Présentement, ce n’est pas seulement avecBamako que Nouakchott commence à avoir des relations de plus en plus crispées et hostiles, traduites par plusieurs signes visibles dont la conjugaison n’augure point une accalmie dans les prochains jours, alors que la Mauritanie est considérée par la communauté internationale comme la clé de voute de tout retour à la stabilité dans ce pays frère et ami.
Le froid des rapports diplomatiques vient de se propager aussi à Dakar. Rentré dans son pays bredouille, après un séjour entouré de moins d’égards officiels de la part de laMauritanie par rapport à sa visite d’avril dernier, le ministre sénégalais des affaires étrangères Alioune Badara Cissé arrivait difficilement dans ses déclarations à la presse publique, à dissimiler les zones de turbulences que traversent ces temps-ci les relations sénégalo-mauritaniennes.
Le président sénégalais, Macky Sall a dépêché dimanche dernier son ministre des affaires étrangères à Nouakchott pour remettre un message à son homologue mauritanien, s’inscrivant dans le cadre d’une visite qu’il aimerait effectuer en Mauritanie.
Un souhait exprimé à quelques jours d’intervalle de la demande d’extradition sans lendemain adressée au pouvoir sénégalais par Nouakchott pour l’extradition de l’opposant Moustapha Limam Chavii, de passage à Dakar. Un refus que le régime mauritanien n’est pas prêt à digérer, alors que c’est grâce à lui, que le Sénégal a pu obtenir des grands privilèges à l’occasion du séjour d’avril passé de son chef de la diplomatie, au cours duquel il a été d’ailleurs reçu par le président, contrairement à celui de dimanche dernier, où il a été cette plutôt reçu en audience par le Premier ministre ; sans doute pour laisser planer le suspens du mécontentement du régime mauritanien.
Un tête-tête au terme duquel les propos faits par le ministre envoyé du président sénégalais à des organes officiels nuancent implicitement la disparité des deux visites quant il dit que son séjour intervient après celui d’ d'avril dernier, au cours duquel il a été couvert de tous les honneurs par son collègue des affaires étrangères.
Cette fois la moisson a été plutôt faible, puisqu’aux yeux de Nouakchott, Dakar a témoigné malgré elle un soutien décisif à l’opposition d’Ould Abdel Aziz en assurant une grande protection à ses plus illustres figures de proue présents sur son sol, pour éviter qu’ils ne fassent l’objet de tentatives d’enlèvement menés dans la discrétion totale par des services de renseignements mauritaniens infiltrés au Sénégal.
Amadou Diaara
Le froid des rapports diplomatiques vient de se propager aussi à Dakar. Rentré dans son pays bredouille, après un séjour entouré de moins d’égards officiels de la part de laMauritanie par rapport à sa visite d’avril dernier, le ministre sénégalais des affaires étrangères Alioune Badara Cissé arrivait difficilement dans ses déclarations à la presse publique, à dissimiler les zones de turbulences que traversent ces temps-ci les relations sénégalo-mauritaniennes.
Le président sénégalais, Macky Sall a dépêché dimanche dernier son ministre des affaires étrangères à Nouakchott pour remettre un message à son homologue mauritanien, s’inscrivant dans le cadre d’une visite qu’il aimerait effectuer en Mauritanie.
Un souhait exprimé à quelques jours d’intervalle de la demande d’extradition sans lendemain adressée au pouvoir sénégalais par Nouakchott pour l’extradition de l’opposant Moustapha Limam Chavii, de passage à Dakar. Un refus que le régime mauritanien n’est pas prêt à digérer, alors que c’est grâce à lui, que le Sénégal a pu obtenir des grands privilèges à l’occasion du séjour d’avril passé de son chef de la diplomatie, au cours duquel il a été d’ailleurs reçu par le président, contrairement à celui de dimanche dernier, où il a été cette plutôt reçu en audience par le Premier ministre ; sans doute pour laisser planer le suspens du mécontentement du régime mauritanien.
Un tête-tête au terme duquel les propos faits par le ministre envoyé du président sénégalais à des organes officiels nuancent implicitement la disparité des deux visites quant il dit que son séjour intervient après celui d’ d'avril dernier, au cours duquel il a été couvert de tous les honneurs par son collègue des affaires étrangères.
Cette fois la moisson a été plutôt faible, puisqu’aux yeux de Nouakchott, Dakar a témoigné malgré elle un soutien décisif à l’opposition d’Ould Abdel Aziz en assurant une grande protection à ses plus illustres figures de proue présents sur son sol, pour éviter qu’ils ne fassent l’objet de tentatives d’enlèvement menés dans la discrétion totale par des services de renseignements mauritaniens infiltrés au Sénégal.
Amadou Diaara
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