mardi 14 juillet 2015

Le ramadan est synonyme de patience : Le ramadan est l’un des piliers de l’islam.


lundi 13 juillet 2015

Tout musulman doit jeûner. Le rite est imposé au musulman dès l’âge de la puberté. Il forge la foi, jauge la capacité de résistance et la sincérité du croyant. Durant ce mois, tous les musulmans ont la possibilité de se racheter.
Le jeûne du ramadan, tel qu’il est décrété par l’islam, est un excellent moyen d’apprendre la patience. Selon une parole divine révélée au prophète Mohamed (PSL), Dieu a dit : " Toutes les bonnes actions des descendants d’Adam sont récompensées de dix à sept cents fois leur mérite, sauf la patience, pour laquelle Je décide la récompense Moi-même. Or, la patience, c’est le jeûne. "
Le jeûne signifie une totale abstinence alimentaire. Mais pour cela il faut avoir de la volonté. La fatigue, la faim et la soif règnent en souffre-douleurs, rythmant les longues journées qui se répètent inlassablement un mois durant, année après année. Certains jeûneurs croient tromper ces facteurs en s’abîmant dans de longs sommeils profonds, dormant ainsi le jour et vivant le soir. Le ramadan est pour eux un lourd fardeau. Les croyants au contraire vivent l’extase de leur foi, la béatitude et le bonheur suprême. Le Prophète a dit : " Jeûnez, vous serez en bonne santé.
" En effet, des centaines d’études ont été menées à travers le monde pour prouver les nombreux effets bénéfiques du jeûne sur l’organisme.
Selon ces études, "la faim et la soif, engendrées par le jeûne, provoquent généralement la sécrétion d’acides de différentes glandes- lesquels acides s’appliquent à détruire de nombreux germes porteurs de maladies- et réactivent d’autres glandes dont le bon fonctionnement est mis en veilleuse en raison d’un système d’alimentation monotone et invariable des années durant. " Autrement dit, " le jeûne nous fournit l’occasion de réhabiliter la fonction du mécanisme naturel déclenchant la sensation de faim et de soif réelles, après que ce mécanisme ait été altéré, au fil des jours et des ans, par des habitudes alimentaires répondant moins aux besoins effectifs du corps, qu’à des caprices gastronomiques et des impératifs d’ordre social, familial, psychologique etc." De nos jours, beaucoup de médecin proposent la faim et la soif comme traitement.
Et pour ceux qui ont des moyens, le Prophète a dit : " Quiconque offre le repas de l’Iftâr (de la fin du jeûne) à un jeûneur aura une récompense égale à celle du jeûne et à celle de la piété accomplie par la force de ce repas "
Dès l’appel à la prière de L’MAGREB, les jeuneurs mauritaniens peuvent enfin se mettre quelque chose sous la dent. Il commence toujours par le TMARR parce que le Prophète commençait toujours par les dattes. Ensuite, ils ont les possibilités de prendre du ZRIG (lait caillé), NCHEU (bouillie), et/ou de la soupe. Ils prient et peuvent continuer leur FTOUR, boire du ATAY (thé) et des aliments légers, des amuses gueules, comme les crêpes ou les beignets…
Ensuite ils vont à la mosquée ou allument leur radio pour prier L’ICHAA et TARAWIH. Et à leur retour, un TAJIN les attend. Ils boivent encore du thé. A 5 h du matin ils se réveillent pour le SOUHOUR. Ils mangent et boivent les restes de la veille ou ce qu’il y a dans leur frigo jusqu’à la satiété.
JOB

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