Le triumvirat composé de l’ancien ministreOuld Bourbouss, le syndicaliste Ould Bèye et le banquier Ould Rabii retiennent leur souffle en attendant la reconnaissance officielle de leur nouveau parti El Moustaqbal ou « Avenir ». Les observateurs sentaient venir la claque depuis longtemps à cause de la détérioration des relations entre les réformateurs et le leader modéré de l’APP Ould Boulkheir.
La première bataille de l’APP a commencé. Les dissidents du parti le plus populaire en Mauritanie reprochent à leur chef historique d’avoir renié les fondamentaux du mouvement haratin « El Hor » et baissé la tête pour dialoguer avec le président Ould Aziz.
Un rapprochement qualifié de trahison. Ould Boulkheir nargue le fait d’avoir modernisé l’APPaprès avoir enterré l’ancienne structure militante. Une querelle d’idéologie mais aussi de tempérament et de vision à long terme ont fini par exaspérer les frères ennemis.
Cette rupture révèle au grand jour quelques inimitiés entre les militants de première heure et la nouvelle génération qui entend pousser très loin la lutte contre l’esclavage d’autant plus que l’IRA est amputée pour l’instant de son chef et une dizaine de ses militants en attente de la deuxième audience de leur procès. Ces derniers sont accusés injustement de crime contre l’islam pour avoir brûlé des livres de rite malékite.
L’alliance qui a porté Ould Boulkheir à la tête de l’APP il y a des décennies vole aujourd’hui en éclats. Un divorce consommé depuis que le président de l’assemblée nationale a accepté de dialoguer avec la majorité et de défier ses camarades en claquant d’abord la porte de laCoordination de l’Opposition Démocratique ( COD) et récemment en intégrant une autre structure politique la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP) avec El Wiam etSawab.
Une façon pour lui d’anticiper les foudres du triumvirat formé par l’ancien ministre Ould Bourbouss, le syndicaliste radical Ould Bèye et le cadre de la banque centrale Ould Rabii.Mais ça n’a pas suffit pour les convaincre à rester dans le navire. Les dissidents ont préféré sortir les griffes en créant un nouveau parti El Moustaqbal pour préparer l’avenir comme le nom l’indique. Mais l’incertitude demeure sur les contours de cette nouvelle formation.
En attendant d’avoir le récépissé c’est une illustration parfaite de tourner la page et peut être de gagner la confiance des hésitants encore dans un contexte politique assez difficile pour l’opposition qui a du mal à accorder les violons pour inquiéter le régime de Ould Aziz. Dans ce combat pour la légitimation, le triumvirat sait que le plus difficile est à venir si le parti est reconnu officiellement.
C’est après seulement que les choses sérieuses commencent en incarnant un courant populaire au sein de la communauté haratine dont le seul souci est de se débarrasser des intimidations et harcèlements du régime de Ould Aziz à l’encontre de leurs militants lesquels comptent aujourd’hui sur les organisations non gouvernementales nationales et internationales des droits de l’homme pour sauver le soldat Ould Abeid.
Malgré la désunion de l’opposition et la claque de ses anciens compagnons Ould Boulkheirsait qu’il est toujours le patron de l’APP et que son aura dépasse cette querelle intestine et qu’il va falloir maintenant compter sur ses propres forces pour remonter sur son cheval avant les législatives prochaines.
Sa force d’attraction s’exerçant sur les militants de base. A cheval entre l’APP et la CAP Ould Boulkheir a une longueur d’avance sur ses adversaires. Il pourra ainsi saisir les prochaines échéances pour jauger sa force de frappe .Le jeu en vaut la chandelle.
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La première bataille de l’APP a commencé. Les dissidents du parti le plus populaire en Mauritanie reprochent à leur chef historique d’avoir renié les fondamentaux du mouvement haratin « El Hor » et baissé la tête pour dialoguer avec le président Ould Aziz.
Un rapprochement qualifié de trahison. Ould Boulkheir nargue le fait d’avoir modernisé l’APPaprès avoir enterré l’ancienne structure militante. Une querelle d’idéologie mais aussi de tempérament et de vision à long terme ont fini par exaspérer les frères ennemis.
Cette rupture révèle au grand jour quelques inimitiés entre les militants de première heure et la nouvelle génération qui entend pousser très loin la lutte contre l’esclavage d’autant plus que l’IRA est amputée pour l’instant de son chef et une dizaine de ses militants en attente de la deuxième audience de leur procès. Ces derniers sont accusés injustement de crime contre l’islam pour avoir brûlé des livres de rite malékite.
L’alliance qui a porté Ould Boulkheir à la tête de l’APP il y a des décennies vole aujourd’hui en éclats. Un divorce consommé depuis que le président de l’assemblée nationale a accepté de dialoguer avec la majorité et de défier ses camarades en claquant d’abord la porte de laCoordination de l’Opposition Démocratique ( COD) et récemment en intégrant une autre structure politique la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP) avec El Wiam etSawab.
Une façon pour lui d’anticiper les foudres du triumvirat formé par l’ancien ministre Ould Bourbouss, le syndicaliste radical Ould Bèye et le cadre de la banque centrale Ould Rabii.Mais ça n’a pas suffit pour les convaincre à rester dans le navire. Les dissidents ont préféré sortir les griffes en créant un nouveau parti El Moustaqbal pour préparer l’avenir comme le nom l’indique. Mais l’incertitude demeure sur les contours de cette nouvelle formation.
En attendant d’avoir le récépissé c’est une illustration parfaite de tourner la page et peut être de gagner la confiance des hésitants encore dans un contexte politique assez difficile pour l’opposition qui a du mal à accorder les violons pour inquiéter le régime de Ould Aziz. Dans ce combat pour la légitimation, le triumvirat sait que le plus difficile est à venir si le parti est reconnu officiellement.
C’est après seulement que les choses sérieuses commencent en incarnant un courant populaire au sein de la communauté haratine dont le seul souci est de se débarrasser des intimidations et harcèlements du régime de Ould Aziz à l’encontre de leurs militants lesquels comptent aujourd’hui sur les organisations non gouvernementales nationales et internationales des droits de l’homme pour sauver le soldat Ould Abeid.
Malgré la désunion de l’opposition et la claque de ses anciens compagnons Ould Boulkheirsait qu’il est toujours le patron de l’APP et que son aura dépasse cette querelle intestine et qu’il va falloir maintenant compter sur ses propres forces pour remonter sur son cheval avant les législatives prochaines.
Sa force d’attraction s’exerçant sur les militants de base. A cheval entre l’APP et la CAP Ould Boulkheir a une longueur d’avance sur ses adversaires. Il pourra ainsi saisir les prochaines échéances pour jauger sa force de frappe .Le jeu en vaut la chandelle.
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