
Les forces de sécurité sont venues en nombre dans la ville d’Aleg où doit se tenir le procès du leader abolitionniste Biram dah Ould Abeid et de son compagnon Brahim Ould Bilal Ould Ramdane. Un procès qui risque toutefois de ne pas avoir lieu si l’on en croit les deux dirigeants de l’IRA que nous avons rencontrés dans la prison de la ville.
Même s’ils devaient y être menés de force, les deux hommes soulignent qu’ils ne comptent prononcer aucun mot. Peut-on les obliger à parler ? C’est la question que les juges devront sûrement régler. Que dire de l’absence des avocats de la défense qui n’ont pas fait le voyage d’Aleg ?
Pour ce procès, la montagne risque d’accoucher d’une souris suite au procès de Rosso et le transfert des prévenus il y a neuf mois au Brakna, les choses continuent en longueur. Faute d’argument solide d’une justice qui cherche ses « preuves ». Plus de 200 militants de l’IRA ont fait le déplacement d’Aleg où certains d’entre eux scandaient la libération de leurs leaders.
ADN
Source :
Rédaction Cridem
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