vendredi 31 août 2012

Le Maire de Lixeiba 1 en liberté provisoire


Mamoudou Kane, maire de Lixeiba I, a été libéré après une dizaine de jours passés à la prison civile de Kaédi. La demande de liberté provisoire introduite par Me Sidi El Moctar a donc reçu suite favorable. Le Maire de Lixeiba reste sous contrôle judiciaire et l’instruction continue.

Mamoudou Kane avait établi une recommandation au profit d’une dame pour lui permettre de faire le trajet Lixeiba-Nouakchott. Selon des informations recueillies auprès de l’association des maires du Gorgol, sur la recommandation, le maire a attesté que la dame en question est née en 1985 à Lixeiba.

Sur le trajet Lixeiba Nouakchott, au niveau d’un contrôle, la police aurait découvert dans les bagages de la dame un acte de naissance gambien mentionnant qu’elle est née à Banjul en 1987.

Le mercredi 22 août, le procureur de la République de Kaédi inculpe le maire de Lixeiba sur la base de l’article 149 du code pénal et de l’article 4 de la loi n° 2010-021 du 10 février 2010 relative à la lutte contre le trafic illicite de migrants

Lixeiba I, est une commune du Gorgol située à 450 kilomètres de Nouakchott.






mercredi 29 août 2012

Gambie: appel à l'isolement total de Jammeh, un cas dangereux de folie


La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), une ONG basée à Dakar, a estimé que le président gambien Yahya Jammehprésente un cas de folie dangereux pour l'Afrique et a demandé son isolement total, mardi après l'exécution de neuf condamnés à mort dont une femme en Gambie.

Nous sommes totalement abasourdis par cette nouvelle. Yahya Jammeh vient de lancer un défi à l'Afrique et à la communauté internationale. Il est resté totalement sourd aux appels à renoncer aux exécutions de condamnés à mort, a déclaré à l'AFP le président sénégalais de la RaddhoAlioune Tine.

C'est un cas de folie à la tête d'un Etat, un paranoïaque à la tête de la Gambie et c'est dangereux pour l'Afrique, selon lui.

Nous devons relever le défi et procéder à un isolement total de Yahya Jammeh comme on avait fait avec (Jean-Bedel) Bokassa et Idi Amin Dada (défunts dictateurs centrafricain et ougandais) pour se débarrasser du régime de Jammeh, a encore estimé M. Tine.

Le responsable de l'ONG panafricaine a demandé à l'Union africaine de ne plus tenir de réunions de la Commission africaine (des droits de l'Homme et des peuples) en Gambie et de déménager le siège de cette institution de l'UA hors de Banjul.

Lundi soir, le ministère gambien de l'Intérieur a indiqué que neuf prisonniers, dont une femme et d'anciens militaires, condamnés à mort par la justice locale, ont été fusillés par un peloton d'exécution dimanche, en dépit de multiples protestations et appels internationaux à y renoncer.

Dans un message à la nation diffusé les 19 et 20 août, le président Jammeh avait annoncé que tous les prisonniers condamnés à mort dans son pays seraient exécutés avant mi-septembre.

Ancien militaire, Yahya Jammeh, 47 ans, dirige d'une main de fer son pays depuis qu'il a été porté au pouvoir en 1994 par un putsch puis élu et réélu. Il se pose en homme aux pouvoirs mystiques et se dit notamment capable de guérir le sida et la stérilité par des plantes et des incantations.

Sa déclaration avait suscité l'émoi et l'inquiétude au sein des ONG de défense des droits humains et de plusieurs pays et institutions, lui demandant d'y renoncer.

Amnesty International s'est également déclarée mardi consternée, notant que la peine de mort est toujours la négation absolue des droits de l'Homme.

AFP





Urgent : l'état de santé de Biram Ould Dah s'est 'sensiblement dégradé'...


Le président de l’IRA-Mauritanie, Birame Ould Dah Ould Abeid, a été évacué d'urgence au Centre Hospitalier Nationalde Nouakchott (CHN), a indiqué une source proche de l’IRA-Mauritanie.

Selon les dernières informations de cette même source, Birame Ould Dah Ould Abeid aurait eu la visite d’un médecin qui a recommandé une hospitalisation rapide du président de l’IRA-Mauritanie aux urgences du Centre Hospitalier National(CHN) de Nouakchott.

Ce sera la deuxième fois, en l’espace d’un mois que le leader de l’IRA-Mauritanie, est hospitalisé au CHN de Nouakchott. "Depuis longtemps, il avait des problèmes d'estomac mais il n'a pas reçu de soins", a expliqué notre source.

Depuis plus d’un mois, on parle d’état de santé "sensiblement dégradé" de Birame Ould Dah Ould Abeid et de ses amis co-détenus en prison.

Ils ont été arrêtés le 28 avril dernier pour avoir incinéré des livres du rite malékite.

Babacar Baye Ndiaye




"إيرا" الوضع الصحي لـ"بيرام" حرج



اضغط لصورة أكبر
سجناء ايرا
أفادت مصادر من داخل "إيرا" أن رئيس المبادرة بيرام ولد أعبيد دخل مساء اليوم مرحلة الخطر في معتقله بالسجن المركزي بالعاصمة الموريتانية نواكشوط.
وقالت المبادرة في ايجاز صحفي تلقت " ونا" نسخة منه إن زعيمها حسب تصريح الاطباء دخل الان في مرحلة حرجة من وضعه الصحي.
وحسب المبادرة فقد دخل بيرام الاسبوع الماضي في غيبوبة استدعت نقله في سيارة اسعاف الي جهة مجهولة قبل ان يحول الي النقطة الصحية بسجن دار النعيم.
وكانت الحركة الانعتاقية قد أعربت عن قلقها الكامل على صحة رئيسها، محملة السلطات المسؤولية عن نتائج ما تعتبره تهاونا في علاج سجين تتدهور صحته باستمرار من دون أن يسمح له بالحصول على ما يستحق من عناية.

mardi 28 août 2012

L’Inqilab introuvable


Il nous parait juste et honnête de reconnaître les qualités littéraires des textes écrits parMohamed Yehdih Ould Breideleil (N°2536 du Mardi, 17 Août au 2543 du 16 Août 2012) paru sous le titre générique de « la Mauritanie et l’Azawad ».

Ils sont conformes à ce que Mohamed Abeid Al –Jabri, philosophe marocain qui a beaucoup réfléchi sur « la raison arabe », considère comme un bon texte destiné à un public arabo- musulman, marqué par cette opération mentale qu’on appelle l’analogie du connu à l’inconnu et qui consiste à aligner les textes profanes sur le Texte sacré afin d’en imiter ou tout au moins de s’approcher de son inimitable harmonie.

Les textes de Ould Breideleil sont « abondants »« éloquents » « fluides » et leur style semble tellement lié à leur sens au point qu’il est impossible de résister à la croyance que l’auteur compte davantage sur celui-là pour convaincre ses lecteurs du bien fondé de celui-ci.

Toutefois, lorsque le temps de l’admiration suscitée par la forme de ces textes laisse place à l’analyse de leur contenu, notre déception est grande de constater que tant d’intelligence, d’éloquence, de perspicacité et parfois d’humour sont mis au service d’une pensée archaïque, équivoque, raciste, anti-démocratique, anti-patriotique et surtout loin de cet esprit de«munificence» caractéristique, selon l’auteur de l’esprit des maures.

Il serait fastidieux et impossible de s’engager dans une étude systématique de ces textes- nous n’en avons ni l’envie, ni la possibilité- il s’agit plus humblement de discuter quelques points qui nous semblent soit équivoques, soit contestables, soit prétentieux ou soit franchement condamnables.

Le premier concerne la mission de Coppolani sur laquelle l’auteur développe des considérations qui méritent d’être clarifiées. Lorsque cet homme débarque dans l’Azawad pour une mission au Soudan français et au nord du Sahel et qui devrait durer de novembre 1898 à Août 1899, il était juste question de mener une action diplomatique auprès des tribus maures et Touareg, pour préparer la conquête coloniale de leur territoire et non celui de la colonisation de la Mauritanie dans son ensemble, comme semble le suggérer Ould Breideleil.

En disant que le colon français n’était pas un «nigaud » l’auteur voulait dire qu’il n’était pas assez fou pour lancer la conquête de la Mauritanie à partir de cette région, puisqu’il n’aurait pas, selon lui, bénéficié de suffisamment de soutiens auprès des populations maures de ces territoires.

Un historien ou un intellectuel qui voudrait se glisser dans la peau de celui-ci doit apprendre une règle élémentaire en histoire : remettre les événements dans leur contexte historique avant de les juger.

Or la conjoncture historique de l’époque était marquée par « des rivalités souvent haineuses et des sempiternelles luttes qui opposaient les tribus entre elles ». En réalité la majorité des populations de cette région était confrontée aux pillages qu’une autre lui imposait et ne lui laissait aucune chance de s’investir dans des activités productives ou commerciales.

L’argument décisif qui a poussé l’essentiel des tribus des deux Hodhs, de l’Assaba et de l’Azawad à signer des accords de soumission avec Coppolani, c’est qu’il est représentant d’une puissance non pas amie de l’islam et des musulmans, mais qui était prête à les protéger des pillages qu’une partie de leurs congénères leur imposait.

L’intellectuel baathiste qui a poussé la désinvolture en minimisant ces accords est bien dans son rôle de défenseur des castes guerrières contre les masses laborieuses.

Les sociétés maures à cette époque étaient épuisées par des siècles d’anarchie et ne pouvaient donc en aucune façon présenter un front uni contre le dynamisme d’une puissance coloniale dotée d’une force militaire moderne et résolue à unifier ces colonies du sud et du nord de part et d’autre du Sahara.

C’est la colonisation française qui a organisé ce territoire et qui l’a doté d’une autorité politique unifiée en 1958. Au moment du reflux colonial, le pays était laissé aux mains d’une équipe assez sage qui, en utilisant les moyens dont elle disposait à l’époque, a pu maintenir la cohésion de cet héritage colonial. La culpabiliser aujourd’hui sous le fallacieux prétexte qu’elle n’avait pas tenté de créer un état dont les contours épouseraient les zones de parcours de tous les maures, ne peut provenir que de ceux qui n’ont joué qu’un rôle négatif dans le destin national ou qui sont victimes d’illusions et de folie de grandeur.

Or nous savons avec le recul en quoi celles-ci consistent et à quoi elles conduisent : on entretient, au moyen d’une violence inouïe, et on nourrit une dictature par des discours grandioses et utopiques jusqu’au jour où une secousse interne ou une action extérieure vienne y mettre fin. La contiguïté territoriale, l’homogénéité ethnique, la communauté raciale et linguistique ne peuvent être au fondement d’un Etat que si les populations en chair et en os ont la volonté d’être intégrées et de vivre ensemble. Celle-ci peut suppléer à l’absence de tous les autres facteurs cités plus haut.

Le deuxième point concerne la deuxième partie de ces textes intitulée « ceux qui crient ». L’auteur s’y efforce au début de fixer aux hommes politiques un mode de conduite fondé sur la responsabilité et la modération des propos. C’est juste. Nous partageons entièrement cette recommandation. Montesquieu, un des premiers sociologues français posait la vertu comme le principe de la démocratie. Cependant notre intellectuel n’a pas toujours respecté les principes qu’il a énoncés.

On se rappelle encore de son pamphlet (éviter l’infamie) incendiaire contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi dans lequel il ne demandait pas moins que l’assassinat du couple présidentiel. Nous ne connaissons pas de comportement plus excessif que celui d’un homme politique qui prêche la liquidation physique d’adversaires dont il ne partage pas l’orientation politique.

Les courtisans sont toujours plus mesurés que les opposants à l’égard des pouvoirs en place. Autrement dit, nous ne devons pas être comme le Livre qui ordonne la propreté alors que lui- même s’interdit de toucher l’eau.

La réflexion sur la place qu’occupe l’action politique parmi les autres activités de l’homme nous parait intéressante. Dans ses aspirations, la politique peut bien être considérée, comme dit l’auteur, comme « une fée » . En la situant dans la même sphère à côté de la philosophie et de la poésie, il voulait dire, je pense, que les valeurs- liberté,égalité, justice- qu’elle promeut échappent à toutes les déterminations. Aucune infrastructure économique ( Marx), ni pulsion sexuelle (Freud), ni volonté de puissance ( Nietzsche) ne peut les expliquer. Elles surgissent dans nos cerveaux, comme çà, pour ainsi dire sans aucune raison.

Seulement, ceux qui l’exercent, les politiques, eux ne sont pas des êtres désincarnés. Ils ne peuvent pas en effet s’affranchir des déterminismes sociaux, historiques, psychologiques et idéologiques. Alors, si on accepte cette assertion, on ne manquera pas de s’étonner de l’assurance qu’affiche l’auteur lorsqu’il juge les faits, les événements et les hommes.

Il faut donc ramener les prétentions de notre auteur à leurs justes proportions. Il n’exprime qu’un point de vue, certes légitime et respectable, parmi tant d’autres sans aucune prétention à la vérité absolue. C’est pourquoi les passages suivants nous ont semblé sibyllins et contestables : "… le slogan central de chute du régime en place, sous la bannière duquel ils ( les opposants) travaillent est complètement en dehors des réalités .Rien dans les conditions subjectives ne permettrait de l’atteindre et les Conditions objectives ne le laissent pas entrevoir".

Mais un slogan est un mot, il exprime un souhait donc non la réalité. L’opposition recherche sans doute la chute du régime en la suscitant justement par … un slogan. Quant à la subjectivité, c’est le sentiment intime et souvent illusoire qu’éprouve une personne sans qu’il nous soit possible de le démontrer. Seule l’histoire peut le confirmer ou l’infirmer.

Par exemple on n’ a cru longtemps dans certains milieux qu’on pouvait réunir tous les Arabes dans un état unitaire, en dépit de tout réalisme. Ce sentiment est resté longtemps subjectif. Aujourd’hui ils ne sont pas nombreux à parier sur sa réalisation. Enfin le problème des « conditions objectives » est qu’elles sont liées à la perception des acteurs politiques. Or ceux- ci ne voient que ce qui va dans le sens de leur désir. En 2007, on nous a décrit un pays au bord de l’enfer, du déchirement, bien installé dans la misère ; mais personne n’était dupe de la réalité de ce tableau. Il s’agissait déjà d’un slogan.

Au terme de ces considérations il ne nous reste plus qu’à nous poser des Questions sur les motivations de l’auteur. Comme lui-même ne nous les révèle pas clairement nous sommes donc réduits à émettre des hypothèses.

Pour notre part, l’idée que cet ancien baathiste ( l’ancien fou garde toujours, dit- on un regard menaçant, même après sa guérison) se pose un candidat pour le poste prestigieux de conseiller du président de la république, nous parait défendable.

Ces textes tendraient donc à démonter qu’il est cet intellectuel doté de cette qualité « imperceptible » qu’on appelle « le sérieux » à laquelle il faut ajouter la compétence, » l’honnêteté intellectuelle »et surtout une vision stratégique susceptible de nous éviter « la traîtrise des surprises et des mauvais réveils ». Tant de qualités, réunies en une seule personne, ne devraient vraiment pas laisser au président assez de choix.

Une autre vision avance l’idée qu’il était déjà conseiller occulte du président et qu’il aurait joué un rôle décisif, aux côtés d’autres stratèges, dans la création du MNLA ( Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), organe qui, dans leurs esprits, devrait nous nous permettre de combattre par ce mouvement interposé les terroristes d’Al qaïda, installés à l’Est du pays, mais aussi nous donnerait, grâce à notre prolongement tribal dans cette région, la possibilité de défendre nos intérêts et d’y avoir une influence.

La marginalisation et l’impuissance où se trouve ce mouvement face aux terroristes qu’il était censé combattre, est considéré comme une erreur stratégique. Dans ce cas, les textes de notre intellectuel prennent un autre sens.

Ils viseraient à substituer à une folie ( un pays du tiers monde ne peut pas financer et entretenir une rébellion) une autre qui consiste cette fois-ci à réunir sous une seule autorité étatique les maures du Sahara. Qu’on croie y parvenir pacifiquement ou par la violence, on ouvre la perspective d’un autre échec stratégique certain.

Quoi qu’il en soit, ces textes font violence à l’unité nationale de ce pays et lui enlève, si on leur accorde, en haut lieu, la moindre importance, toute chance de consolidation après les malheureuses décennies de pouvoirs militaires. On sait à quoi s’en tenir vis à vis de ces théories fumeuses et totalement discréditées  qui ne proposent rien d’autre que la perspective pour « les maures de vivre à l’aise entre eux ».

Nous avons une longue histoire islamique qui remonte au moins au 11ème siècle et qui nous a appris à transcender nos spécificités ethniques et raciales pour que nous puissions prêter l’oreille aux stratèges de malheurs et de la division qui courent derrière un «Inqilab»introuvable.

Rachid Ould Mohamed






Intégrisme au Maghreb : La dictature des barbus


Les Maghrébins doivent-ils désespérer de leur révolution ? Après avoir versé leur sang pour déboulonner leurs autocrates de dirigeants, ils croyaient avoir définitivement tourné la page des dictatures. Que nenni. Ils doivent désormais subir la loi des islamistes radicaux.

En Egypte, en Tunisie et en Libye, les actes posés au quotidien par des groupuscules islamistes n’incitent pas à l’optimisme. Censure des médias, agression de personnes, interdiction d’activités culturelles, destruction de mausolées, modification de lois, etc. sont autant de blessures à l’Etat de droit.

Certes, personne ne peut nier le caractère islamique de ces pays et le fait que la nouvelle démocratie doit en tenir compte. Mais, à l’allure où vont les choses, on a plutôt l’impression d’avoir quitté la dictature des monarques pour tomber dans celle des barbus. Ce n’est sans doute pas ce pour quoi s’est battue la majorité des peuples lors du printemps arabe.

Ils veulent d’une cohabitation apaisée entre l’Etat et la religion et non d’un mélange des genres qui ne peut qu’aboutir à des dérives. Le plus drôle dans ces dérives islamistes, c’est qu’elles font regretter malgré tout, le temps des dictateurs.

Sous Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, les intégristes étaient tenus bien en laisse. On ne voyait pas ces démonstrations d’intolérance, même si, en désespoir de cause, certains intégristes utilisaient la voie des attentats.

Les dictateurs avaient au moins le mérite d’avoir su instaurer des régimes laïcs, bien sûr pour non seulement contrôler les islamistes, mais aussi bénéficier des bonnes grâces de l’Occident. C’était en fait pour leur propre survie politique et non pour le bien du peuple. Mais, c’était toujours préférable aux scènes que l’on vit ces temps-ci de Tunis à Tripoli en passant par Le Caire.

Cette montée de l’islamisme radical ne fait pas que du tort aux nations arabes d’Afrique du nord qui commençaient à goûter aux saveurs de la démocratie. Elle s’étend jusqu’au Sahel malien avec le règne des partisans d’AQMI, d’Ansar Dine et autres MUJAO. Tous ont la même vision d’un islam radical qui ne s’accommode pas de la démocratie.

En fait, du Sahara au Sahel, les barbus sont en train d’installer leur imperium. C’est dire que le combat n’est pas achevé pour les démocrates, en Afrique du Nord comme dans les pays sahéliens. Ils peuvent compter d’ailleurs sur la grande majorité des musulmans de ces pays qui n’aspirent qu’à vivre en paix et en harmonie avec leurs compatriotes et les autres peuples du monde.

Mais, cela suffira-t-il face à des groupes certes minoritaires mais extrêmement déterminés et prêts à tout pour imposer leur vision ? C’est l’enjeu des futures batailles politiques et idéologiques.

Mahorou Kanazoe





Budget national 2012 : Le saviez-vous ?


Selon la loi de finances initiale 2012 (posté sur le site internet www.tresor.mr), le budget national se chiffre à 346 281 814 020 de nos ouguiyas (UM). Il est en progression de 9,18% par rapport au budget de 2011 (317 milliards). Sur les 346 milliards, 71% sont consacrés au fonctionnement (247 milliards), 20% à l’investissement (70 milliards) et le reste à différents engagements de l’Etat.

Si l’on considère les dépenses de fonctionnement, hors intérêts de la dette, il ressort que sur 226 milliards, les salaires représentent 42% (95miliards), les biens et services (55 milliards), les subventions et transferts (65milliards) et les charges non ventilées (11 milliards). L’examen des budgets des différents ministères montre 4 groupes de dotations.

Un premier groupe doté de plus de 40 milliards : éducation (48 milliards) et défense (42 milliards). Les dépenses allouées à l’éducation représentent 13,8% du budget national (47914/346281). C’est le premier poste de dépenses. Le budget de l’éducation est du fonctionnement pour 95,% (45734/47914) contre 5% en investissement (2180/47914).

Le second groupe est composé de ministères dont les budgets sont compris entre 11 à 25 milliards : Intérieur et décentralisation (25 milliards), Pétrole, énergie et mines (17 milliards), Equipement et transports (19 milliards), Habitat, urbanisme et aménagement du territoire (14 milliards), Santé (13 milliards), Développement rural (11 milliards) et Affaires étrangères et coopération (7 milliards).

Le troisième groupe comprend 12 départements ministériels qui ont des budgets compris entre 1 à 5 milliards.

Le quatrième groupe est composé de ceux qui ont moins du milliard : fonction publique (814 millions), ministère secrétariat général de la présidence (484 millions). La présidence de la République dispose de 1,3 milliards, le premier ministère (1,3 milliard), l’Assemblée nationale (1,8 milliard) et le Sénat (870 millions).

Le « ministère investisseur » est celui de l’équipement et du transport avec 97 % de son budget (18.500/19101) : routes et autres infrastructures de mobilité. Les charges communes, charges de la dette et comptes spéciaux du trésor s’élèvent à 83 milliards d’UM soit 24% du budget national. Le programme d’intervention et d’espoir est doté de 23 milliards.

Le budget fait l’objet d’un suivi et de contrôle à travers plusieurs outils et mécanismes. A sa clôture une de loi de règlement est adoptée. Elle est tardive dans son adoption. Le trésor élabore chaque mois le tableau des opérations financières (TOF), posté sur son site internet. Mais tous ces outils et mécanismes sont complexes pour le citoyen. Les subventions et transferts, les charges non ventilées et autres rubriques sont complexes, pour le commun des mauritaniens.

Le budget national étant l’outil principal du gouvernement pour réaliser le développement, il y a lieu de faire preuve de plus d’exigences pour permettre un optimum de performance. Ainsi, le contrôle citoyen de l’action publique, désormais reconnu comme un principe de gouvernance par le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, doit s’exercer en vue d’un suivi-performance du budget national.

Nous formulons quatre propositions :

1/Joindre à la loi de finances un lexique pour expliquer les rubriques (charges communes, biens et services, charges externes, traitements et salaires, subventions et transferts, immobilisation corporelle, incorporelle, etc.).

2/ Compléter le TOF par une ou deux phrases pour donner les montants des recettes et des dépenses et les départements ministériels qui ont engagé.

3/Exploiter l’expérience du Maroc. Le ministère en charge des finances de ce pays a adopté deux outils en complément à la loi de finances : le budget citoyen qui se présente sous forme d’un guide simplifié de la loi de finances accessible à tous les citoyens et un document portant sur des indicateurs d’objectifs chiffrés par secteur.

4/ Certaines OSC devraient se spécialiser dans le suivi-performance des politiques publiques à travers la mise en place d’un observatoire indépendant pour la gestion du budget national.

Moussa batchily BA,
bolerounet@yahoo.fr





Messaoud : Pourquoi il dérange


« La politique c’est l’art du possible ». On dit aussi « l’art de mentir » ou « l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ». Très justement, ces trois sentences s’appliquent à la pratique de la politique chez nous, depuis que la Mauritanie a rompu les amarres avec la France.

L’on considère cependant que l’avènement de ce que l’on appelle communément ici la « démocratie », sous le régime de Taya, a dépravé les mœurs politiques des mauritaniens qui font de cette « science »non pas une sorte d’appoint à leurs activités professionnelles et quotidiennes mais une occupation de tout le temps.

Aujourd’hui que la classe politique mauritanienne est divisée en trois camps, la Majorité, d’un côté, la Coordination de l’opposition démocratique (COD), de l’autre, et la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP), au centre, il est clair que les trois sentences citées plus haut prennent tout leur sens.

Les deux premières constituant l’essentiel de la Bipolarité, qui était le maître mot de la politique, depuis Taya, avec une opposition qui se suffit de mettre en pratique le principe de la politique comme « l’art du possible », et un pouvoir qui sait qu’elle est plutôt « l’art de mentir ». La cassure survenue au sein de la COD, avec le départ de l’Alliance populaire progressiste(APP), d’Al Wiam et de Sawab, a ouvert la voie, en Mauritanie, et pour la première fois, à une vision médiane, constructive mais complexe, de la politique comme « l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ».
Et, effectivement, le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, met en avant aujourd’hui, à travers son initiative visant à sortir le pays de la crise dans laquelle il se débat depuis trois ans, ce « nécessaire » compromis que refusent, justement, la Majorité et laCOD. Un refus qui ne laisse pas de place à autre chose que cette Bipolarité frontale, « ce moi ou rien » qui a toujours constitué l’essence de la politique en Mauritanie, et qui est à l’origine de tous les problèmes que le pays rencontre aujourd’hui, parce qu’il équivaut à un refus de changer, en mieux, et à la volonté de rafistoler en jouant toujours et toujours la carte du court et moyen termes.

On ne cherche pas à bâtir quelque chose de solide, pour que l’on sorte enfin de cet « œil du cyclone ». Une attitude que représente, parfaitement, les solutions précaires que les mauritaniens ont apporté à leurs problèmes en 2005, en organisant une transition démocratique juste pour tenir des élections, élire un parlement et un président de la République, et en 2008, pour permettre au général Aziz de muer de putschiste à « président démocratiquement élu ».

Eviter les mêmes pièges

La finalité du dialogue entre la Majorité et ce qui est maintenant la CAP doit être, justement, de sortir le pays de cette précarité politique. Un énième retour à la case départ n’aura comme effet que faire douter les mauritaniens de leurs capacités à être comme les autres. A se dire, par exemple, que le Sénégal voisin a su éviter de sombrer dans la violence, à la veille d’élections données pourtant pour très risquées par l’ensemble de la communauté internationale. Pourquoi pas la Mauritanie, même si la particularité du pays est celle d’être l’une des têtes de listes dans les coups d’Etat en Afrique et dans le monde arabe ? Il suffit, tout simplement, que le peuple comprenne, comme l’a dit Castro, qu’il n’existe pas de mythe du « libérateur », que c’est lui-même qui se libère des chaînes de la politique comme « art de mentir » et à trouver la voie et les moyens qui lui permettent de juger les hommes sur leur bilan, de les récompenser ou de les punir. Par la voie des urnes.

Ainsi, Messaoud a tout à fait raison de refuser le « dégage » de la COD, sans toutefois suivre aveuglement le pouvoir dans ses errements quotidiens. Le pouvoir est souverain dans sa gestion des affaires publiques. L’élection du président Aziz, le 19 juillet 2009, lui donne ce droit de penser et agir pour le peuple. Pour cinq ans. L’erreur est donc permise mais il doit savoir, lui et son gouvernement, qu’ils sont responsables de tant de gâchis. Au peuple de savoir, à la prochaine échéance, dire non à la répétition de telles erreurs. A la COD, et à l’opposition de manière générale, de mobiliser pour que les populations se sentant abusées par le pouvoir, ne lui accordent pas leur suffrage aux prochaines élections. C’est cela la politique, en tant qu’art du possible ou de « rendre possible ce qui est nécessaire ». 

Si le président de l’Assemblée nationale dérange aujourd’hui, c’est parce qu’il a su promouvoir cette voie de sagesse, cette pratique politique qui retrouve l’essence même de cet Art tel que l’avait conçu Aristote et tel qu’il a été vécu par les plus grandes démocratie. On cherche ici, pour une fois, à sortir des calculs qui ne prennent en considération que l’intérêt du groupe ou de la personne, sans aucun égard pour la Mauritanie et les Mauritaniens. L’idée même du refus de la violence, de l’opposition aux idées non aux personnes est le fondement d’une nouvelle vision de la politique qui, si elle est comprise par tous, consacrera ce « changement constructif » promis par Aziz mais détourné de sa finalité par son entourage. Elle redonne la force au peuple qui, en jouant pleinement son rôle d’arbitre entre les différents camps politiques, devient « maître et possesseur » de son destin.

Sneiba Mohamed




lundi 27 août 2012

Des cadres civils et des officiers militaires iront à la retraite avant la fin de l’année.

Des cadres civils et des officiers militaires iront à la retraite avant la fin de l’année.
image manquanteLe ministère de la fonction publique le ministère du travail, ainsi que le ministère de la défense nationale, se penchent actuellement sur la liste des fonctionnaires et des officiers de l’armée, appelés à faire prévaloir leur droit à la retraite.

Parmi les noms cités, figurent, celui de l’ambassadeur mauritanien au Maroc, l’ancien ministre de l’intérieur, Mohamed Ould Maaouiya et le chef d’Etat Major de la gendarmerie, le général Ndiaga Dieng ainsi qu’une dizaine de hauts gradés de l’armée et de la gendarmerie.

Taqadoumy 

Guinée: outrée par des violences, l'opposition se retire des institutions


Conakry (Guinée) - Plusieurs partis de l'opposition guinéenne ont décidé lundi de retirer leurs représentants des institutions du pays, dont le gouvernement et la commission électorale, pour protester contre des violences à l'encontre de leurs militants, a annoncé à l'AFP un des opposants.

Nous retirons nos représentants du gouvernement, du CNT (Conseil national de la transition, faisant actuellement office de parlement) et de la Céni (Commission électorale nationale indépendante), a déclaré à l'AFP l'ex-Premier ministre Lansana Kouyaté.

Selon lui, l'objectif est de protester contre les violences perpétrées sur les militants de l'opposition et dénoncer la dérive dictatoriale du nouveau pouvoir de M. Alpha Condé, élu président et investi en décembre 2010.

La décision a été prise par les responsables des principaux partis de l'opposition regroupés au sein de deux coalitions : l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADP) et leCollectif des partis pour la finalisation de la transition, qui avaient appelé à une marche lundi matin.

Cette manifestation a été empêchée par les forces de l'ordre, arguant qu'elle n'était pas autorisée. Les opposants qui ont tenté de se rassembler ont été dispersés, donnant lieu à des heurts entre autorités, manifestants et contre-manifestants, selon un communiqué de la direction générale de la police. Il y a eu 20 gendarmes blessés et 38 manifestants interpellés, a précisé à l'AFP un responsable de la police.

La décision de retrait de l'opposition concernera deux ministres sur la quarantaine de membres du gouvernement actuel : ceux du Plan, Souleymane Cissé, et du Contrôle économique et financier, Aboubacar Sidiki Koulibaly (tous deux du PEDN).

L'UFDG et l'UFR ont des représentants à la Céni et au CNT. L'opposition dans son ensemble compte entre trois et quatre membres à la Céni (25 membres au total), et six au CNT (150 membres au total).

Selon l'opposition, la marche prévue lundi et non autorisée par la police visait à réclamer des élections législatives libres et transparentes.

Des législatives devaient initialement se tenir au premier semestre 2011 mais ont été sans cesse reportées pour diverses raisons.

D'après M. Kouyaté, les opposants ont également décidé de poursuivre les manifestations à travers le pays et réclament la libération sans condition de toutes les personnes interpellées.

Ils tiennent le président Condé pour responsable de toutes les violences que les forces de l'ordre auront à commettre sur les manifestants et annoncent une plainte prochainement contre les autorités pour abus de pouvoir, tentative d'assassinat, violation de domicile, coups et blessures volontaires, destruction de biens et vol. Aucun détail supplémentaire n'a été fourni.






Effectif de la fonction publique


Fonction publique: Les femmes représentent 31 % de l'effectif - Avec 9.598 agents, les femmes représentent 31% de l’effectif total (31.617) des travailleurs de la Fonction publique en Mauritanie, selon une étude duSystème des Nations unies (SNU), réalisée en mars 2012 et contenue dans un document transmis dimanche à la PANA.

Ce chiffre 'qui, à première vue, peut paraître important, cache des disparités à la fois au plan de la répartition sectorielle et en termes d’occupation des emplois supérieurs et d’encadrement', relève le document.

Ainsi, 10% seulement des femmes travaillant au profit de la Fonction publique sont employées dans la catégorie A (le plus haut niveau chargé de l’encadrement) contre 82% au niveau de la catégorie C (subalternes chargés des tâches d’exécution).

En dépit de cette réalité encore fortement défavorable aux femmes dans l’occupation des postes au niveau de la haute administration, la représentation politique du Genre a connu une évolution positive en Mauritanie au cours des 20 dernières années.

Ainsi, 'de 0% en 1992 et 4% en 2003, le Genre dispose désormais d’une représentation notable dans plusieurs institutions élues au suffrage universel'.

Une loi organique adoptée en 2006 a introduit un quota minimum de 20% dans toutes les listes législatives et municipales. Ce progrès s’est traduit par l’élection de 27 femmes sur 151 parlementaires (18%) en 2007. Et dans les conseils municipaux 30% des sièges sont occupés par les femmes.

Par ailleurs, les femmes représentent désormais 15 à 20% des membres du gouvernement.

Pana





Mali: Hollande réaffirme son engagement à ' appuyer logistiquement ' une action militaire africaine


Paris (Sipa) — François Hollande a réaffirmé lundi l'engagement de la France à "appuyer logistiquement" une intervention militaire au Mali, à condition qu'elle soit menée dans le cadre d'un mandat desNations unies.

"La France et tous les pays qui souhaitent mettre fin à cette crise devront appuyer logistiquement" une intervention militaire africaine "si elle est mise en oeuvre dans le cadre de la légalité internationale", a déclaré le chef de l'Etat lors de laConférence des ambassadeurs, à l'Elysée.

François Hollande a répété qu'il appuierait l'action menée par la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et l'Union africaine "dans le cadre des Nations unies".

Il s'est dit "hautement" préoccupé par la situation au Sahel. "Au nord du Mali se constitue une entité terroriste assumée et revendiquée comme telle", a-t-il affirmé, rappelant que six otages français sont détenus au Sahel, dont quatre depuis "près de deux ans".

Des milices islamistes se sont récemment emparées du nord du Mali en profitant que le pays est déstabilisé par le renversement militaire du président démocratiquement élu en mars dernier à Bamako (sud).



Hollande: La France reconnaîtra le gouvernement provisoire de la nouvelle Syrie 

Le président français François Hollande a assuré que la France reconnaîtra le gouvernement provisoire de la nouvelle Syrie lorsqu'il aura été formé, devant la Conférence des ambassadeurs réunie lundi à l'Elysée.

Estimant qu'il fallait intensifier les efforts pour que la transition politique ait lieu vite, le chef de l'Etat a appelé l'opposition syrienne à constituer un gouvernement provisoire, inclusif et représentatif qui puisse devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie.

Nous engageons nos partenaires arabes à l'aider dans cette démarche, a-t-il enchaîné. L'enjeu dépasse la Syrie et concerne la sécurité du Moyen-Orient, en particulier l'indépendance et la stabilité du Liban, a observé d'une manière générale François Hollande à propos du dossier syrien.

En recevant une délégation du Conseil national syrien (CNS) la semaine dernière à Paris François Hollande avait encouragé cette organisation qui rassemble la majorité des courants de l'opposition à organiser un large rassemblement de toutes les forces de l'opposition syrienne.

AFP via Romandie News (Suisse)





Neuf condamnés à mort exécutés en Gambie en dépit des protestations


Banjul (Gambie) - Neuf personnes condamnées à mort et détenues enGambie, dont une femme, ont été fusillées dimanche, a annoncé lundi le ministère gambien de l'Intérieur en dépit de multiples protestations et appels à renoncer à ces exécutions de masse.

Après leur jugement et leur condamnation à mort par les tribunaux gambiens de juridiction compétente et à la suite de l'épuisement de leurs voies de recours, le ministère de l'Intérieur souhaite informer le public que les condamnés suivants ont été fusillés par un peloton d'exécution le dimanche 26 août 2012, écrit ce département dans un communiqué, qui publie une liste de neuf personnes, dont une femme et trois anciens militaires.

Cette annonce officielle intervient trois jours après l'annonce par Amnesty International de l'exécution de neuf condamnés à mort tard le jeudi 23 août, sur la base d'informations crédibles.

L'AFP avait joint plusieurs sources en Gambie à ce sujet, mais aucune n'avait jusqu'alors confirmé ces exécutions, que le président gambien Yahya Jammeh avait lui-même annoncées pour avant mi-septembre dans un message à la Nation le 20 août.

Il n'avait précisé ni les dates, ni le nombre de personnes concernées. Mais dans un communiqué conjoint publié le 23 août, la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine des droits de l'Homme (Raddho) et la section sénégalaise d'Amnesty International, trois ONG basées à Dakar, avaient fait état de 47 condamnés à mort, dont une femme, détenus en Gambie.

L'annonce du projet d'exécutions des condamnés par Yahya Jammeh, qui dirige son pays d'une main de fer depuis 18 ans, ainsi que les informations d'Amnesty International avaient suscité l'émoi en Gambie et à l'étranger.

Plusieurs pays et institutions, dont l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE), avaient exhorté les autorités gambiennes à renoncer aux exécutions programmées. Le président en exercice de l'UA, le chef de l'Etat béninois Thomas Yayi Boni, avait même dépêché à Banjul son ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari, pour demander à M. Jammeh de ne pas exécuter les condamnés à mort. Sans succès.

La République de Gambie est un Etat souverain qui, comme d'autres Etats souverains dans lesquels la peine de mort est appliquée, a le droit de mettre en oeuvre ses lois nationales tel que stipulé par sa Constitution, déclare le ministère gambien de l'Intérieur dans son communiqué lundi.

Il prévient l'opinion publique que la règle de droit ne sera compromise pour aucune raison concernant la paix, la stabilité, la protection des vies, des biens et de la liberté, et l'exhorte à respecter le droit fondamental de tous les citoyens et résidents de la République de Gambie.

Aucun acte de violence, aucune activité criminelle et d'indiscipline se traduisant par l'assassinat, de la trahison, de l'incendie criminel, du trafic de drogue et du trafic des être humains et toutes autres infractions passibles de peine de mort ne sera toléré. Par conséquent, toutes les peines prescrites par la loi seront appliquées à la lettre, y compris la peine de mort, prévient-il.

Selon le communiqué, les trois ex-militaires exécutés sont l'ancien lieutenant Lamin Jarjou et les ex-sergents Alieu Bah et Lamin Jammeh. Tous trois avaient été jugés pour plusieurs chefs d'accusation, dont trahison et assassinat et condamnés à mort en octobre 1998.

Ils avaient fait appel une fois mais, celui-ci ayant été rejeté, ils n'avaient pas introduit d'autre recours.

La femme fusillée en même temps qu'eux, Tabara Samba, avait été jugée et condamnée à mort en septembre 2007 pour avoir tué son mari parce que ce dernier avait pris une seconde épouse.

Plusieurs noms du communiqué du ministère de l'Intérieur figurent dans une liste publiée le 24 août par le journal privé sénégalais Le Quotidien, comprenant 47 personnes présentées comme des détenus de la prison gambienne de Mile 2 dans le couloir de la mort : 39 Gambiens, dont six officiers condamnés en juillet 2010 pour trahison et tentative de coup d'Etat en novembre 2008, trois Sénégalais dont Tabara Samba, un Bissau-Guinéen, deux Maliens et deux Nigérians.





Education: discorde entre deux ministres autour le recrutement des instituteurs.

Education: discorde entre deux ministres autour le recrutement des instituteurs.
image manquanteUne forte dispute couve entre le ministère d'Etat à l'éducation nationale et celui des finances autour du recrutement des instituteurs cette année, a fait savoir une source bien informée à Alakhbar .

L e differend s'est produit lorsque le ministère Ahmed Ould Bahia a présenté au ministère de finance sa demande comprenant le recrutement de 400 instituteurs comme minimum. Le ministère de finance a décliné la dite demande arguant que le budget ne peut satisfaire que recrutement de 100 instituteurs et la titularisation 50 contractuels.

La même source a aussi indiqué que le ministre de l'éducation Ahmed Ould Bahiya refuse de soumettre ce problème au premier ministre Moulaye Ould Mouhamed Laghdhaf à cause d'un autre désaccord entre lui et ce dernier.

Il importe de souligner que les mesures préalables au recrutement, qui accusent de retard cette année, devraient s'achever avant le mi-aout, alros que le secteur de la fonction publique a vu cette année le plus grand nombre de retraités.

Alakhbar 

Education: discorde entre deux ministres autour le recrutement des instituteurs.

Education: discorde entre deux ministres autour le recrutement des instituteurs.
image manquanteUne forte dispute couve entre le ministère d'Etat à l'éducation nationale et celui des finances autour du recrutement des instituteurs cette année, a fait savoir une source bien informée à Alakhbar .

L e differend s'est produit lorsque le ministère Ahmed Ould Bahia a présenté au ministère de finance sa demande comprenant le recrutement de 400 instituteurs comme minimum. Le ministère de finance a décliné la dite demande arguant que le budget ne peut satisfaire que recrutement de 100 instituteurs et la titularisation 50 contractuels.

La même source a aussi indiqué que le ministre de l'éducation Ahmed Ould Bahiya refuse de soumettre ce problème au premier ministre Moulaye Ould Mouhamed Laghdhaf à cause d'un autre désaccord entre lui et ce dernier.

Il importe de souligner que les mesures préalables au recrutement, qui accusent de retard cette année, devraient s'achever avant le mi-aout, alros que le secteur de la fonction publique a vu cette année le plus grand nombre de retraités.

Alakhbar 

Education: discorde entre deux ministres autour le recrutement des instituteurs.

Education: discorde entre deux ministres autour le recrutement des instituteurs.
image manquanteUne forte dispute couve entre le ministère d'Etat à l'éducation nationale et celui des finances autour du recrutement des instituteurs cette année, a fait savoir une source bien informée à Alakhbar .

L e differend s'est produit lorsque le ministère Ahmed Ould Bahia a présenté au ministère de finance sa demande comprenant le recrutement de 400 instituteurs comme minimum. Le ministère de finance a décliné la dite demande arguant que le budget ne peut satisfaire que recrutement de 100 instituteurs et la titularisation 50 contractuels.

La même source a aussi indiqué que le ministre de l'éducation Ahmed Ould Bahiya refuse de soumettre ce problème au premier ministre Moulaye Ould Mouhamed Laghdhaf à cause d'un autre désaccord entre lui et ce dernier.

Il importe de souligner que les mesures préalables au recrutement, qui accusent de retard cette année, devraient s'achever avant le mi-aout, alros que le secteur de la fonction publique a vu cette année le plus grand nombre de retraités.

Alakhbar 

Des fils à papa volent et violent à la veille de l’Aid El Fitr


A la veille de la fête de l’Aid EL Fitr, un groupe de cinq jeunes filles et un garçon aménageait leur salon de coiffure qui se trouve à la Socogim PS, en face de l’ISERI,en espérant la visite de sérieux clients.

A 5heures du matin, trois visiteurs indésirables et armés de fusils et couteaux et occupant un véhicule 4X4 de couleur sombre et des vitres fumées, sans immatriculation, font leur irruption dans le salon de coiffure.

Braquant un pistolet sur le jeune homme, ils enjoignent à la gérante de leur remettre la recette de son salon de coiffure qu’ils emportent avec téléphones et autres objets se trouvant en vente au salon. Mais le plus grave, c’est le butin humain.

En effet, les malfrats ont essayé de kidnapper la gérante K.D qui a, miraculeusement, échappée mais elle a subi des coups et a été poignardée à la tête et au dos. Malheureusement,K.N n’a pas eu autant de chance, puisqu’elle a été kidnappée, violée et jetée à la merde.

Cette fille mineure âgée de 16 ans a été amenée de force, les yeux bandés et la bouche bourrée de tissus vers une destination qu’elle ignore. Elle a enduré l’agression sexuelle de trois malfrats puis elle a été jetée à côté des bureaux du GSSR .

Les arrogants agresseurs ont téléphoné aux parents de la victime en utilisant l’expression suivante : « votre chienne se trouve à coté des murs du GSSR ». Les éléments du GSSR ont fait preuve de passivité voire d’irresponsabilité puisqu’ils ont reconnu avoir remarqué la présence de ce véhicule sans immatriculation, aux vitres fumées et de surcroit volée.

L’AFCF, fidèle à sa tradition de défenseur des droits humains, condamne vigoureusement ce viol de cette jeune mineure et l’agression par couteau de la gérante du salon de coiffure qui a abouti à des blessures très graves à la tête et au dos. L’AFCF réclame justice afin de permettre à ses victimes de recouvrer leurs droits et aux jeunes malfaiteurs d’être resocialisés correctement.

- La justice doit suivre son cours normal sans entraves de la part des personnalités influentes …
- De telles interventions vont à l’encontre, aussi bien, des intérêts de ces jeunes délinquants que ceux de la société toute entière.

Nouakchott le, 23/08/2012
Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF)





Ould Abdel Aziz compte remercier certains membres du gouvernement


Des sources généralement bien informées indiquent que le Président mauritanienMohamed Ould Abdel Aziz envisage opérer un remaniement ministériel imminent pouvant concerner plusieurs ministères de souveraineté dans le gouvernement du DrMoulaye Ould Mohamed Laghdaf dont les départements de la justice, des affaires étrangères et de la coopération, de l’éducation…

Les sources ont motivé ces mesures en se fondant sur la convocation faite dimanche dernier par le Président au PM au palais présidentiel, au cours de laquelle il aurait fait part de sa grande déception de l’action de certains membres du gouvernement ainsi que de leur échec dans la gestion de leur département notamment en manquant de traiter les problèmes relevant de leur compétence avec intelligence et dextérité.

Selon les mêmes sources, ces limogeages peuvent toucher également le ministre de l’intérieur et de la décentralisation Mohamed Ould Boilil pour deux raisons, à savoir son arrivée à l’âge de retraite et le fait que son maintien à la tête de ce département, à l’approche des élections législatives et municipales, pourrait faire l’objet d’une forte objection de la part de certains acteurs politiques, en particulier de certains partis de la COD qui sont entrés en négociation avec le pouvoir.






dimanche 26 août 2012

Discours du Président à l’occasion de la fête : Rien de particulier

Discours du Président à l’occasion de la fête : Rien de particulier
image manquanteContrairement aux rumeurs distillées par certains journaux et sites électroniques de la place, le discours à l’occasion de la fête de Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas été « plus grand que ça ». Beaucoup, pas dupes du tout savaient que « yemme n’enfante pas un garçon ». Les autres, ceux qui veulent faire croire à eux mêmes ce auquel ils ne croient pas ne doivent en vouloir qu’à eux mêmes. Qu’ils déchantent et ils déchanteront encore et encore ! Une torture de trois minutes d’une très mauvaise lecture d’un élève très moyen de cours élémentaire, truffée de fautes et d’incohérences grammaticales qui ont certainement fait trembler Sibawayh dans sa tombe et, comble du désastre en cette fin du mois béni du Ramadan, le mois du Coran, une sourate de ce texte sacré est massacré par le prétendument Président de la République Islamique de Mauritanie. Comme l’a dit quelqu’un : « C’était bien un bon ramadan pour ceux qui l’ont passé sous la clim, sans soucis de coupure, ni de dettes, ni d’habits pour les enfants, sans avoir ressenti la canicule de quelques jours qui furent particulièrement chauds ». Un bon Ramadan pour ceux qui ne pensent pas comme les milliers de travailleurs de la fonction publique restés sans salaires à comment joindre les deux bouts après que le Ramadan les a ruinés et que les banques aient refusé de ne leur viser qu’au compte gouttes. Le discours présidentiel était classique. Rien qui permette aux fonctionnaires d’espérer avoir des conditions meilleures. Aziz et ses ministres et autres hauts commis de l’Etat étaient là sur la place Ibn Abbas dans leurs provocateurs accoutrements à écouter des sermons qui, j’en suis sûr, entreront par une oreille et sortiront par l’autre. En ce moment, plus de 90 % de père de familles jouent à l’équilibriste pour se maintenir. L’acte de désespoir de l’infirmier d’Arafat est un message clair qui en dit long sur les conditions dramatiques que vivent les dizaines de milliers de travailleurs de cette fonction publique, la plus misérable de la sous région. Côté grâce présidentielle. Rien. Pourtant, c’était l’occasion pour Aziz de se débarrasser de deux hommes encombrants : Mohamed Lemine Ould Dadde et Birame Ould Dah. Ses régulières interférences dans leur dossier sont à l’origine de l’attitude des juges qui les gèrent. Or, si l’on ne parle que du point de vue du droit, les deux hommes auraient bénéficié d’un non lieu pour vice de forme. Pour Ould Dadde l’absence d’une mise en demeure dans le dossier devait entraîner la nullité de la procédure et pour Birame le dessaisissement de la cour criminelle d’un dossier vide est tout aussi éloquent. La lutte contre la gabegie au nom de laquelle Ould Dadde est retenu ne trompe plus personne. La gabegie ne s’est jamais aussi mieux portée qu’aujourd’hui. La différence avec celle qui prévalait au temps de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya est que son champ s’est tout simplement rétréci et c’est juste une poignée de personnes qui détourne méthodiquement les ressources nationales à travers des conventions de pêches façon, des contrats de partage qui ne profitent qu’à eux avec les multinationales et autres avantages et marchés de gré à gré à des sociétés écran dont l’appartenance à des très hautes personnalités de l’Etat est un secret de Polichinelle. La défense de l’Islam et ses sources pour laquelle le défenseur des droits de l’homme Birame Ould Dah croupit en prison est une mise en scène pour susciter le sentiment de victimisation de la communauté afin de régler son compte à un jeune homme gênant qui est resté rebelle aux propositions mirobolantes des postes et de l’argent et qui devient de plus en plus écouté dans certains milieux qui ont permis, grâce à la supercherie du slogan « Président des pauvres », l’élection de 2009 et sur lesquels le pouvoir compte encore pour rééditer son prochain coup électoral.

Sneiba El Kory. 

Meeting de Baraque Police à Basra :"Ce combat n’est pas celui des negro-mauritaniens contre une communauté,..

Meeting de Baraque Police à Basra :"Ce combat n’est pas celui des negro-mauritaniens contre une communauté,..
image manquante. ... mais contre un système à la solde d’une communauté ".

Dans la soirée de vendredi (…) un meeting a été organisé conjointement par IRA, TPMN et Kawtal yellitare à Basra " Baraque police ". Il s’agissait de sensibiliser les populations sur les dérives de l’Etat. Les intervenants ont tour à tour posé des actes menés par cet Etat et qui consacrent son élan le racisme et l’esclavage. Ils ont aussi démontré.

Placé aussi sous le signe de l’union des opprimés afin de former un pôle solide pour détruire ce système, ce meeting qui a regroupé beaucoup de personnes, a permis aux militants des droits de l’homme de mettre en garde les populations, toutes communautés confondues, contre tout acte qui les diviserait. Le slogan phare était d’ailleurs nous nous unissons tous pour dire : non aux arrestations arbitraires - non au racisme d’Etat - non à l’esclavage - non à l’impunité, non à la division et à l’injustice.

C’est vers 22 heures que le meeting fut ouvert. Après la lecture de verset de Coran, les intervenants devaient se succéder à la tribune fustigeant chacun, les dérives de l’autorité, qui selon eux ont mené aujourd’hui à la situation de déconfiture des populations. Tout à tour, M.Brahim Ould Bilal (vice président de IRA), Dia Alassane (Coordinateur de TPMN) et Malick Lôm ( Kawtal Yellitare) tiendront le gouvernement pour unique responsable des inégalités persistantes constatées au sein des populations, mais aussi de graves manquements aux droits de l’homme dans le pays. Ils appelleront les populations à se mobiliser pour sauver l’unité du peuple. " Ce combat contre ce système ne pourra se faire qu’avec la participation de tous mais surtout par la prise de conscience que nous, Pulars, Harratines, Wolofs, Soninkés, Bambaras,… sommes tous victimes de ce système et c’est par la conjugaison de nos forces que nous parviendrons à le détruire " diront-ils rappelant en substance qu’ils ne visent pas les populations maures, mais ce système qui érige des lois d’iniquité dans ce pays.

Les intervenants ne manqueront pas de préciser que ce combat n’est pas celui des negro-mauritaniens contre une communauté, mais contre un système à la solde d’une communauté. Une main a été tendue à toutes les composantes (sans distinction de race, de caste et d’ethnie) de ce pays afin que tous luttent pour débarrasser le pays de ce système qui mine cet Etat depuis les années d’indépendance.

Après ces interventions, place fut donnée à de nombreux jeunes qui ont tenu à annoncer leur adhésion au combat du jour. De nombreuses personnes qui ont participé au meeting tiendront elles aussi à s’exprimer, appelant les uns et les autres à sauver la Mauritanie et la préserver du chaos. Les débats prirent fin vers 2 heures du matin.

(...) Cheikh Oumar N’Diaye

L'Authentique 

Le silence coupable de Messaoud Ould Boulkheir APP et Sarr Ibrahima AJD/MR.


dimanche 26 août 2012



On dirait que les deux anciens accompagnons se sont mis d’accord de laisser le pouvoir du général Ould Abdel Aziz achever en toute tranquillité les militants abolitionnistes. Depuis les arrestations arbitraires Biram ould Dah Ould Abeid et ces collègues IRA-Mauritanie, sauf erreur de ma part, un mystère black out règne chez eux malgré les injustices dont souffrent les citoyens au quotidien devant leur yeux. Il est vrai, dès le début APP avait condamné l’acte de l’incinération, aujourd’hui, le parti de Messaoud Ould Boulkheir a revu sa position mais l’AJD/MR reste muet. Tous les Mauritaniens sont édifiés sur le caractère injuste de l’arrestation des militants abolitionnistes, des nombreuses voix se lèvent chaque jour pour demander leur libération pourquoi les leaders noirs sont restés insensibles ? Kane Hamidou Baba malgré qu’il soit dans la majorité présidentielle réclame la libération des abolitionnistes au nom de la cohésion et l’unité nationale. L’incompréhensible attitude de l’axe Messaoud-Sarr, seront-ils demain en mesure de convaincre une mouche au cours des futures campagnes électorales à venir car je pense que cela ne devrait plus tarder qu’ils sont du côté des opprimés  et faibles? Lorsque le leader de L’AJD/MR avait soutenu le putsch du général Aziz, j’avais écrit un article sous le titre : « L'ADJ/MR a-t-il un avenir politique en Mauritanie? », certains militants m’avaient traités tous les noms d’oiseaux sur terre, aujourd’hui on constate cas même l’absence cruelle de cette formation sur la scène. Quand à Messaoud, il a erré pendant des longs mois, il a fini par se rendre à l’évidence que les Mauritaniens ne sont pas prêts à changer dans l’immédiat. Malheureusement, durant toute la période du dictateur Taya, il a inculqué au peuple la culture  dictatoriale de la soumission, le griotisme et ils sont devenus des éternels applaudisseurs du système. Nous vivons sous l’ère du plus grand hâbleur menteur, voleur et  hypocrite a toujours raison. Vous n’avez pas peur Messieurs, franchement le marché est devenu très juteux pour l’islamisme radical, je sens à un certain Jemil Ould Mansour à la tête du pays hum? La charia, mon Dieu, bien, il y a tellement de voleurs à couper les mains, les pieds voir la tête, là au moins on est sûr à ne jamais atteindre les 4millions d’habitants. Je me demande, dans ce cas précis si l’espèce Mauritanien n'est pas protégé par une loi humanitaire écologiste, s’il va en rester quelques uns sur terre? On dit que Dieu est bon avec ceux qui sont bons, qui vit verra d’ici peu inchallah……

Liberté immuable pour les abolitionnistes.

 

Diko hanoune