jeudi 16 octobre 2014
Le
gouvernement, à travers le ministère du Pétrole, de l’Energie et des
Mines, compte mettre un terme à l’anarchie qui sévit dans le secteur des
industries d’eau minérale. La semaine passée, une société qui opérait
sans autorisation a été fermée et son propriétaire interpelé.
Les sociétés d’eau minérale ont proliféré d’une façon anarchique ces dernières années. De moins cinq opérateurs, le nombre dépasserait aujourd’hui la trentaine. En 2013, les pouvoirs publics avaient amorcé les prémisses d’une guerre que les opérateurs du secteur ont tenté de minimiser mais qui semble aujourd’hui prendre réellement forme. Injonction a été en effet faite aux sociétés d’eau minérale de mettre en boutique directement à partir des sources naturelles d’où elles prétendent tirer leur produit.
Cela après des années au cours desquelles les médias avaient dénoncé des situations délictuelles de sociétés d’eau minérale qui se contentaient de mettre en bouteille à partir des robinets de Nouakchott et mettaient directement sur le marché de la consommation.
La guerre qui a pris forme ces derniers jours a ainsi permis aux agents publics de fermer une société active dans le secteur et qui opérait sans aucune autorisation. Son propriétaire aurait été interpellé.
De quoi avoir fouetté la détermination des contrôleurs du ministère du Pétrole qui sont en train de vérifier le respect par les opérateurs de la décision gouvernementale leur imposant l’obligation de mettre en bouteille auprès des sources d’eau qualifiées de naturel et à partir desquelles elles prétendent s’approvisionner.
Ce contrôle des mises en bouteille recouperait également des soucis d’ordre sanitaire suite à la sonnette d’alarme tirée par le ministère de la Santé face à la multiplication des cas de cancer dus à l’alimentation en produits solides et liquides proposés à la vente publique sans surveillance.
La psychose est aujourd’hui d’autant plus forte que des études ont révélé que l’eau minérale laissée au soleil devient cancérigène.
Selon plusieurs observateurs, la multiplication des sociétés de vente d’eau minérale qui ont proliféré ces dernières années a été encouragée par l’absence de tout contrôle dans le secteur et les gains substantiels que leurs initiateurs en tirent sans charge sociale.
Certains se contentaient de ramasser des quantités énormes de bouteilles déjà utilisaient ou chargeaient des enfants de leur en apporter contre une modique somme, puis assis sous un robinet, ils en remplissaient des milliers qu’ils emballaient par la suite dans des cartons trouvables à profusion sur le marché et le tour était joué.
C’est contre toute cette pagaille qui met en danger la santé publique que l’Etat a décidé de lancer une véritable guerre ouverte.
Cheikh Aïdara
Les sociétés d’eau minérale ont proliféré d’une façon anarchique ces dernières années. De moins cinq opérateurs, le nombre dépasserait aujourd’hui la trentaine. En 2013, les pouvoirs publics avaient amorcé les prémisses d’une guerre que les opérateurs du secteur ont tenté de minimiser mais qui semble aujourd’hui prendre réellement forme. Injonction a été en effet faite aux sociétés d’eau minérale de mettre en boutique directement à partir des sources naturelles d’où elles prétendent tirer leur produit.
Cela après des années au cours desquelles les médias avaient dénoncé des situations délictuelles de sociétés d’eau minérale qui se contentaient de mettre en bouteille à partir des robinets de Nouakchott et mettaient directement sur le marché de la consommation.
La guerre qui a pris forme ces derniers jours a ainsi permis aux agents publics de fermer une société active dans le secteur et qui opérait sans aucune autorisation. Son propriétaire aurait été interpellé.
De quoi avoir fouetté la détermination des contrôleurs du ministère du Pétrole qui sont en train de vérifier le respect par les opérateurs de la décision gouvernementale leur imposant l’obligation de mettre en bouteille auprès des sources d’eau qualifiées de naturel et à partir desquelles elles prétendent s’approvisionner.
Ce contrôle des mises en bouteille recouperait également des soucis d’ordre sanitaire suite à la sonnette d’alarme tirée par le ministère de la Santé face à la multiplication des cas de cancer dus à l’alimentation en produits solides et liquides proposés à la vente publique sans surveillance.
La psychose est aujourd’hui d’autant plus forte que des études ont révélé que l’eau minérale laissée au soleil devient cancérigène.
Selon plusieurs observateurs, la multiplication des sociétés de vente d’eau minérale qui ont proliféré ces dernières années a été encouragée par l’absence de tout contrôle dans le secteur et les gains substantiels que leurs initiateurs en tirent sans charge sociale.
Certains se contentaient de ramasser des quantités énormes de bouteilles déjà utilisaient ou chargeaient des enfants de leur en apporter contre une modique somme, puis assis sous un robinet, ils en remplissaient des milliers qu’ils emballaient par la suite dans des cartons trouvables à profusion sur le marché et le tour était joué.
C’est contre toute cette pagaille qui met en danger la santé publique que l’Etat a décidé de lancer une véritable guerre ouverte.
Cheikh Aïdara
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire