
Les autorités administratives et militaires ainsi que des dignitaires de Sélibabi auGuidimakha (SudMauritanie) auraient tranché en faveur de la famille Sidi Rekhiyé Camara dans le litige foncier qui l’opposait à ses anciens esclaves, a appris Alakhbar de sources locales.
Le litige porte sur un champ dans le village de Tachott situé à 35 km au nord deSelibabi, capitale du Guidimakha.
Yelly Bakary, membre de la famille Camara, a affirmé à Alakhbar que son grand-père, Sidi Rekhiyé Camara, avait simplement autorisé l’exploitation du champ, depuis 1988, à Rékhyé Sidibé, parce que la mère de celle-ci était une esclave de la famille.
Mais après le décès de Rékhyé Sidibé, ses enfants voulaient hériter le champs; la famille s’en est opposées et a finalement décidé de le récupérer, a-t-il poursuivi.
Quant aux enfants de Rékhyé Sidibé, ils ont accusé Sidy Rékhyé Camara d’avoir arraché le champ à ses héritiers légitimes. Ils crient également à l’esclavagisme et rappellent que la terre appartient à leur mère qui la mettait en valeur depuis 1969.
Dans la tradition de la communauté soninké, on peut confier l’exploitation d’un champ à sa belle-fille ou à ses anciens esclaves, mais cela n’annule pas le droit de la famille propriétaire, a expliqué la source locale.
Elle a ajouté que l’exploitation du champ en question était autorisée à une belle-fille des Camara. Mais après son départ en Centre Afrique, le périmètre a été confié aux anciens esclaves de la famille.
Le litige porte sur un champ dans le village de Tachott situé à 35 km au nord deSelibabi, capitale du Guidimakha.
Yelly Bakary, membre de la famille Camara, a affirmé à Alakhbar que son grand-père, Sidi Rekhiyé Camara, avait simplement autorisé l’exploitation du champ, depuis 1988, à Rékhyé Sidibé, parce que la mère de celle-ci était une esclave de la famille.
Mais après le décès de Rékhyé Sidibé, ses enfants voulaient hériter le champs; la famille s’en est opposées et a finalement décidé de le récupérer, a-t-il poursuivi.
Quant aux enfants de Rékhyé Sidibé, ils ont accusé Sidy Rékhyé Camara d’avoir arraché le champ à ses héritiers légitimes. Ils crient également à l’esclavagisme et rappellent que la terre appartient à leur mère qui la mettait en valeur depuis 1969.
Dans la tradition de la communauté soninké, on peut confier l’exploitation d’un champ à sa belle-fille ou à ses anciens esclaves, mais cela n’annule pas le droit de la famille propriétaire, a expliqué la source locale.
Elle a ajouté que l’exploitation du champ en question était autorisée à une belle-fille des Camara. Mais après son départ en Centre Afrique, le périmètre a été confié aux anciens esclaves de la famille.
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Source : Alakhbar (Mauritanie)
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