
L’avocat du RAG, parti radical pour une action globale vient de lancer une plainte contre la décision du ministère mauritanien de l’Intérieur de rejeter la demande de ce parti le 4 août dernier. Maître Mohamed Sidna Ould Cheikh n’est pas d’accord ni sur la forme ni sur le fond de cette décision administrative qui ne fait aucune référence aux textes fondateurs du RAG.
Pour le défenseur des droits de l’IRA, cette absence de preuves est une discrimination et une grave atteinte à la constitution dont l’objectif est d’empêcher seulement les Hratins de se présenter aux prochaines élections législatives.
Les observateurs s’interrogent sur les chances de réussite de cette plainte qui risque d’être classée comme une affaire politique dans un pays où la liberté d’opinion des communautés visibles n’a pas tellement de valeur.
L’IRA passe à l’offensive. Pas de surprise pour les observateurs qui s’y attendaient parce que les militants du parti Radical pour une Action Globale(RAG) l’avaient promis dès la prise connaissance du rejet de leur demande de légalisation par le ministère de l’Intérieur le 4 août dernier.
Leur président Ould Abeid avait fait savoir qu’il allait utiliser tous les moyens légaux pour contester cette décision. C’est chose faite cette semaine puisque leur avocat s’est saisi du dossier pour porter plainte contre l’Etat mauritanien. Maître Mohamed Sidna Ould Cheikh est profondément outré de l’absence de preuves du ministère de l’Intérieur pour rejeter la demande de son client.
Il l’a fait savoir cette semaine à Nouakchott dans une plainte qu’il a adressée àOuld Boilil dont le regard est plus tourné vers les électeurs puisqu’il est candidat déclaré de l’UPR à la députation pour le département de Keur Macène dans la Wilaya du Trarza au Sud du pays. Le défenseur des militants anti esclavagistes de l’IRA s’est offusqué de l’iniquité de la décision administrative sans aucune référence aux textes fondamentaux du parti.
L’argument officiel que le RAG est un parti essentiellement communautariste est dénué de tout fondement vu la diversité des membres qui le composent. Lesquels privilégient au contraire l’unité nationale et la lutte contre toute forme d’injustice en particulier l’esclavage.
L’avocat du RAG prend à témoin l’opinion publique pour insister que ce rejet n’est pas légal et ne sert pas l’intérêt général des mauritaniens. Et ce n’est pas exagéré s’il aboutit à tout ce que tout le monde pense tout bas une discrimination et une atteinte grave à la constitution mauritanienne.
Des partis et mouvements citoyens négro africains comme Arc-en-ciel, AJDMR,FLAM,TPMN l’ont déjà dit tout haut en apportant leur soutien au parti Hratin victime encore une fois de l’ostracisme du régime de Ould Aziz dont la fuite en avant n’est plus à démontrer.
Nul doute que pour Ould Cheikh cette décision partiale du ministère de l’intérieur équivaut à une délibération sabotée pour empêcher le RAG de briguer le suffrage des mauritaniens. D’ailleurs en interdisant les candidatures indépendantes le régime de Ould Aziz a tout verrouillé pour toute consultation populaire enMauritanie. Une preuve supplémentaire des pouvoirs exorbitants du chef de l’exécutif qui aujourd’hui empiète sur le parlement et la justice.
Le protecteur des Hratins n’est pas non plus dupe. Il sait que sa plainte a peu de chance aujourd’hui d’aboutir dans un contexte de crise des institutions. Les législatives et municipales sont reportées à novembre prochain pour le premier tour et le deuxième en décembre. Et juste quelques mois après ce sont les présidentielles de 2014.
Des incertitudes et des pressions de l’opposition qui va boycotter les urnes qui risquent encore une fois de plonger le pays dans le chaos et surtout de classer cette plainte comme une affaire politique au grand dam de la démocratie.
Pour le défenseur des droits de l’IRA, cette absence de preuves est une discrimination et une grave atteinte à la constitution dont l’objectif est d’empêcher seulement les Hratins de se présenter aux prochaines élections législatives.
Les observateurs s’interrogent sur les chances de réussite de cette plainte qui risque d’être classée comme une affaire politique dans un pays où la liberté d’opinion des communautés visibles n’a pas tellement de valeur.
L’IRA passe à l’offensive. Pas de surprise pour les observateurs qui s’y attendaient parce que les militants du parti Radical pour une Action Globale(RAG) l’avaient promis dès la prise connaissance du rejet de leur demande de légalisation par le ministère de l’Intérieur le 4 août dernier.
Leur président Ould Abeid avait fait savoir qu’il allait utiliser tous les moyens légaux pour contester cette décision. C’est chose faite cette semaine puisque leur avocat s’est saisi du dossier pour porter plainte contre l’Etat mauritanien. Maître Mohamed Sidna Ould Cheikh est profondément outré de l’absence de preuves du ministère de l’Intérieur pour rejeter la demande de son client.
Il l’a fait savoir cette semaine à Nouakchott dans une plainte qu’il a adressée àOuld Boilil dont le regard est plus tourné vers les électeurs puisqu’il est candidat déclaré de l’UPR à la députation pour le département de Keur Macène dans la Wilaya du Trarza au Sud du pays. Le défenseur des militants anti esclavagistes de l’IRA s’est offusqué de l’iniquité de la décision administrative sans aucune référence aux textes fondamentaux du parti.
L’argument officiel que le RAG est un parti essentiellement communautariste est dénué de tout fondement vu la diversité des membres qui le composent. Lesquels privilégient au contraire l’unité nationale et la lutte contre toute forme d’injustice en particulier l’esclavage.
L’avocat du RAG prend à témoin l’opinion publique pour insister que ce rejet n’est pas légal et ne sert pas l’intérêt général des mauritaniens. Et ce n’est pas exagéré s’il aboutit à tout ce que tout le monde pense tout bas une discrimination et une atteinte grave à la constitution mauritanienne.
Des partis et mouvements citoyens négro africains comme Arc-en-ciel, AJDMR,FLAM,TPMN l’ont déjà dit tout haut en apportant leur soutien au parti Hratin victime encore une fois de l’ostracisme du régime de Ould Aziz dont la fuite en avant n’est plus à démontrer.
Nul doute que pour Ould Cheikh cette décision partiale du ministère de l’intérieur équivaut à une délibération sabotée pour empêcher le RAG de briguer le suffrage des mauritaniens. D’ailleurs en interdisant les candidatures indépendantes le régime de Ould Aziz a tout verrouillé pour toute consultation populaire enMauritanie. Une preuve supplémentaire des pouvoirs exorbitants du chef de l’exécutif qui aujourd’hui empiète sur le parlement et la justice.
Le protecteur des Hratins n’est pas non plus dupe. Il sait que sa plainte a peu de chance aujourd’hui d’aboutir dans un contexte de crise des institutions. Les législatives et municipales sont reportées à novembre prochain pour le premier tour et le deuxième en décembre. Et juste quelques mois après ce sont les présidentielles de 2014.
Des incertitudes et des pressions de l’opposition qui va boycotter les urnes qui risquent encore une fois de plonger le pays dans le chaos et surtout de classer cette plainte comme une affaire politique au grand dam de la démocratie.
Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité
Source : Baba Kane
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire