jeudi 4 décembre 2014
Parmi
les dossiers les plus chauds qui ont été jugés le 24 novembre dernier
par la Cour Criminelle, sous la présidence par intérim d’Ahmed Vall Ould
Lezgham, figure le dossier d’un escroc répondant au nom Mohamed Vall
Ould Mourabi. La cour l’avait trouvé coupable de falsification, et le
condamna à 4 ans fermes de prison. Il avait falsifié une procuration,
cachetée, datée et signée par lui-même, par laquelle le propriétaire de
deux maisons l’aurait autorisé à vendre ses maisons. Lorsque le pot au
rose fut découvert, une plainte fut déposée contre lui et la police le
mit aux arrêts. Condamné à 4 ans fermes, il devait payer une amende de
60.000 UM et 1.440.000 UM de frais de justice plus le remboursement de
l’argent de la cession des deux maisons soit 62.440.000 UM. Le Président
par intérim, Ahmed Vall Ould Lezgham a procédé en même temps à
l’annulation de la vente. Ceux qui avaient acheté les deux maisons ont
été obligés de les restituer à leur propriétaire réel.
Ce n’est pas la première fois, paraît-il, que Mohamed Vall Ould Mourabi soit condamné pour escroquerie. Il aurait été une fois condamné lourdement par la Chambre Correctionnelle numéro 2 présidée par M. Lezgham. C’était en 2012. A l’époque, il aurait escroqué un citoyen des Emirats Arabes Unis. La victime avait débarqué en Mauritanie pour solliciter la justice. L’accusé fut arrêté, jugé puis condamné à rembourser la somme de 570 Millions d’UM en plus d’une forte amende et des frais de justice. Mohamed avait fait appel du verdict devant la Cour d’Appel et il fut acquitté. Cette fois-ci, selon un cadre judiciaire, Mohamed n’aura plus gain de cause parce que la Cour d’Appel ne peut pas acquitter une personne à deux reprises pour le même délit. Même s’il termine sa peine, il ne sortira pas de la prison que lorsqu’il aura remboursé la somme qu’il doit à ceux à qui il avait vendu les maisons.
Manifestement, le Substitut du Procureur de la République était satisfait du verdict. Il avait souhaité une condamnation plus lourde car dans son réquisitoire, il avait déclaré que des gens comme Mohamed donnent une mauvaise image de la Mauritanie. Pour lui, la Cour ne doit en aucun cas être indulgente avec Mohamed ou quiconque détruit des vies humaines par l’escroquerie
Abou Cissé
Ce n’est pas la première fois, paraît-il, que Mohamed Vall Ould Mourabi soit condamné pour escroquerie. Il aurait été une fois condamné lourdement par la Chambre Correctionnelle numéro 2 présidée par M. Lezgham. C’était en 2012. A l’époque, il aurait escroqué un citoyen des Emirats Arabes Unis. La victime avait débarqué en Mauritanie pour solliciter la justice. L’accusé fut arrêté, jugé puis condamné à rembourser la somme de 570 Millions d’UM en plus d’une forte amende et des frais de justice. Mohamed avait fait appel du verdict devant la Cour d’Appel et il fut acquitté. Cette fois-ci, selon un cadre judiciaire, Mohamed n’aura plus gain de cause parce que la Cour d’Appel ne peut pas acquitter une personne à deux reprises pour le même délit. Même s’il termine sa peine, il ne sortira pas de la prison que lorsqu’il aura remboursé la somme qu’il doit à ceux à qui il avait vendu les maisons.
Manifestement, le Substitut du Procureur de la République était satisfait du verdict. Il avait souhaité une condamnation plus lourde car dans son réquisitoire, il avait déclaré que des gens comme Mohamed donnent une mauvaise image de la Mauritanie. Pour lui, la Cour ne doit en aucun cas être indulgente avec Mohamed ou quiconque détruit des vies humaines par l’escroquerie
Abou Cissé
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