30-01-2014 21:50 -

Le Directeur Exécutif Adjoint du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le mauritanien Ibrahima Thiaw, était àNouakchott la semaine dernière dans le cadre d’une visite de travail d’une durée de 5 jours.
Un voyage au cours duquel le responsable onusien a rencontré les autorités gouvernementales, les Organisations de la Société Civile, les partenaires au développement (techniques et financiers). Ces échanges ont porté sur le partenariat entre la Mauritanie et le PNUE, ainsi que les grandes préoccupations environnementales du continent africain, face à la lancinante question des changements climatiques.
Au terme de sa visite en Mauritanie, le Directeur Exécutif adjoint du PNUE a rencontré la presse en présence de la coordinatrice résident du Système des Nations Unies (SNU), Mme Coumba Mar Gadio.
Un briefing au cours duquel Mr Thiaw a abordé plusieurs sujets, tels que les nombreux avantages que pourrait offrir l’option résolue pour les emplois verts face aux difficultés de l’emploi traditionnel.
En fait, il s’agit d’un énorme potentiel à tirer de « l’usage des énergies renouvelables (centrales solaires) pour aider à résorber progressivement le déficit dans le domaine de l’électricité et permettre la multiplication des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ». Ces sociétés pourraient commencer à vendre le surplus de production d’énergie à la Société Mauritanienne d’Electricité(SOMELEC).
7 milliards de dollars de dégâts
Mais, le véritable point d’orgue des échanges entre le haut responsable onusien et la presse a été la question des inondations de l’hivernage 2013, qui obligé plusieurs milliers familles de Nouakchott à déménager. Un constat dont la première explication basique réside dans la situation géographique d’une capitale dont la plus grande partie est bâtie sur une zone « submersible, en dessous du niveau de la mer ».
A cette réalité, vient s’ajouter l’évolution des 50 dernières années : exode massif des populations rurales fuyant les effets de la sécheresse, poussée du volume d’eau potable grâce à la réalisation du projet d’approvisionnement de la ville, absence d’assainissement et d’un système d’évacuation des eaux usées….. L’interaction de ces différents facteurs a eu pour résultat les inondations de l’hivernage 2013.
Et la situation pourrait être pire au cours des prochaines années, avec les risques de submersible d’une partie de Nouakchott dont le coût des dégâts est évalué à une enveloppe astronomique de 7 milliards de dollars us par Mr Thiaw. La solution, prendre des mesures pour un véritable assainissement de la ville en mobilisant quelques dizaines de millions de dollars us.
Toutes les questions abordées au cours de cette visite renvoient à un plaidoyer à la fois pertinent et simple : la préservation de l’environnement est une condition d’un développement harmonieux et durable. Il faut absolument accélérer la cadence des négociations au niveau mondial en vue de trouver un accord sur les changements climatiques, car il s’agit d’un enjeu vital pour les pays les plus faibles, à l’image de l’Afrique.
Amadou Seck
Un voyage au cours duquel le responsable onusien a rencontré les autorités gouvernementales, les Organisations de la Société Civile, les partenaires au développement (techniques et financiers). Ces échanges ont porté sur le partenariat entre la Mauritanie et le PNUE, ainsi que les grandes préoccupations environnementales du continent africain, face à la lancinante question des changements climatiques.
Au terme de sa visite en Mauritanie, le Directeur Exécutif adjoint du PNUE a rencontré la presse en présence de la coordinatrice résident du Système des Nations Unies (SNU), Mme Coumba Mar Gadio.
Un briefing au cours duquel Mr Thiaw a abordé plusieurs sujets, tels que les nombreux avantages que pourrait offrir l’option résolue pour les emplois verts face aux difficultés de l’emploi traditionnel.
En fait, il s’agit d’un énorme potentiel à tirer de « l’usage des énergies renouvelables (centrales solaires) pour aider à résorber progressivement le déficit dans le domaine de l’électricité et permettre la multiplication des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ». Ces sociétés pourraient commencer à vendre le surplus de production d’énergie à la Société Mauritanienne d’Electricité(SOMELEC).
7 milliards de dollars de dégâts
Mais, le véritable point d’orgue des échanges entre le haut responsable onusien et la presse a été la question des inondations de l’hivernage 2013, qui obligé plusieurs milliers familles de Nouakchott à déménager. Un constat dont la première explication basique réside dans la situation géographique d’une capitale dont la plus grande partie est bâtie sur une zone « submersible, en dessous du niveau de la mer ».
A cette réalité, vient s’ajouter l’évolution des 50 dernières années : exode massif des populations rurales fuyant les effets de la sécheresse, poussée du volume d’eau potable grâce à la réalisation du projet d’approvisionnement de la ville, absence d’assainissement et d’un système d’évacuation des eaux usées….. L’interaction de ces différents facteurs a eu pour résultat les inondations de l’hivernage 2013.
Et la situation pourrait être pire au cours des prochaines années, avec les risques de submersible d’une partie de Nouakchott dont le coût des dégâts est évalué à une enveloppe astronomique de 7 milliards de dollars us par Mr Thiaw. La solution, prendre des mesures pour un véritable assainissement de la ville en mobilisant quelques dizaines de millions de dollars us.
Toutes les questions abordées au cours de cette visite renvoient à un plaidoyer à la fois pertinent et simple : la préservation de l’environnement est une condition d’un développement harmonieux et durable. Il faut absolument accélérer la cadence des négociations au niveau mondial en vue de trouver un accord sur les changements climatiques, car il s’agit d’un enjeu vital pour les pays les plus faibles, à l’image de l’Afrique.
Amadou Seck
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Source : RMI Biladi (Mauritanie)
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