RFI - Les familles des victimes du vol d'Air Algérie qui s'est écrasé il y a deux ans dans la région de Gossi au nord du Mali réclament toujours la vérité sur ce crash. Ces familles ont tenu une assemblée générale dimanche 24 juillet à Ouagadougou, à l'occasion du deuxième anniversaire du crash qui a fait 116 victimes.
Les familles se disent toujours frustrées et dénoncent « un tissu » de mensonges sur les causes du crash. Le bureau d'enquête et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'avion civile française avait conclu dans son rapport d'enquête que la non activation du système antigivre était la cause principale du crash. Une conclusion réfutée par les familles qui accusent une série d'erreurs.
Deux ans après le crash et après les conclusions du bureau d'enquête et d'analyse, les familles des victimes recherchent toujours la vérité sur les circonstances réelles de ce crash.
Djeneba Koussikana a perdu sept membres de sa famille dans cet accident du vol AH 5017 d'Air Algérie. « Les interrogations sont toujours présentes, raconte-t-elle, nous n’avons pas de réponses à toutes les questions que l’on se pose.
Au bout de deux ans, nous sommes quand même toujours dans la même douleur parce que rien n’a véritablement bougé. Il faut quand même que l’enquête aboutisse à ce que l’on trouve un responsable à cet abominable accident et que plus jamais ce type d’accident ne se produise. »
Les travaux de construction de la stèle en hommage aux victimes ont commencé à Ouagadougou. Mais les familles font toujours face au refus des autorités maliennes de restituer les restes des victimes. Maître Halidou Ouedraogo, président de l'association des familles des victimes explique que « le gouvernement malien évoque la résolution internationale pour refuser les restes.
Or non, il faut voir sur le plan humanitaire, les parents veulent les restes, ce n’est pas difficile, ça a été conditionné dans un endroit froid. On a évoqué parfois la rupture de la chaîne du froid. Mais on a appris aussi que ces restes ont été enterrés notamment dans un cimetière à Bamako. »
Selon le président de l'Association des victimes, le gouvernement burkinabè a promis de contacter les autorités maliennes afin de voir la suite à donner à la demande des familles des victimes.
Les familles se disent toujours frustrées et dénoncent « un tissu » de mensonges sur les causes du crash. Le bureau d'enquête et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'avion civile française avait conclu dans son rapport d'enquête que la non activation du système antigivre était la cause principale du crash. Une conclusion réfutée par les familles qui accusent une série d'erreurs.
Deux ans après le crash et après les conclusions du bureau d'enquête et d'analyse, les familles des victimes recherchent toujours la vérité sur les circonstances réelles de ce crash.
Djeneba Koussikana a perdu sept membres de sa famille dans cet accident du vol AH 5017 d'Air Algérie. « Les interrogations sont toujours présentes, raconte-t-elle, nous n’avons pas de réponses à toutes les questions que l’on se pose.
Au bout de deux ans, nous sommes quand même toujours dans la même douleur parce que rien n’a véritablement bougé. Il faut quand même que l’enquête aboutisse à ce que l’on trouve un responsable à cet abominable accident et que plus jamais ce type d’accident ne se produise. »
Les travaux de construction de la stèle en hommage aux victimes ont commencé à Ouagadougou. Mais les familles font toujours face au refus des autorités maliennes de restituer les restes des victimes. Maître Halidou Ouedraogo, président de l'association des familles des victimes explique que « le gouvernement malien évoque la résolution internationale pour refuser les restes.
Or non, il faut voir sur le plan humanitaire, les parents veulent les restes, ce n’est pas difficile, ça a été conditionné dans un endroit froid. On a évoqué parfois la rupture de la chaîne du froid. Mais on a appris aussi que ces restes ont été enterrés notamment dans un cimetière à Bamako. »
Selon le président de l'Association des victimes, le gouvernement burkinabè a promis de contacter les autorités maliennes afin de voir la suite à donner à la demande des familles des victimes.
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Source :
Radio France Internationale
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