21-10-2014 08:30 -
Abou Cissé - Telle a été la réaction de Brahim Ould Bilal,
un septuagénaire, face à l’injonction judiciaire lui demandant de
libérer les lieux d’ici 20 jours, selon une déclaration faite par Dah Ould Boushab, membre du bureau de l’organisation antiesclavagiste IRA, chargé des litiges fonciers.
Brahim Ould Bilal ne cesse alors de répéter depuis lors qu’il faudra le tuer lui et ses enfants pour le faire sortir d’une terre qu’il dit hériter de son père. Un lopin de terre où il aurait vu le jour vers l’année 1940 et situé dans cette ville de Monguel au Gorgol.
En 74 années d’existence, Brahim Ould Bilal n’a jamais quitté son terroir, ni la maison où il était né et que son père lui avait légué et où sont nés tous ses enfants et ses petits enfants.
Il s’agit d’une parcelle rurale dont une partie sert de champ familial et l’autre partie de résidence. Depuis des décennies, il fait vivre sa famille grâce aux produits de la récolte.
Le drame de Brahim Ould Bilal, selon les témoignages rapportés, a commencé lorsqu’un jeune homme se présenta à lui un jour et lui déclara que la parcelle lui appartient. Brahim était abasourdi. Comme il lui demandait les preuves de ses prétentions, ce dernier lui aurait fait savoir qu’en tant que descendant de l’esclave de son père, il était alors son esclave et que tout ce qui lui appartient, est sien.
Un cas de captation d’héritage par esclavagisme que les textes Mauritanien répriment sévèrement.
Fou de colère, Brahim aurait alors donné injonction de s’effacer de sa vie dans les dix secondes, sinon il va le mettre en charpie. Le jeune homme serait parti ainsi, porter son affaire auprès des autorités judiciaires qui convoquèrent Brahim. Le comble, selon IRA, les autorités auraient pris fait et cause pour le jeune homme, intimant l’ordre à Brahim de quitter la parcelle d’ici 20 jours.
Fulminant de colère, Brahim de s’écrier que si son père et ses aïeux étaient des esclaves, cela ne veut pas dire qu’il va céder aujourd’hui à abandonner ses terres au profit des arrières petits fils de ses anciens maîtres, invoquant la Loi de 2007 que l’Etat de l’Empire Islamique des Sables avait bien pris le soin de diffuser et que les militants d’IRA lui ont présenté comme la preuve de son droit.
Pour le moment, les militants d’IRA sont mobilisés pour savoir si les autorités judiciaires de Gorgol iront jusqu’au bout ou s’ils feront prévaloir le droit et le bon sens. «Nous voulons que le prétendu jeune maître soit arrêter et traduire devant la justice comme l’exige la loi» souligne un militant antiesclavagiste.
Plusieurs voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer la décision inique de déloger le vieux et sa famille d’une parcelle qu’ils occupent depuis près d’un siècle, au profit de quelqu’un que personne n’a jamais vu dans la zone. Affaire à suivre.
Abou Cissé
Brahim Ould Bilal ne cesse alors de répéter depuis lors qu’il faudra le tuer lui et ses enfants pour le faire sortir d’une terre qu’il dit hériter de son père. Un lopin de terre où il aurait vu le jour vers l’année 1940 et situé dans cette ville de Monguel au Gorgol.
En 74 années d’existence, Brahim Ould Bilal n’a jamais quitté son terroir, ni la maison où il était né et que son père lui avait légué et où sont nés tous ses enfants et ses petits enfants.
Il s’agit d’une parcelle rurale dont une partie sert de champ familial et l’autre partie de résidence. Depuis des décennies, il fait vivre sa famille grâce aux produits de la récolte.
Le drame de Brahim Ould Bilal, selon les témoignages rapportés, a commencé lorsqu’un jeune homme se présenta à lui un jour et lui déclara que la parcelle lui appartient. Brahim était abasourdi. Comme il lui demandait les preuves de ses prétentions, ce dernier lui aurait fait savoir qu’en tant que descendant de l’esclave de son père, il était alors son esclave et que tout ce qui lui appartient, est sien.
Un cas de captation d’héritage par esclavagisme que les textes Mauritanien répriment sévèrement.
Fou de colère, Brahim aurait alors donné injonction de s’effacer de sa vie dans les dix secondes, sinon il va le mettre en charpie. Le jeune homme serait parti ainsi, porter son affaire auprès des autorités judiciaires qui convoquèrent Brahim. Le comble, selon IRA, les autorités auraient pris fait et cause pour le jeune homme, intimant l’ordre à Brahim de quitter la parcelle d’ici 20 jours.
Fulminant de colère, Brahim de s’écrier que si son père et ses aïeux étaient des esclaves, cela ne veut pas dire qu’il va céder aujourd’hui à abandonner ses terres au profit des arrières petits fils de ses anciens maîtres, invoquant la Loi de 2007 que l’Etat de l’Empire Islamique des Sables avait bien pris le soin de diffuser et que les militants d’IRA lui ont présenté comme la preuve de son droit.
Pour le moment, les militants d’IRA sont mobilisés pour savoir si les autorités judiciaires de Gorgol iront jusqu’au bout ou s’ils feront prévaloir le droit et le bon sens. «Nous voulons que le prétendu jeune maître soit arrêter et traduire devant la justice comme l’exige la loi» souligne un militant antiesclavagiste.
Plusieurs voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer la décision inique de déloger le vieux et sa famille d’une parcelle qu’ils occupent depuis près d’un siècle, au profit de quelqu’un que personne n’a jamais vu dans la zone. Affaire à suivre.
Abou Cissé
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