lundi 30 septembre 2013

Mauritanie - dialogue pouvoir/opposition: "La rencontre était cordiale et sérieuse " Ould Maham


ALAKHBAR (Nouakchott)- Le député de la majorité présidentielle mauritanienne Sidi Mohamed Ould Maham a qualifié de "fructueuse et cordiale » la première rencontre dans le cadre du dialogue politique entre cette majorité et la Coordination de l'Opposition Démocratique, entamée lundi à Nouakchott.

 « La rencontre est de manière générale fructueuse et cordiale. Nous sommes engagés dans ce dialogue à cœur ouvert. Et nous  sommes prêts à échanger de manière positive. Par conséquent, nous espérons des résultats satisfaisants.  Qu’importe maintenant  le temps que cela prendra », a-t-il dit en s’adressant  à la presse quelques minutes après le début de la rencontre qui se déroulait à huis clos au centre international des conférences.


Les concertations ont été lancées en présence de la délégation de la majorité conduite par Mohamed Yahya Ould Horma, ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement et de celle de la Coordination de l'Opposition Démocratique (COD) dirigée par Mohamed Ould Maouloud, président du parti de l’UFP. 

Rosso: Les travailleurs de la société Grands Domaines de Mauritanie (GDM) en grève


ALAKHBAR (Nouakchott)- Les travailleurs de la société Grands Domaines de Mauritanie (GDM), à Rosso, observent, depuis le mercredi 25septembre, une grève générale, suite à l’expiration du délai de préavis de grève déposé deux semaines auparavant, selon un communiqué de la CGTM. 

Les grévistes réclament, entre autres, le rappel de la prime d’ancienneté de l’ensemble de personnel embauché depuis 2004, la signature des contrats de travail, l’affiliation des employés à la CNSS, l’établissement des bulletins de paie, la fourniture des tenues du travail, le paiement des indemnités de congé, de la prime de panier et la majoration des heures supplémentaires, selon le communiqué.

La société qui emploie plus de 50 travailleurs, tous des mauritaniens, a procédé au recrutement de 16 travailleurs sénégalais pour remplacer les grévistes, a dénoncé le communiqué. 

A noter que la GDM est une filiale du Groupe Français « Compagnie fruitière » qui exploite la banane sur 42 hectares à Rosso (Sud de la Mauritanie). 

Le journalisme une profession exposée et orpheline


Le journalisme une profession exposée et orpheline
Depuis plus d’une décennie la presse surtout indépendante a connu un essor fulgurant avec l’avènement de la démocratie. La presse écrite (journaux quotidiens hebdo et bi hebdomadaires) et audio (Radio FM) et télévisions privées a enregistré une explosion surprenante favorisée par l’ouverture des maisons d’éditions et de centres de publication. 

Nos plumes se sont alors multipliées et nos langues diluées. L’actualité est reprise, façonnée, transformée colorée et, selon les goûts et les besoins du moment, revue et « corrigée ». Nous sommes tous devenus journalistes, hommes de presse, correspondants et envoyés spéciaux.

Malheureusement, dans bien de cas, la profession est charcutée, violée, écartelée et offerte aux excès, aux caprices des uns et des autres, aux mépris de ses principes, de son éthique de sa mission, et de sa souveraineté.

Les hommes politiques soucieux de couvrir leurs arrières créent de toutes pièces des organes de presse qui leur assurent la propagande de leurs programmes et l’obtention d’un bon lectorat. Nous assistons alors à une guerre interne au sein même de la grande famille des journalistes : la même information est colportée, détournée, interprétée.

Des institutions et autres organisations réussissent leur portrait à travers la presse. Les consciences sont achetées lorsqu’elles ne sont pas proposées, les offres de services de plumitifs se multiplient. La corruption, le détournement des deniers publics, l’injustice, l’arbitraire sont couverts par les mercenaires de la plume au service des politiciens véreux, des fonctionnaires malhonnêtes et des arrivistes. 

Face à cette situation de plus en plus grave et dont les tentacules s’étendent partout, il est plus que jamais impérieux de définir le journalisme et le journaliste et de rappeler la mission première de la presse et de ses organes. 

En réalité l’activité du journaliste est régie par des règles qui s’appliquent à tous les médias et à tous les journalistes. Le journaliste obéit à des règles déontologiques dont l’interprétation est sujette à polémique. Le journaliste confirmé se doit de respecter un principe d’objectivité, en faisant la différence entre les faits et son interprétation personnelle des faits. 

Chez les journalistes, il est pratiquement impossible de parvenir à une objectivité totale dans le traitement de l’actualité. L’urgence de la publication, la complexité des faits traités, l’absence d’expertise ne permettent pas de garantir l’objectivité absolue des informations divulguées. C’est pourquoi les journalistes sont tenus de collecter, rassembler, vérifier et commenter des faits pour les porter à l’attention du public à travers les média.

Le journalisme est parfois appelé « quatrième pouvoir » pour le rôle de transparence qu’il est censé avoir au sein d’une démocratie. C’est pourquoi des règles éthiques ont-elles été mises en place pour limiter les dérives. Le journaliste doit être totalement indépendant de tout pouvoir politique, idéologique ou économique, et loin de tout intérêt particulier ou partisan.

D’une manière générale, les principes de l’éthique journalistique peuvent s’exprimer de la manière suivante : la première mission du journalisme est la recherche de la vérité. La première loyauté du journaliste s’exerce envers les citoyens. Le journalisme est d’abord une discipline de vérification.

Le journaliste se doit de faire preuve d’indépendance vis-à-vis des thèmes et des personnes qu’il évoque. Il n’existe pas de journalisme sans exercice de la conscience personnelle. Mais qui est journaliste dans toute cette nébuleuse de plumitifs et d’éducateurs de société ?

Un professeur de journalisme écrit à propos du journaliste ceci : « le journaliste doit pouvoir : publier une information de qualité, défendre la liberté de l’information, respecter les personnes, promouvoir la liberté d’expression ; renforcer les valeurs qui fondent la démocratie, faire preuve d’équité, pour considérer tous les citoyens égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, ne pas user de méthodes déloyales ».

Le journaliste peut être spécialisé dans un domaine particulier, comme le journalisme politique, sportif, scientifique, mondain, etc. Le journalisme d’investigation traite les faits dont la collecte peut être entravée par des tiers intéressés à leur non-divulgation, ou que le sujet étudié réclame un travail de recoupement long et complexe. Les faits récents constituent l’actualité.

Le journalisme d’actualité concerne principalement la radio, la télévision, la presse écrite quotidienne. Il relate les événements récents. Les journalistes cherchent à obtenir les informations en exclusivité (appelées scoop dans le jargon du métier). 

Le grand reportage consiste à mener une enquête en profondeur lors des guerres ou des grands événements historiques. Il est généralement considéré comme l’activité la plus noble du journalisme. En théorie toujours, le journaliste/le média peut bien sûr être engagé : il doit alors respecter toujours les faits, viser l’intérêt général et exposer clairement les termes de son parti pris..

Je retiens à la lecture de cette définition du journalisme et du journaliste, que force est de constater que nos petites plumes feraient mieux de s’assécher, ou alors de se conformer aux principes de la profession, si nous voulons être dignes de confiance d’un lectorat au bord de l’intoxication, et qui ne croit plus à rien.

Un grand bravo à ces hommes et à ces femmes de la presse, engagés et bravant les menaces, les assassinats, les intimidations et les tentatives multiples de corruptions, occupés à exercer contre vents et marées leur profession de défenseurs de la liberté d’expression au service de la démocratie réelle et la culture de la paix sociale.

Mohamed Ould Sidi Mohamed (Moydidi). 
Tél : 622 31 36 Nouakchott – Mauritanie

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Adnane Yacine et Houeida Taha Moutawali : Deux regards croisés sur la Mauritanie qui font le Buzz chez les Facebookers arabophones mauritaniens


Adnane Yacine et Houeida Taha Moutawali : Deux regards croisés sur la Mauritanie qui font le Buzz chez les Facebookers arabophones mauritaniens
Les Internautes mauritaniens de culture arabophone ont été nombreux à réagir, certes différemment, à deux articles critiques écrits par un Marocain et une Egyptienne à la fin de leur visite en Mauritanie.

Ayant séjourné, à des périodes et à des occasions différentes dans la capitaleNouakchott, ils ont jeté sur cette ville, un regard non condescendant que certains lecteurs arabophones, piqués au vif dans leur orgueil, n’ont pas spécialement apprécié.

Adnane Yacine, poète, nouvelliste, et journaliste animateur d’une émission culturelle (dont il est le concepteur) à la première chaîne de télévision marocaine, était de passage à Nouakchott il n’y a pas longtemps (courant septembre 2013) pour animer un atelier pour les journalistes maghrébins sur les techniques de débat à la télévision. 

De retour chez lui, il a couché sous la forme d’un article dans un blog, ses impressions sur son périple mauritanien. Et l’aventure commencera selon lui dès l’aéroport Mohamed VI de Casablanca, où il note la non présence d’un comptoir ou d’une représentation de la compagnie Mauritania Airlines, mais surtout l’absence de toute référence sur le vol qu’il devait prendre, et qui était complètement ignoré par les tableaux géants qui affichaient les départs et les arrivées.

Puis, il raconte son arrivée à l’aéroport de Nouakchott, son accueil au salon d’honneur, et l’âne gambadant qui l’accueillit à la porte de sortie. Il s’est dit par la suite stupéfait tout au long du chemin le menant vers son hôtel, par l’absence de véritables routes, décrivant les goudrons cabossés, les flaques d’eau nauséabondes, l’absence de toute chaussée.

Sa première description de l’homo mauritanicus commencera, selon lui, lors de la première journée de cours. Il dira dans un style simple, amusant et sans équivoque, que sa première impression est que l’homo mauritanicus aime le bavardage à deux, les conversations téléphoniques en plein cours. Il dira même avoir interrompu à deux reprises ses interventions, le temps qu’une demoiselle réponde à ses appels. 

Gênée, rapporte-t-il, cette dernière finira par fermer son portable. Il n’omettra pas de mettre en exergue la fierté affichée par ses confrères face aux avancées enregistrées par la Mauritanie dans le domaine de la liberté de presse, même dans un pays où il n’existe aucun institut de journalisme et où certains qui se sont formés dans le tas n’ont même pas le baccalauréat, fera-t-il remarquer. 

Adnane Yacine dira s’étonner pour un pays aussi poissonneux que laMauritanie, que les citoyens se saignent à peser des kilos de viande rouge alors qu’il existe une bonne chaire blanche protéinée. Et de faire la remarque qu’en visitant le Port de Nouakchott, qu’il dit être dans un lamentable état, il a compris pourquoi les populations se détournaient des belles dorades et autres spécimen de poisson.

Pour Adnane Yacine, en dehors de l’hôtel géré par des Marocains, la vie àNouakchott n’existe simplement pas, autre que sous forme de poussière, de sable, de squats, sans rue, sans trottoirs, sans salle de cinéma, ni de théâtre. 

Il se demandera même pourquoi Nouakchott ne ressemblerait pas, non à Rabat, Casablanca, ou Marrakech, mais à Läayoune, l’une des dernières possessions sahraouies du Maroc, en décrivant ses vastes avenues, comme l’Avenue Mekkaavec ses animations la nuit, ses espaces asphaltées, ses restaurants chics, sa propreté, son Palais des Congrès qui s’ouvre sur une vaste esplanade…Bref, les signes d’une cité qui méritent selon lui d’être appelée cité, bien que, ajoutera-t-il,Läayoune compte des bidonvilles qui le rendent honteux. 

Mais au moins, des équipements collectifs, un centre propre, animé, tout commeDakhla, avec ses belles avenues, sa belle corniche, ses hôtels qui donnent sur la mer, ses assemblées populaires nocturnes. Rien de tout cela, dira-t-il àNouakchott, cette capitale d’un pays frère pour lequel il dit vouer le plus grand amour ainsi qu’à son peuple, soulignant la qualité de son élite intellectuelle et poétique, la gentillesse, l’hospitalité et la simplicité de ses populations. Mais pour lui, la sentence est sans appel, Nouakchott n’est pas une cité, au sens moderne du terme.

L’article de l’Egyptienne, Houeida Taha Moutawali, ingénieur en télécommunication, est plus dur, plus sarcastique, comme le montre le titre qu’elle a donné à son pamphlet sur la Mauritanie et surtout sur Nouakchott et qu’elle a intitulé : «Ma première visite en Mauritanie et la dernière ! » 

Elle y raille tout, l’aéroport à l’asphalte crevassé, à l’obscurité terrifiante, sans service bus pour transporter les passages de l’avion à la salle des enregistrements, avec ses insectes qui lui donnèrent l’envie de retourner illico presto à l’appareil qui venait de la déposer. 

Des rues non éclairées, des avenues absentes, sablonneuses, poussiéreuses et sales, des goudrons crevassées sans trottoirs ni promenades, une architecture moyenâgeuse qui lui rappellerait des écrits antiques…

Ce qui la poussa à demander les sources de revenu du pays à son mentor, un Mauritanien, docteur en droit qui l’accompagnait, et qui l’aurait averti dès l’aéroport de Casablanca qu’elle devait faire ses adieux à la civilisation, parce qu’elle allait «plonger bientôt dans la bédouinité !»

Selon elle, ce docteur est l’un des rares hauts diplômés de Mauritanie, un pays qui en compterait peu selon elle, et où l’analphabétisme frapperait plus de 60% de la population, et elle cite l’Unesco. A ses yeux, la plus belle bâtisse àNouakchott est la mosquée saoudienne bâtie et financée par Riad, décrivant les habitats de Nouakchott, comme un ensemble de mansardes, de huttes, qui ne répondent à aucun plan urbanistique, mais au hasard d’une implantation anarchique.

Ses exagérations vont plus loin, lorsqu’elle parle de bédouinité qui suinte dans tous les compartiments de la vie architecturale de la ville, la poussant même à demander si ce pays a des ressources. Une fois renseignée sur les richesses de la Mauritanie,, elle se dira alors étonnée que pour un pays assis sur un tel tas de richesse, ses trois millions d’habitants puissent connaitre une telle misère.

La seule fierté qu’elle dit avoir relevé lors de son périple mauritanien, c’est la femme mauritanienne et son autorité, mais aussi son statut qui ferait pâmer de jalousie, dira-t-elle, toutes ses sœurs du monde arabe.

Ces deux articles ont provoqué des rivières de protestation. La toile, côté écrits arabophone en Mauritanie, a littéralement explosé. Certains ont réagi avec violence et d’autres ont trouvé normal que Nouakchott puisse inspirer tant de sarcasme à ses visiteurs. 

Cette flagellation, que certains ont même qualifié d’autoflagellation car provenant de cousins et de frères, doit au contraire selon eux fouetter l’orgueil des Mauritaniens, surtout son élite et ses décideurs pour qu’enfin ils jettent les bases d’un véritable développement. Il en va de la dignité du peuple mauritanien, car les autres ne nous jugeront que selon la qualité de nos villes et de nos vies. 

Alors, le débat est lancé chers Internautes francophiles, à qui je n’ai pourtant rapporté que quelques bribes des deux longs articles écrits pat Yacine Adnane etHoueida Taha Moutawali 

Aidara Cheikh

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dimanche 29 septembre 2013

الأخبار تنشر أسماء وفود المنسقية والحكومة للحوار


رئيس فريق الأغلبية المحاور محمد يحي ولد حرمه(الأخبار- أرشيف)
رئيس فريق الأغلبية المحاور محمد يحي ولد حرمه(الأخبار- أرشيف)
الأخبار(نواكشوط) قال مصدر مطلع للأخبار، إن أولى جلسات الحوار الوطني بين الحكومة ومنسيقة المعارضة ستنطلق رسميا اليوم الأحد، بحضور ممثلين عن الطرفين.

وقد أعلنت الحكومة عن وفدها المحاور برئاسة وزير الاتصال ونائب رئيس حزب الاتحاد من أجل الجمهورية الحاكم محمد يحي ولد حرمه، فيما ضم الوفد في عضويته، رئيس حزب الفضيلة عثمان ولد الشيخ أبي المعالي، والنائب البرلماني الخليل ولد الطيب، والنائب محمد ولد محم، بالإضافة إلى القيادي بالأغلبية بابكر سيلي.

كما أعلنت منسقية المعارضة عن وفدها المحاور برئاسة رئيس حزب اتحاد قوى التقدم محمد ولد مولود، فيما ضم الوفد رئيس حزب المستقبل محمد ولد بربص، ورئيس اللجنة السياسية بمنسقية المعارضة أحمد ولد أفظل، والقيادي بالمنسقية با ممدو آلا صال، بالإضافة إلى القيادي المعارض سيدي ولد الكوري.

وأنهى قادة المنسقية في وقت متأخر من مساء أمس اجتماعهم المحضر للحوار، والذي أعلن في نهايته عن تشكيل الفريق المحاور للمنسقية.

Mauritanie: Convocation d'une session parlementaire extraordinaire lundi


ALAKHBAR (Nouakchott) – La Présidence de la République mauritanienne a convoqué une session parlementaire extraordinaire lundi 30 septembre 2013. 

L'ordre du jour est relatif à des projets de lois concernant essentiellement l’élection des députés à l'Assemblée nationale. 

Seront également débattus des sujets relatifs à la coopération entre la Turquie et la Mauritanie et au garde-côte.

Nouakchott aurait poussé les rebelles maliens à se retirer des négociations avec Bamako


Alakhbar(Nouakchott)- Les autorités mauritaniennes auraient poussé les rebelles de l'Azawad (Nord Mali) à claquer la porte des négociations avec le gouvernement malien, a confié une source bien informée à Alakhbar.

"Le retrait surpris de ces mouvements du dialogue avec les autorités maliennes pendant que Bamako faisait des concessions, ne s’explique que par une volonté extérieure hostile  à l'avancement  des négociations", souligne notre interlocuteur.

Selon la source, en procédant ainsi, Nouakchott adresse ce message "silencieux" au nouvel homme fort du Mali, Ibrahim Boubacar Keita : « Il y  aura ni paix, ni stabilité au Nord Mali sans la bénédiction de  la Mauritanie ».

« Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, agacé par le refus des autorités  maliennes d’un déploiement de troupes mauritaniennes, dans le cadre de la Munisma, sur la frontière entre les deux pays, joue les trouble-fêtes au Mali, en s'appuyant sur ses relations avec les mouvements rebelles maliens ».

Mais la source d'Alakhbar, estime que Nouakchott a choisi un mauvais moment pour créer une brouille diplomatique avec Bamako. "Ce dernier jouit d'un soutien régional et international. Difficile alors de régler maintenant des  comptes avec les autorités de Bamako ".

Aussi, la source estime que c’est un pari perdant pour le gouvernement mauritanien de miser sur des rebelles affaiblis par des querelles intestines et qui ont  perdu leur superbe par rapport à l’armée malienne qui les a récemment infligés des pertes dans leur propre bastion.

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable en action d’évacuation des eaux à SOCOGIM PS


Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable en action d’évacuation des eaux à SOCOGIM PS
[PhotoReportage] - Pour la huitième journée consécutive, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable s’investit dans une œuvre de génie environnemental visant à ouvrir les voies et évacuer les eaux par l’élimination des flaques et mares d’eau générées par les dernières pluies au niveau du quartier deSOCOGIM PS situé au centre de la capitale.

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable qui agit dans le cadre des mesures de réponse et sur la base d’une approche programmée en partenariat avec la coopération technique allemande, se mobilise sur un périmètre dit prioritaire sectorisé en quatre zones où une cellule permanente a élu domicile dans le quartier au voisinage du commissariat de Police et où la structure de coordination mise en place suit le déroulement des opérations et relaye l’information.

Dans une récente évaluation, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a constaté l’utilisation d’une quantité de 438 rotation de citernes de vidange, soit un volume de 5938 tonnes et de 157 camions de sable pour venir à bout de la saturation des sols et permettre d’ouvrir les voies aussi bien pour les piétons que pour les moyens de transport.

Dans ce même contexte, l’opération de surveillance et de vérification a permis d’identifier l’existence de 52 robinets défectueux drainant en continu de l’eau dans les maisons du célèbre quartier bâti sur financement de l’Arabie Saoudite. Aussi, sur les 144 familles recensées et ayant quitté le quartier avant les pluies, plusieurs commencent à revenir progressivement.

L’action menée par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a déjà permis à la date d’aujourd’hui d’ouvrir 11 ruelles transversales et 5 axes principaux. Le calendrier des opérations comprend l’ouverture de plusieurs axes et artères principales desservant plusieurs infrastructures culturelles, sportives et éducatives au niveau du quartier SOCOGIM PS où loge une communauté avoisinant les sept mille personnes. 

Rappelons que l’ensemble des opérations en question ont été supervisés de près par le Ministre Amédi Camara qui s’est déplacé entre les différents sites avec ses collaborateurs et a appelé les habitants de la SOCOGIM à s'assurer de la fermeture des robinets se trouvant dans les maisons abandonnées pour éviter que la situation se complique davantage.
Avec Cridem, comme si vous y étiez...


La première artère ouverte suite aux opérations du MEDD


Moniteurs du MEDD en briefing avec Nour, relayer l’information est un impératif


Pompage non stop sous l’œil vigilant d’un moniteur du MEDD


Ecoles Koumbelli et Cellule du MEDD : une synergie pour un SOCOGIM assaini


Engins du MEDD en action à l’extrémité est de la zone d’intervention


Rue ouverte dans la zone nord


L’apport de sable a été minutieusement calculé


Un SOCOGIM PS sans eau, c’est possible !


L’approche MEDD allie sable et tout venant pour des voies sures




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Source : MEDD

'Notre gouvernement a opté pour une ferme politique d'enseignement et oeuvré pour une vie digne à tous les citoyens' déclare le ministre des affaires étrangères


'Notre gouvernement a opté pour une ferme politique d'enseignement et oeuvré pour une vie digne à tous les citoyens' déclare le ministre des affaires étrangères
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération M. Ahmed Ould Teguedy a déclaré que le gouvernement mauritanien sur instructions suivies du Président de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz a opté pour une ferme politique d'enseignement commençant par la généralisation de l'enseignement primaire obligatoire; le renforcement du secondaire et sa modernisation et la gratuité de l'enseignement supérieur et la diversification de ses filières.

Le ministre a, dans un discours prononcé devant la 68ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, indiqué que la Mauritanie, consciente des défis auxquels les pays en développement en général font face et œuvrant à réaliser les objectifs du millénaire pour le développement, en particulier dans le domaine de la santé, a mobilisé une part importante de son budget pour ce secteur vital et mis en place des programmes nationaux de lutte contre les endémies comme le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Et soutenant cette orientation, poursuit-il, 4 nouveaux hôpitaux ont été réalisés et équipés dans certaines zones du pays en plus de la construction de 70 dispensaires présentant les premiers soins et d'un hôpital d'oncologie considéré comme l'un des plus modernes de la sous région. 

Le secteur de la santé s'attelle également à coordonner avec certaines institutions spécialisées des Nations Unies pour organiser des campagnes permanentes de vaccination des enfants de moins de 5 ans. 

Le ministre a ajouté: nous nous fondons en Mauritanie comme la plupart des pays en développement, sur les marchés extérieurs pour l'exportation de nos besoins, ce qui alourdit les charges sur notre balance de paiements et rend ces denrées que nous importons tributaires de l'instabilité de ces marchés.

Conscient de cette situation, le gouvernement a opté pour une politique économique visant à atténuer les effets de ces facteurs extérieurs. Dans le domaine agricole, cette politique a contribué à rendre disponible 60% des besoins du pays en riz et 37% en céréales. De même l'introduction de la culture du blé a commencé à donner de bons résultats. Dans ce même cadre, le pays a commencé un projet de culture de la canne à sucre pour rendre disponible localement cette denrée essentielle.

D'une manière générale, le gouvernement a œuvré dans tous les secteurs à favoriser une vie digne à nos citoyens. Dans cette perspective, une zone franche a été créée dans la ville de Nouadhibou, capitale économique et 3ème ville du pays au plan démographique, ce qui va en faire un pôle économique important dont les effets se répercuteront sur la zone et le pays tout entier.

Pour renforcer la bonne gouvernance et lutter contre la gabegie, l'inspection générale de l'Etat et la cour des comptes ont été redynamisées depuis l'avènement au pouvoir du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, ce qui a contribué à restituer au trésor public des sommes importantes. 

A cela s’ajoute l'option de la transparence en matière de recrutement des fonctionnaires à travers l'organisation de concours donnant des chances égales à tous (tout en garantissant l'égalité entre les sexes) ouvrant ainsi un nouvel espoir aux jeunes, ce qui ne manquera pas de relever le niveau scientifique dans le pays et tourner le dos définitivement à l'époque de l'"interventionnisme" et du népotisme.

En matière de politique étrangère, le ministre a souligné que la Mauritanies'attachera à favoriser les relations de bon voisinage, de non intervention dans les affaires intérieures des Etats, constantes de notre politique extérieure.

C'est pourquoi à travers notre espace maghrébin, notre ancrage arabe et africain et notre sentiment de responsabilité vis à vis des questions internationales, nous œuvrerons à propager une culture de paix, à encourager le dialogue et la concertation à recourir à la logique de la sagesse et à dynamiser le rôle de notre diplomatie en tant qu'outil pour régler les conflits et mettre fin aux guerres. 

Dans ce cadre, dit le ministre, SEM. le Président de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz a consenti des efforts soutenus alors qu'il était à la tête du conseil de la paix et de la sécurité en Afrique afin de régler certains conflits dans le continent comme ceux de Côte d'Ivoire, de Libye et du Mali et continue à le faire. 

De même sa présence dans les sommets de la sous région ainsi que dans les conférences internationales était également de nature à jouer un rôle remarquable dans le renforcement de la paix et de la sécurité dans le monde. 

Le ministre a évoqué, en outre, le fait que la zone du Sahel africain fait face depuis quelques années à l'extension des réseaux du crime organisé transfrontalier dans toutes ses formes: trafic des stupéfiants, des armes et des hommes, immigration clandestine et rapt des otages.

Dans ce cadre, notre pays renouvelle son appel à la communauté internationale pour appuyer les pays de cette région pour faire face à ce phénomène qui a menacé dans son existence récemment un Etat indépendant membre desNations Unies, ce qui montre que les pays du Sahel ne peuvent affronter seuls ce danger.


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mercredi 25 septembre 2013

Sidi Ould Zeïn à la justice : Un clin d’œil à l’opposition ?


Sidi Ould Zeïn à la justice : Un clin d’œil à l’opposition ?
La nomination de Sidi Ould Deh Ould Zeïn au ministère de la Justice, un poste de souveraineté, est considérée, par certains observateurs, comme un clin d’œil à l’opposition démocratique qui critique la subordination des magistrats à l’exécutif.

De fait, ce banquier qui dirigeait, jusqu’à sa nomination, le comité national de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) est un homme ouvert, doté de solides relations dans le milieu politique et la société civile, particulièrement les organisations de défense des droits de l’Homme, parmi lesquelles il compte de grands amis. 

Des relations qu’il pourrait capitaliser pour accomplir sa nouvelle mission, dans un département où il est néophyte. Si l’on en croit divers analystes et autres proches, Sidi Ould Zeïn est un homme de principes qui n’accepterait, pour rien au monde, de les sacrifier. 

Grand bosseur, l’homme s’est quasiment mis au travail en premier, réunissant son staff pour une prise de contact, sitôt après la passation de service, mercredi. Il n’aura certainement pas la tâche facile, en cette année électorale.

C’est d’ailleurs pour faire face à ce challenge qu’il aurait été appelé à ce département, histoire de secouer un peu le mammouth. « Carte blanche ! », lui aurait confié le président de la République. Quoiqu’il en soit, Sidi aurait déclaré à certains qu’il ne toucherait à rien, avant l’audit du département. 

Information crédible ou simples supputations ? L’avenir nous le dira. Mais on peut se demander, en attendant, quel pou a-t-on bien pu trouver sur la tête d’Abedine Ould Kheïr… Il aurait, dit-on, déclaré que les esclavagistes impliqués dans le dossier Noura seraient arrêtés et ce serait justement cette affaire qui l’aurait emporté.

Tidjikja, la nomination de Sidi Ould Zeïn est bien perçue. Le geste du pouvoir est considéré comme une ouverture vers ses grands amis du parti ADIL, notamment Moustapha Ould Hamoud, Didi Ould Biyé, anciens ministres,Mohamed Ould Biha, actuel maire de Tidjikja, et Bouh Ould Tar, cadre de l’UPRchargé de mission au ministère des Finances.

Sidi jouera-t-il un rôle de médiateur, entre ses amis et le pouvoir ? Wait and see. Il pilote, en tout cas, le groupe UPR de Tidjikja, avec ses cousins Sidi Ould Didi etDih Ould Zeïn et compte de bonnes relations dans les grands ensembles duTagant

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Mauritanie : la BCM annule son concours de recrutement pour irrégularités (Source informée)


Mauritanie : la BCM annule son concours de recrutement pour irrégularités (Source informée)
L’épreuve de Comptabilité générale au concours de recrutement organisé par la BCM a été annulée après disparition des copies des 55 participants, a appris Alakhbar de source informée.

La Banque Centrale de Mauritanie a par ailleurs annoncé la reprise de l’épreuve le samedi 5 octobre prochain. La source a ajouté que toutes les copies étaient remises au jury avant l’annonce de leur disparition. 

D’autres irrégularités ont été constatées, ont rapporté des témoins à Alakhbarqui citent l’exemple d’une influente personnalité s’arrangeait pour faire passer deux de ses proches parents.

Une enquête est ouverte pour élucider toutes ces irrégularités et les circonstances de la disparition des copies.


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Loupe du Jour : Prendre le train de la Ceni en marche ou rater le départ !


Loupe du Jour : Prendre le train de la Ceni en marche ou rater le départ ! Pendant que les concertations politiques reprennent cette fois en ordre dispersé entre le PM et les partis de la COD de manière individuelle, la Ceni elle, n’a pas daigné jouer au chrono bloqué sans prêter la moindre attention à ce qui se passe comme si elle veut éviter de s’impliquer dans les affaires des politiques et faire comme si tout était normal ...

La commission électorale nationale indépendante a annoncé dans l’ordre les dates de dépôt des listes candidates aux prochaines élections municipales et législatives conformément au timing déjà fixé.

Ce qui signifie juridiquement et techniquement que le déroulé des opérations a commencé en amont. Ce n’est plus qu’une question de formalités pour lancer le processus.

Pouvait-il en être autrement malgré les nouvelles discussions très avancées qui vont déboucher très probablement sur des accords significatifs entre les acteurs de la classe politique sur une éventuelle participation aux votes.

Si d’ici la clôture des listes, rien n’est conclu de façon positive, le report des élections resterait improbable et la porte sera fermée aux partis qui n’auront pas fait acte de dépôt de candidatures. L’intervalle est donc très réduit pour que les parties engagées dans ce dialogue ne campent pas longtemps sur leurs positions. Il va falloir à tout prix mettre à profit le temps restant pour prendre le train de la Ceni en marche sinon rater le départ.

Dés lors où la locomotive commence à siffler ! Dans les coulisses, les partis de la COD seraient au travail au sein de leurs directoires politiques pour préparer le terrain à une éventuelle participation.

Des candidatures seraient en préparations en vue de choisir les bons chevaux de course. Du côté de la majorité notamment de l’UPR, les réglages de dernière minute n’ont pas encore remis de l’ordre dans les structures locales où les divergences sont très marquées au sujet des choix opérés.

L’autre obstacle de taille qui pourrait avoir des retombées sur les élections se rapporte aux inscriptions au Ravel qui se font encore à la trottinette. Les mauritaniens sont occupés à lutter contre les eaux de pluies qu’à aller s’inscrire ou retirer leurs cartes d’identité.

Il y a donc une faible marge de manœuvre entre les dates indiquées par la Ceni et les dispositions générales à prendre en vue de rendre opérationnel l’ensemble du processus. Les cartes à jouer sont donc nombreuses pour que les uns et les autres continuent à trainer leurs divergences sans fin.

Le pouvoir sait qu’il file du mauvais coton en allant aux élections sans une grande partie de la classe politique. Sa stratégie se situe à deux niveaux. D’une part donner à la Ceni toute la latitude de mettre en marche son calendrier tout en laissant ouverte la porte du dialogue avec la COD.

D’autre part le pouvoir joue sur le temps pour obliger les autres partis hésitants à changer de position pour ne pas se disqualifier. C’est par ce manège bien huilé que la COD est en passe de lâcher du lest sous la pression de la machine de la Ceni . A l’idée que désormais le dialogue se fait par parti isolé, on serait tenté de dire que le pouvoir a réussi à briser la coalition en traitant au cas par cas les partis.

La Ceni serait donc utilisée comme l’arme de pression pour faire bouger les choses. Maintenant qu’elle a annoncé officiellement les dates , elle met tout le monde devant le fait accompli. C’est là un argument de poids pour justifier d’une impossibilité de repousser loin ses dates au cas où une décision politique viendrait à le faire. Dans tous les cas de figure la Ceni aura donné un coup de semonce pour faire sentir sa présence. Mais on attend de voir si elle va gagner le tour !

Cheikh Tidiane Dia


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Quand Biram Ould Dah son l’INAD-MC défendaient les acquis démocratiques de Ould Taya


Quand Biram Ould Dah son l’INAD-MC défendaient les acquis démocratiques de Ould Taya M. Biram Ould Dah ould Abeid, je vois que vous ne résistez pas à la tentation de « tuer le père » pour exister. Malgré les initiatives de bonne volonté, malgré la mansuétude dont Messaoud fait preuve à votre égard, vous n’arrêtez pas de vous en prendre à lui chaque fois que vous avez l’occasion de cracher votre venin dans un micro.

Mais vous poursuivez un fantôme. Si vous avez le courage de vous prononcer aujourd’hui c’est parce que des gens comme Messaoud Ould Boulkheir ont sacrifié leur vie pour que des gens comme vous puissiez être libres. Vous pouvez remuer ciel et terre mais vous n’atteindrez pas Messaoud Ould Boulkheir à la cheville.

A vous entendre, personne n’a rien fait avant vous. C’est comme si la lutte pour la libération des hratines n’a commencé que depuis que Biram s’est réveillé en 2008 !

Depuis que vous avez fait irruption sur la scène médiatique en Mauritanie, vous vous êtes spécialisés dans la surenchère, l’entourloupe, l’amalgame et la théâtralisation outrancière. Mais votre zèle n’a pour seul objectif que de cacher votre compagnonnage coupable avec le régime le plus sanguinaire que la Mauritanie ait jamais connu. Malgré vos dénégations, je vais vous rafraîchir la mémoire.

Contrairement à ce que pensent beaucoup de Mauritaniens qui ne vous connaissent que depuis 2008, IRA n’est pas votre première Initiative. Sous le dictateur Ould Taya, vous étiez à la tête d’une organisation obscure dénommée Initiative pour la Défense des Acquis Démocratiques – Mouvement Citoyen (IDAD-MC).

Après la seconde tentative de prise du pouvoir par les Cavaliers du Changement, vous avez publié un communiqué dans lequel vous écriviez, je cite (y compris avec les fautes)

« Il est maintenant claire, qu’une frange de notre élite politique et militaire privilégiée sur les plans social, matériel, politique et militaire, a tendance à s’inscrire en faux, et par la violence aveugle et destructrice, au grand projet de modernisation sociale, politique et économique conduit par le Président de la République Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya » fin de citation.

Ce communiqué, vous le savez et les archives existent, vous l’avez publié le 15 aout 2004. Dans la foulée, vous aviez fait une déclaration à la télévision mauritanienne toujours pour apporter votre soutien « à son excellence Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya, père de la démocratie mauritanienne, grand bâtisseur… »

Et ceux qui vous connaissent et qui connaissent vos pérégrinations savent qu’avant de poser votre baluchon sur la juste lutte des hratines contre l’esclavage, vous aviez essayé de tirer du système tout ce que vous pouviez lui soutirer.

Vous avez suivi Zein Ould Zeidane pendant sa campagne et vous avez fait des mains et des pieds pour aller à la Commission Nationale des Droits de l’Homme. En réalité vous ne vous êtes radicalisé que quand vous avez échoué à obtenir le poste que vous convoitiez.

Biram, vous êtes un danger pour les militants sincères parce que vous ne vivez que de l’imposture, du mensonge, de la brutalité, de la menace, de l’invective. Les journalistes, les opposants, les militants des droits de l’homme qui mangeaient la poussière quand vous fricotiez avec Ould Taya sont tous aujourd’hui vos cibles préférées.

Comment voulez-vous que les personnes conscientes et qui tiennent à la liberté n’aient pas peur de vous? Vous présentez tous les signes d’un futur tyran si jamais (mais Allah sait ce qu’Il fait) il vous arrivait d’avoir un minimum de pouvoir.

Expliquez-nous un peu comment vous gérez IRA, comment vous tyrannisez ses militants, comment vous vous comportez avec certains d’entre eux comme un esclavagiste ayant droit de vie et de mort. Mais des gugus comme vous, on en a vu beaucoup.

Ils ont cru que la cause des hratines était un fleuve dans lequel chacun pouvait venir se servir et partir. Ils se sont servis au lieu de servir la cause. Tôt ou tard vous serez démasqués. Les illuminés qui vous suivent aujourd’hui n’ont pas encore compris quel personnage vous étiez. Quand ils comprendront on verra la suite.




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Réponse à Brahim Ould Boïdaha : Pour rester digne, dites la vérité.


Publié le 24 Septembre 2013 par Voix Libres

« L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée,
et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu »
Fénelon

La destruction massive d'un peuple commence par l'élaboration de théories destinées à gagner les autorités politiques, les masses, et enfin les forces armées. Cette stratégie a déjà été mise en œuvre en Mauritanie par le passé. Aussi, il ne faut avoir aucun complexe à affirmer haut et fort qu’en Mauritanie la violence a toujours été l’apanage du camp des détenteurs du pouvoir et de leurs alliés. A commencer par la Constitution du pays, qui n’est autre qu’un condensé de lois oppressives. Le paroxysme de la brutalité a été atteint lors du génocide de 89-90. Et bien avant les tueries de Walata, elle se manifeste constamment par l’exclusion et la discrimination quotidienne des Noirs. De toutes les méthodes, la plus vicieuse consiste à alimenter les masses de discours préconçus.
Nous le vivons de temps à autre : un homme prétendument respectueux sort de sa tanière afin de distiller des sornettes, entretenues par des alliances internes. Ainsi, la publication de l'article Nos maladies et l’heure de la vérité (4) de Brahim Ould Boïdaha dans les colonnes du journal Le Calame produit chez le lecteur avisé un sentiment de déjà-vécu. L’homme, traite les activistes de la composante africaine de « couards » en se basant sur des arguments sans aucun fondement. Affirmation absurde, doublée de malhonnêteté intellectuelle. C’est justement la fuite en avant des intellectuels noirs qui engendre la domination et l’injustice à grande échelle. La peur de se retrouver à Walata ou sur le poteau de la pendaison fait que ceux-ci se préoccupent plus de leur gagne-pain que de dénoncer les dérives du système. Qui a assassiné des intellectuels comme Ten Youssouf Gueye, Djiguo Tapsirou et bien d’autres de leurs contemporains ? Ce sont justement des citoyens qui dénonçaient sur le terrain le racisme de l’Etat. Y-a-t-il plus mensonger que ce discours qui appelle au musellement et à feindre l’unité nationale, niant les inégalités les plus flagrantes ?
Si les hommes d’Etat s’abstiennent de rétablir la vérité sur l’histoire du pays, il n’est pas surprenant de voir des pseudo-hommes de culture s’évertuer à distribuer des idées mensongères. Des telles personnes ne s’élèveront jamais contre le « génocide biométrique » en cours. Celui-là dépouille des milliers de Noirs de la nationalité mauritanienne, les transformant ainsi en apatrides. Ould Boïdaha est-il en paix avec sa conscience, lorsqu’il apprend que 80% des jeunes négro-mauritaniens émigrés ne rentrent pas à la fin de leur cycle universitaire, de peur de venir grossir les rangs des chômeurs ? Sans oublier la légitime crainte de la ségrégation raciale. Comment notre écrivain va-t-il réagir en apprenant que le concours d’entrée à la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr (France) n’aura plus lieu en Mauritanie, pour la simple raison que l’Etat-major des forces armées jalouse la réussite systématique des jeunes négro-mauritaniens. Il suffit d’observer également les nominations hebdomadaires en marge des conseils des ministres pour se rendre compte que la représentativité dont parle Ould Boïdaha n’existe que dans son imaginaire. Non, seul l’avenir des fils de ses cousins lui tient à cœur ! Les autres ne sont ni les fils de l’Etat, ni les cousins de quelqu’un pour espérer un poste offert dans le service public.
Dire que les Noirs accordent une place considérable au Français au détriment de l’Arabe, c’est ignorer qu’il leur a été imposé par l’ancienne puissance coloniale, comme partout en Afrique par ailleurs. Le peuple noir s’est tout simplement adapté à cette langue à des fins professionnelles et de communication. Concernant la langue arabe, comment est-il parvenu à ranger aux oubliettes le projet d’arabisation à outrance du pays contre lequel des cadres noirs se sont levés dans les années 60 ? Par ailleurs, allez savoir pourquoi les jeunes négro-mauritaniens ayant effectué leur cursus scolaire et universitaire en arabe restent sans emploi et désespèrent complètement de l’Etat… Mais il est pire encore de soutenir que les langues « vernaculaires » constituent un frein pour le développement. Ce propos est une invitation au déracinement culturel et à l’assimilation aveugle.
Et la religion dans cette histoire ? Une seule chose est sûre, nous avions crû à l’abolition de l’obscurantisme depuis l’arrivée de l’Islam. Mais, ligne après ligne, les préjugés racistes d’un homme issu d’une grande tribu nous réveillent de notre insouciance. Malheureusement, des élucubrations comme celles de Ould Boïdaha font que jamais ni un Soninké, ni un Wolof, ni un Peul n’a occupé le poste de recteur de la grande mosquée de Nouakchott. Encore moins la présidence du Conseil des Oulémas ou le Ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel. On peut comprendre l’ignorance d’un peuple ayant grandi dans le mensonge. En revanche, la logique veut que l’on combatte des penseurs qui induisent leur peuple en erreur.
La sortie de Monsieur Ould Boïdaha n’est pas fortuite, elle émane d’une volonté de nuire. La frilosité intellectuelle des racistes a resurgi dès l’annonce du retour de la délégation présidentielle des précurseurs de la lutte noire en Mauritanie. Tous les anciens frères ennemis de ce mouvement politique vont se réarmer, dans le but de courtiser les autorités et d’établir un climat de suspicion autour des leaders du Flam. Une pratique chauvine, usitée de longue date contre ceux de l'Ajd/mr, MR, Plej, IRA, TPMN, ou du Snem. Tout est fait pour accélérer la précarisation de leur lutte ainsi que la marginalisation des cadres noirs dans la fonction publique. On a le droit de s’attaquer aux idées des adversaires, mais insulter tout un peuple est un acte bassement lâche. Maintenant, on aura saisi que la politique de l'accaparement du pouvoir n’est pas tombée du ciel : elle a été, pendant longtemps, l'œuvre des têtes à penser. Qu’il n’oublie pas, cependant, que nos Mandela ont été pendus en plein mois de Ramadan. Si Madiba a eu l’honneur d’être un grand révolutionnaire, c’est sans doute parce que les blancs de l’Afrique du Sud étaient plus humains que Maouiya Oud Sid Ahmed Taya, Arbi Ould Jidein, Ely Ould Mohamed Vall, Ould Megeutt, Ould Hadi et bien d’autres tortionnaires qui se pavanent à Nouakchott. La morale que vous brandissez est insolente, bâtarde et abjecte.
Le temps est venu d’opposer un front uni à ceux qui vendent les Noirs en pâture. Les intellectuels qui se respectent doivent signifier à Mohamed Ould Boïdaha et consort que pour rester digne, il faut dire la vérité ou simplement se taire.
J’appelle à la convergence et à la résistance.
Bâ Sileye
Réponse à Brahim Ould Boïdaha : Pour rester digne, dites la vérité.

La Banque mondiale à la rescousse du barrage de Diama

La Banque mondiale à la rescousse du barrage de Diama Une délégation de la Banque Mondiale (BM) a effectué une visite au barrage de Diama, en compagnie du tout nouveau Directeur de la SOGED (société de gestion et d’exploitation du barrage de Diama) le Sénégalais Tamsir Ndiaye et d’une délégation du Haut-commissariat de l’OMVS, pour constater de leurs propres yeux l’état de dégradation avancée du barrage de Diama.

Cette infrastructure, fierté de l’OMVS est devenue par la force des choses indispensable et même d’une importance stratégiques pour les états riverains.

Premier ouvrage qui a été réalisé par l’OMVS en 1986 Diama a permis de stopper les remontées salées, de libérer des terres cultivables, de stocker de l’eau douce pour faire l’irrigation, mais aussi pour alimenter, en eau potable, les villes de Nouakchott à 100% et Dakar 60%, sans compter les autres aspects environnementaux dont le maintien de l’écosystème.

Mais depuis sa mise en place, « Diama n’a jamais fait l’objet de grandes réfections », selon Tamsir N’diaye, le Directeur Général de la SOGED. L’ouvrage rencontre aujourd’hui un problème lié notamment à un déficit de maintenance, d’entretien et de réparation. La partie la plus atteinte, selon le Directeur de la SOGED, est la partie électromécanique qui « constitue le cœur du système ».

Inquiet, le Directeur de la SOGED avertit « si le barrage de Diama ne peut plus jouer son rôle, ce sera une catastrophe sur le plan économique, social, mais aussi environnemental ». Face à cette situation, la SOGED a obtenu de la Banque Mondiale un financement de 10 millions de dollars US, à travers le PGIRE 2 (projet de gestion intégrée des ressources en eau) pour la réfection et la rénovation du barrage pour la période 2014-2016.

Le représentant de la Banque Schelley Mec Millan a promis la réalisation des travaux dans les meilleurs délais. Par ailleurs L’OMVS a réuni, à son siège à Dakar, la commission technique de prévision saisonnière pour procéder à la première prévision saisonnière hydrologique dans le bassin du fleuve Sénégal.

La prévision saisonnière des débits sur le fleuve Sénégal, faite à l’aide de l’outil statistique et de prévision « Climate Predictability Tool (CPT) », avait annoncé pour la période des hautes eaux (août – septembre – octobre 2013) des écoulements normaux à excédentaires. Si ce résultat de la prévision se confirme, le remplissage de la retenue du barrage de Manantali se fera de façon confortable.

Le soutien de crue pourrait être envisagé en fonction du niveau de remplissage de la retenue de Manantali et du niveau de l’eau à l’échelle de la station de Bakel, (station de référence sur le fleuve Sénégal). Cette prévision annonce toutefois des risques d’inondations dans la vallée du fleuve Sénégal.

Les experts ont également précisé que ce résultat est susceptible d’évoluer au cours de la saison des pluies. Cette possibilité de faire désormais les prévisions saisonnières est le résultat d'une série de formations initiée par l'OMVS au profit des experts de l'organisation et des Etats membres. Il faut souligner que des experts et des communicants de l’OMVS ont effectué une tournée sur la rive gauche afin de sensibiliser les populations et les autorités administratives sur les dangers de la crue envisagée.

BC


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Un simple rappel au président Aziz

Un simple rappel au président Aziz Monsieur le Président,
Voici les conclusions du rapport de la Banque Mondiale sur l’avenir catastrophique de Nouakchott, lequel vous a été remis à titre de Président du Comité Permanent Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS)

En novembre dernier, en marge d’une journée de communication sur les changements climatiques, Demba Marico, coordonnateur national du Projet Adaptation aux changements climatiques du littoral (Projet sous financement des Nations-Unies) tirait la sonnette d’alarme: « Même sans les changements climatiques, il y a déjà un risque d’inondations de la ville de Nouakchott parce qu’une bonne partie de la ville s’est développée dans une zone de dépression qui est l’Aftout. Et quand les gens y construisent, il faut s’attendre a être inondé ».

Construite dans les années 50 pour accueillir la capitale du futur Etat mauritanien, Nouakchott était prévue pour environ 8000 habitants à l’horizon 1970.

Cinq décennies plus tard, c’est près d’un million de personnes qui y vivent, avec de fortes concentrations démographiques dans des zones inondables, comme les quartiers de Sebkha, El Mina, Socogim PS, Ksar, Dar Naim et une bonne partie des zones résidentielles de Tevragh Zeina.

Les dernières précipitations survenues en août et septembre 2009 auront confirmé les craintes des spécialistes au sujet de sérieux risques de catastrophes naturelles dans les années à venir, sous formes d’élévations du niveau de la mer, d’érosion accrue des zones côtières, de destruction de la mangrove et d’inondations aux conséquences désastreuses.

A travers le Projet Adaptation aux changements climatiques, les autorités mauritaniennes veulent surtout consolider l'immunité des collectivités sahéliennes pour faire face aux dérèglements climatiques.

Pour y arriver, les experts mauritaniens coordonnent leurs activités avec leurs collègues de la sous-région. D’ores et déjà, au niveau de la ville de Nouakchott, le financement onusion a permis de créer un site pilote destiné á tester la viabilité des mesures d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit d’un cordon dunaire du littoral situé entre le marché aux poissons, le Warf (ancien petit port de Nouakchott), et la ceinture verte érigée en système de protection de la ville de Nouakchott.

Ce même cordon dunaire (Zbar en hassania, une des 4 langues nationales que compte la Mauritanie) n’a cessé de se rétrécir ces dernières années sous l’effet conjugué de la nature et de l’action humaine. En se promenant non loin de la Cité Plage, les effets sont visibles: l’affaissement du cordon dunaire ne résiste plus aux incursions de l’eau, même avec de faibles quantités de pluie et lors des marées hautes.

Selon de récentes études commandées par les autorités mauritaniennes, Nouakchott risque de voir 79 % de sa superficie globale inondée dans moins de 10 ans, tout au plus vers 2020. Le pire scénario la voit disparaitre entièrement vers 2050.

S’adapter, mais à quel prix ?

Longtemps négligée, la menace semble désormais prise très au sérieux par les autorités qui cherchent à mobiliser le concours de la communauté internationale à travers le Projet Adaptation aux changements climatiques du littoral, financé par le Fonds pour l’environnement mondial, le Programme des Nations Unies pour le Développement et l’Unesco.

Trois partenaires auxquels s’est jointe récemment la Banque mondiale, qui a envoyé à Nouakchott début décembre 2009 une équipe d’experts en prélude au sommet de Copenhague pour informer les autorités locales sur les différentes sources de financement et plaider en faveur d’une intégration des problématiques environnementales dans les politiques de développement.

«La Mauritanie a connu des périodes de sécheresse importantes et les projections par rapport aux variabilités et changements climatiques sont encore plus menaçantes et vont donner des périodes de sécheresses encore plus importantes avec des extrêmes climatiques », prévient Taoufiq Bennouna, Spécialiste principal en ressources naturelles à la Banque mondiale.

« La situation est suffisamment alarmante et nécessite des actions urgentes », ajoute-t-il.

Conscient de la nécessité d’agir et de l’urgence de prendre à bras le corps le risque climatique dans les actions des gouvernements, le Groupe de la banque mondiale a mis en place une stratégie Changement Climatiques pour les pays de l’Afrique subsaharienne dont l’objectif est de renforcer la résistance du développement au changement climatique.

Elle est composée de 4 piliers : renforcer les opportunités d’adaptation ; renforcer les opportunités d’atténuation ; promouvoir la connaissance et développer les capacités ; augmenter les possibilités de financement. C’est justement ce dernier point qui était á l’ordre du jour début Décembre 2009 lors d’un atelier organisé dans la capitale mauritanienne.

Invité lors du dernier sommet de Copenhague sur les changements climatiques, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz— dont le pays assure la présidence du Comité Permanent Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) — avait demandé la mise en œuvre du Plan d'Action de Bali, adopté en décembre 2007. « L'avenir de la planète est entre nos mains et nous devons donc assumer cette responsabilité avec rigueur et discernement », a-t-il souligné.»

Marieme Mint Mohamed

http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2010/02/24/climate-change-in-mauritania-taking-action-before-it-is-too-late




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Source : Mariem Mohamed