La circulation dans la ville de Nouakchott est des plus difficiles depuis que les eaux de pluies ont envahi quelques rues essentielles de la cité, notamment au Ksar, à la Socogim PS et à Arafat.Il faut désormais plus d’une heure aux chauffeurs pour traverser les trois kilomètre de long de la Mougataa du Ksar. Pour cause, après les pluies, l’unique passage abordable est celui de l’aéroport.
L’avenue fraîchement construite, offre certes quatre voies parallèles ; seulement, empruntée par l’ensemble des résidents du nord de Nouakchott (Ksar, Dar Naïm, Teyaret…) , elle ne parvient pas à contenir tout le monde.
C’est ce qui y provoque des bouchons à longueur de journée qui s’étendent parfois sur plus d’un kilomètre obligeant les chauffeurs à rester au volant de leur voiture pendant plus d’une heure.
Autre lieu, autre embouteillage, celui-ci de taille ! Il s’agit de ces milliers de voitures qui s’entassent le long de la journée au carrefour Madrid. Point névralgique de la capitale par lequel transitent les voyageurs de la route de l’Espoir, ceux en provenant ou au départ pour Rosso ou le Sénégal, le carrefour Madrid constitue depuis les dernières pluies, l’unique voie d’accès vers le centre ville pour l’ensemble des résidents de Toujounine, Arafat, Dar Naim, Ryadh, Socogim PS,El Mina.
Le trafic y est dense de jour comme de nuit et offre aux nouveaux éléments du Groupement Général de la Sécurité Routière (GGSR) bien du travail. Pas moins de cinquante agents s’y relaient en effet du matin au soir. Des records de bouchons y ont été enregistrés la semaine dernière avec une file de voitures qui s’étend sur 2 kilomètres, et une heure d’attente moyenne de deux heures de temps !
Ahmed B.
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