,7 % du PIB), le pays l’a réduite à 4,4 % en 2017.



Mécanisme de prévention des conflits


Et ce cas est loin d’être isolé. Il fait peu de doute que l’augmentation de la menace sécuritaire, conjuguée à la non-« soutenabilité » de la hausse des dépenses de sécurité au détriment des autres secteurs et à l’incapacité des États à atteindre leurs objectifs en matière de développement, a déjà commencé à alimenter un dangereux cercle vicieux. Une meilleure prise en compte des analyses sur la prévention des conflits est fondamentale.

Rappelons que, dans son rapport d’alerte précoce publié en avril 2018, le Musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis avait mis en garde contre le risque d’une tragédie comme celle d’Ogossagou, au Mali (le 23 mars, plus de 160 civils peuls ont été massacrés dans cette localité du centre du pays).

Il est important de développer, de renforcer et d’appliquer à l’échelle régionale les mécanismes de prévention des conflits, tout comme il est crucial de mettre sur pied des systèmes d’alerte précoce qui, ailleurs, ont fait la preuve d’une certaine efficacité.

Améliorer l’accès aux services sociaux de base

La gravité de la situation appelle également à plus de coordination entre les acteurs et le secteur privé. L’an dernier, l’ONU et la Banque mondiale ont signé un cadre de partenariat stratégique en vue de consolider leur engagement en faveur du développement durable à l’horizon 2030. Les Nations unies ont mis en œuvre un Plan de soutien au Sahel, qui cible dix pays (Burkina, Cameroun, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad).

Et il existe d’autres possibilités de synergies en matière d’action pour le climat, d’énergies renouvelables ou d’autonomisation des femmes et des jeunes. Il est indispensable de mettre en place plus de projets intégrés qui visent à améliorer l’accès aux services sociaux de base, mais aussi d’élargir les perspectives économiques pour les populations des zones cibles.

Répondre aux urgences et inscrire les actions dans la durée

En décembre 2018, les partenaires et les bailleurs de fonds du G5 Sahel se sont réunis à Nouakchott, en Mauritanie. Près de 2,4 milliards d’euros ont été promis pour financer le Programme d’investissements prioritaires (PIP) pour la période 2019-2021. Mais se pose la question de la mobilisation effective de ces ressources financières.

S’il veut accroître son impact, répondre aux urgences et inscrire ses actions dans la durée, le G5 aura besoin de moyens pour améliorer ses opérations, ses politiques et ses processus. Dans la lutte pour le Sahel, l’effort collectif, intelligent et déterminé reste nécessaire pour (re)mettre la région sur la voie d’une paix et d’un développement durables.

Par Abdoul Salam Bello

Chercheur au Centre africain de l’Atlantic Council (Washington)




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Source : Jeune Afrique

15-05-2019 19:30 - Banque mondiale: 224 millions USD pour des projets d’électrification en Afrique de l’Ouest et au Sahel


Banque mondiale: 224 millions USD pour des projets d’électrification en Afrique de l’Ouest et au Sahel
Sahel-Intelligence - La Banque mondiale (BM) vient d’approuver un financement de 224,7 millions de dollars pour des projets d’électrification dans 19 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. 

Ce financement a été fait sous forme de crédit et de subvention d’une valeur totale de 150 millions de dollars au profit du projet régional d’électrification off-grid (ROGEP). 

74,7 millions de dollars supplémentaires ont aussi été alloués sous forme de subvention au Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE), afin d’étendre le déploiement des solutions solaires domestiques dans la région ouest-africaine, rapportent des médias locaux.

L’objectif du ROGEP est d’améliorer l’accès à l’énergie des populations grâce au déploiement harmonisé dans la région de systèmes solaires domestiques.

Environ 1,7 million de personnes devraient avoir accès à l’énergie dans le cadre de ce projet. 

Les pays dont les ressortissants bénéficieront de ce financement sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, la République centrafricaine, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo. 


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15-05-2019 19:19 - Le Gouvernement rend publique la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle


Le Gouvernement rend publique la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle
AMI - Le Gouvernement a rendu publique, aujourd’hui, mercredi, la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 22 juin 2019. Voici le texte intégral du communiqué de presse publié, à ce sujet, par la Primature :

Conformément à l’article 8 (nouveau) de l’ordonnance n° 027 - 91 en date du 7 octobre 1991 révisé, portant loi organique relative à l’élection du Président de la République et vue la délibération du Conseil constitutionnel n° 003 – 2019 en date du 12 mai 2019 qui nous a été transmise le 14 mai 2019, le Gouvernement publie la liste nominative définitive des candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 22 juin 2019.

Il s’agit des candidats suivants :

- 1) M. Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Cheikh El Ghazouani

- 2) M. Sidi Mohamed Boubacar Boussalef

- 3) M. Biram Dah Abeid

- 4) M. Mohamed Sidi Maouloud

- 5) M. Mohamed Lemine El Mourtaja El Wavi

- 6) M. Kane Hamidou Baba




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15-05-2019 19:19 - Le Gouvernement rend publique la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle


Le Gouvernement rend publique la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle
AMI - Le Gouvernement a rendu publique, aujourd’hui, mercredi, la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 22 juin 2019. Voici le texte intégral du communiqué de presse publié, à ce sujet, par la Primature :

Conformément à l’article 8 (nouveau) de l’ordonnance n° 027 - 91 en date du 7 octobre 1991 révisé, portant loi organique relative à l’élection du Président de la République et vue la délibération du Conseil constitutionnel n° 003 – 2019 en date du 12 mai 2019 qui nous a été transmise le 14 mai 2019, le Gouvernement publie la liste nominative définitive des candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 22 juin 2019.

Il s’agit des candidats suivants :

- 1) M. Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Cheikh El Ghazouani

- 2) M. Sidi Mohamed Boubacar Boussalef

- 3) M. Biram Dah Abeid

- 4) M. Mohamed Sidi Maouloud

- 5) M. Mohamed Lemine El Mourtaja El Wavi

- 6) M. Kane Hamidou Baba




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15-05-2019 11:11 - L’Espagne fait don de 12 véhicules aux organes de la police mauritanienne chargés de la surveillance territoriale


L’Espagne fait don de 12 véhicules aux organes de la police mauritanienne chargés de la surveillance territoriale
AMI - Le gouvernement de l’Espagne a fait don, mardi à Nouakchott, à la Mauritanie de 12 véhicules des équipements de détection, destinés aux organes de la police mauritanienne chargés de la surveillance territoriale et la lutte contre la migration clandestine.. 

Il s’agit de Neuf Ppick-UPS Toyota Hilux 4x4 et de trois minibus et d’un analyseur de documents falsifiés de type ‘’DOCUBOX’’ avec l’ordinateur qui lui correspond.

Réceptionnant le don, le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, M.Mohamed Ould Soueidatt, a précisé que cet appui s’inscrit dans le cadre du partenariat dans le domaine sécuritaire unissant les deux pays et qui constitue un modèle dans la région du Sahel et du Sahara depuis plus d’une décennie.

Il a rappelé les progrès successifs qu’a connus la coopération mauritano-espagnole ces dernières années grâce à la volonté du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, et le roi d’Espagne, sa majesté Felipe VI, surtout après la signature à Madrid de l’accord sécuritaire, en date du 26 mai 2015.

Le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation a enfin remercié les autorités espagnoles pour ce don devant renforcer les capacités de nos services sécuritaires spécialisés et rehausser leur niveau d’opérabilité face aux défis actuels.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Espagne à Nouakchott, SEM. SEM Jesus Santos Aguado, a précisé que la Mauritanie revêt, par sa position géographique une grande importance pour la politique espagnole et européenne de lutte contre l’immigration irrégulière.

Il a ajouté que le don va permettre la réalisation de certaines activités exprimées par les autorités mauritaniennes chargées de la lutte contre l’immigration clandestine. 


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15-05-2019 13:12 - Mauritanie : au dernier jour du RAVEL, 261.000 nouveaux inscrits sur la liste électorale


Mauritanie : au dernier jour du RAVEL, 261.000 nouveaux inscrits sur la liste électorale
Sahara Médias - La commission électorale nationale indépendante (CENI) a révélé ce mardi que le nombre de nouveaux inscrits sur la liste électorale a atteint 261.118 personnes, au dernier jour des inscriptions. 

Dans une déclaration faite à Sahara Medias, le président de la CENI Mohamed Vall O. Bellal a dit que l’institution a tenu à ce que le recensement complémentaire soit généralisé pour tous les mauritaniens, qu’ils soient dans les hôpitaux, les pénitenciers ou les zones de prospection aurifère. 

Le président de la CENI a dit que la dernière journée a été consacrée au recensement administratif à vocation électorale (RAVEL) a été consacré aux personnes hospitalisées. 

Une mesure, selon O. Bellal, qui permettra à ceux-ci, dans leur isolement, de se sentir concernés étant une frange de la société, de s’assurer de l’intérêt qui leur est porté par la CENI et leur rappelle par ailleurs leurs droits de citoyens.

Mohamed Vall O. Bellal a ajouté que la CENI a dépêché des commissions dans les zones de prospections aurifères et qu’une opération destinée à identifier les détenus à même de voter était en cours. 

Il a enfin dit que la CENI a prouvé, lors des dernières élections, qu’elle était celle de tous, qu’elle remplit sa mission avec compétence et neutralité et cela elle l’a prouvé lors de ces élections. 


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