Paris - Nicolas Sarkozy, Angela Merkelet David Cameron appellent le président syrien Bachar al-Assad à quitter le pouvoir et se prononcent pour de nouvelles sanctions fermes contre son régime, jeudi dans une déclaration commune.
La déclaration du président français, de la chancelière allemande et du Premier ministre britannique a été publiée quelques minutes après un appel dans le même sens du président américain puis de l'Union européenne. Barack Obama affirme que le temps est venu pour le président Assadde se retirer. Assad doit quitter le pouvoir, a déclaré de son côté Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.
Selon MM. Sarkozy, Cameron et Mme Merkel, le Président Assad, qui a recours à la force militaire brutale contre son propre peuple et qui porte la responsabilité de la situation, a perdu toute légitimité et ne peut plus prétendre diriger le pays.
La déclaration du président français, de la chancelière allemande et du Premier ministre britannique a été publiée quelques minutes après un appel dans le même sens du président américain puis de l'Union européenne. Barack Obama affirme que le temps est venu pour le président Assadde se retirer. Assad doit quitter le pouvoir, a déclaré de son côté Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.
Selon MM. Sarkozy, Cameron et Mme Merkel, le Président Assad, qui a recours à la force militaire brutale contre son propre peuple et qui porte la responsabilité de la situation, a perdu toute légitimité et ne peut plus prétendre diriger le pays.
Nous l'appelons à tirer les conséquences du rejet total de son régime par le peuple syrien et à quitter le pouvoir, dans l'intérêt supérieur de la Syrie et de l'unité de son peuple, déclarent-ils.
Ils exhortent également le régime syrien à mettre fin immédiatement à toute violence, à libérer les prisonniers de conscience et à permettre aux Nations unies de conduire sans entrave une mission d'évaluation de la situation.
Les autorités syriennes ont ignoré les appels pressants lancés au cours des derniers jours par le Conseil de sécurité, par de nombreux Etats de la région, le Conseil de coopération des Etats du Golfe et par les Secrétaires généraux de la Ligue des Etats arabes et de l'Organisation de la coopération islamique, regrettent les trois dirigeants.
Elles poursuivent la répression cruelle et violente de leur peuple, refusent obstinément de répondre à ses aspirations légitimes et continuent de le tromper, et avec lui la communauté internationale, avec des promesses vides, déplorent-ils.
Aussi, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni réitèrent dans les termes les plus fermes leur condamnation de la répression sanglante contre des manifestants pacifiques et courageux et des violations massives des droits de l'homme auxquelles le Président Assad et les autorités syriennes se livrent depuis des mois.
Nous soutenons activement de nouvelles sanctions européennes fermes contre le régime du Président Assad, la violence en Syrie doit cesser maintenant, ajoutent-ils.
Selon eux, à l'instar d'autres peuples arabes au cours des derniers mois, les Syriens exigent que leurs droits à la liberté, à la dignité et à choisir librement leurs dirigeants soient reconnus.
Nous continuerons de travailler avec le peuple syrien, les pays de la région et nos partenaires de la communauté internationale, avec un rôle central pour les Nations Unies, pour soutenir ses exigences et réaliser une transition pacifique et démocratique, assurent-ils.
Ils exhortent également le régime syrien à mettre fin immédiatement à toute violence, à libérer les prisonniers de conscience et à permettre aux Nations unies de conduire sans entrave une mission d'évaluation de la situation.
Les autorités syriennes ont ignoré les appels pressants lancés au cours des derniers jours par le Conseil de sécurité, par de nombreux Etats de la région, le Conseil de coopération des Etats du Golfe et par les Secrétaires généraux de la Ligue des Etats arabes et de l'Organisation de la coopération islamique, regrettent les trois dirigeants.
Elles poursuivent la répression cruelle et violente de leur peuple, refusent obstinément de répondre à ses aspirations légitimes et continuent de le tromper, et avec lui la communauté internationale, avec des promesses vides, déplorent-ils.
Aussi, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni réitèrent dans les termes les plus fermes leur condamnation de la répression sanglante contre des manifestants pacifiques et courageux et des violations massives des droits de l'homme auxquelles le Président Assad et les autorités syriennes se livrent depuis des mois.
Nous soutenons activement de nouvelles sanctions européennes fermes contre le régime du Président Assad, la violence en Syrie doit cesser maintenant, ajoutent-ils.
Selon eux, à l'instar d'autres peuples arabes au cours des derniers mois, les Syriens exigent que leurs droits à la liberté, à la dignité et à choisir librement leurs dirigeants soient reconnus.
Nous continuerons de travailler avec le peuple syrien, les pays de la région et nos partenaires de la communauté internationale, avec un rôle central pour les Nations Unies, pour soutenir ses exigences et réaliser une transition pacifique et démocratique, assurent-ils.
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ALERTE - Syrie: Obama estime que le temps est venu pour Assad de se retirer
Washington - Le président américain Barack Obama a indiqué jeudi dans un communiqué que le temps est venu pour le dirigeant syrien Bachar al-Assad de se retirer et a annoncé de nouvelles sanctions très dures contre le régime.
Nous avons à maintes reprises expliqué que le président Assad devait mener une transition démocratique ou démissionner. Il n'a pas mené (cette transition). Dans l'intérêt du peuple syrien, le temps est venu pour le président Assad de se retirer, explique M. Obama dans un communiqué, ajoutant que les Etats-Unis respecteront la volonté de changement du peuple syrien.
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