17-10-2014 00:45 -
Le Calame - Des dizaines d’agents de sécurité, relevant de la Mauritanienne de Sécurité Privée (MSP), qui avaient déclenché, depuis plus d’une semaine, une marche à partir de Zouerate à destination de Nouakchott, se trouvent aujourd’hui près d’Akjoujt.
Ces grévistes tiennent apparemment, selon les médias, à « protester contre une situation de non droit et à s‘exprimer sous les fenêtres du plais présidentiel à Nouakchott ». Le 24 juin 2014, ces agents ont entamé une grève que leurs employeurs jugent « illicite ».
Il avaient, selon un communiqué rendu public récemment par la MSP, lancé leur mouvement « avant la signature du PV de non conciliation et au moment où les négociations étaient en cours et la position officielle de la MSP était la continuation des pourparlers ».
Malgré cela, la MSP a dépêché dès le premier jour de cette grève, une délégation qui n’a pas tardé à entrer en négociation avec les protestataires et ce en présence de leurs représentants.
Cette grève avait alors été suspendue après des négociations au terme desquelles la MSP a accédé aux doléances comprises dans la plateforme soumise par les délégués des grévistes.
Mais les choses ne s’arrêteront pas à ce stade.
Moins de deux mois plus tard, les agents en grève, tous issus de la SNIM et intégrés, pour des raisons sociales, par la MSP, après un accord avec cette société, ont soumis une nouvelle plateforme revendicative. Celle-ci est la sixième du genre depuis le début de l’année 2014.
Le 3 septembre dernier, alors que les négociations étaient en cours avec un consensus obtenu sur quatre points parmi les dix que comptait la plateforme, ce personnel décide de revenir à la grève. Ils menacèrent alors l’inspecteur régional de travail dans son bureau pour le contraindre, vainement, à établir le PV de non conciliation pour légitimer leur action.
Il faut noter que les grévistes, complètement démobilisé avaient hypothéqué la sécurité de la ville de Zouerate en abandonnant les installations de haute sensibilité,(centrales électriques, sondage , mine…) dont ils assuraient la sécurité.
Pourtant, ces agents ont bénéficié, au niveau de la MSP d’avantages multiples, notamment une augmentation de salaire de 10%. "Ces agents grévistes obstinés et manipulés par un syndicat local peu connu, ont oublié qu’ils bénéficient de salaires dépassant largement ceux de plus de 2500 autres agents de sécurité employés par la MSP", indique la société.
Ces grévistes tiennent apparemment, selon les médias, à « protester contre une situation de non droit et à s‘exprimer sous les fenêtres du plais présidentiel à Nouakchott ». Le 24 juin 2014, ces agents ont entamé une grève que leurs employeurs jugent « illicite ».
Il avaient, selon un communiqué rendu public récemment par la MSP, lancé leur mouvement « avant la signature du PV de non conciliation et au moment où les négociations étaient en cours et la position officielle de la MSP était la continuation des pourparlers ».
Malgré cela, la MSP a dépêché dès le premier jour de cette grève, une délégation qui n’a pas tardé à entrer en négociation avec les protestataires et ce en présence de leurs représentants.
Cette grève avait alors été suspendue après des négociations au terme desquelles la MSP a accédé aux doléances comprises dans la plateforme soumise par les délégués des grévistes.
Mais les choses ne s’arrêteront pas à ce stade.
Moins de deux mois plus tard, les agents en grève, tous issus de la SNIM et intégrés, pour des raisons sociales, par la MSP, après un accord avec cette société, ont soumis une nouvelle plateforme revendicative. Celle-ci est la sixième du genre depuis le début de l’année 2014.
Le 3 septembre dernier, alors que les négociations étaient en cours avec un consensus obtenu sur quatre points parmi les dix que comptait la plateforme, ce personnel décide de revenir à la grève. Ils menacèrent alors l’inspecteur régional de travail dans son bureau pour le contraindre, vainement, à établir le PV de non conciliation pour légitimer leur action.
Il faut noter que les grévistes, complètement démobilisé avaient hypothéqué la sécurité de la ville de Zouerate en abandonnant les installations de haute sensibilité,(centrales électriques, sondage , mine…) dont ils assuraient la sécurité.
Pourtant, ces agents ont bénéficié, au niveau de la MSP d’avantages multiples, notamment une augmentation de salaire de 10%. "Ces agents grévistes obstinés et manipulés par un syndicat local peu connu, ont oublié qu’ils bénéficient de salaires dépassant largement ceux de plus de 2500 autres agents de sécurité employés par la MSP", indique la société.
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Source :
Le Calame (Mauritanie)
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