Le Syndicat indépendant des professeurs de l’enseignement du secondaire (SIPES) et le Syndicat national des enseignements du secondaire (SNES) ont publié samedi dernier un communiqué dans lequel ils déclarent rejeter les indemnités de 20.000 UM annuels que le gouvernement compte octroyer aux enseignants du secondaire à partir de janvier 2013.
Les deux organisations susmentionnées, à l’avant-garde du combat syndical pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des professeurs du secondaire ainsi que le développement de l’enseignement, estiment que ces indemnités, en fait 1.600 UM par mois, sont indignes et déshonorantes. Selon eux, elles ne constituent nul avantage et ne servent même pas à nourrir un âne ou un chien.
Que représente en effet, d’après eux, une telle indemnité pour des fonctionnaires chargés de former la relève de demain, par rapport aux 1.600.000 UM d’indemnités octroyées à un membre du gouvernement !
Et de préciser que les indemnités attribuées à deux ministres de l’actuel pouvoir équivalent à celles destinées à l’ensemble des professeurs de la Mauritanie. D’autre part, les deux syndicats dénoncent les conditions dans lesquelles ces avantages ont été octroyés, sans aucune concertation avec les syndicats des enseignants.
Ils soulignent à ce propos que l’Etat refuse toute négociation avec les acteurs sociaux du secteur, prend la liberté de suspendre salaires et indemnités des professeurs en toute latitude, tout en supervisant avec effronterie la gabegie qui gangrène le département de l’enseignement. Cela, par la mise à l’écart des enseignants actifs. Le SIPES et le SNES de constater qu’avec un tel gouvernement, le monde des enseignants ne pouvait espérer pire, appelant à la révision des politiques actuellement suivies dans le secteur ainsi qu’à des négociations sociales.
Ainsi, le SNES et le SIPES déclarent rejeter les indemnités d’équipement de 20.000 UM annuelles que le conseil des ministres vient d’adopter à l’intention des professeurs du secondaire. Ils l’assimilent à une atteinte à leur dignité. Les deux syndicats considèrent d’autre part, que la décision est illégale, dans la mesure où elle a été prise sans concertation avec les syndicats des professeurs ni consultation du Conseil supérieur de la Fonction publique conformément à l’article 25 de la Loi 09/93 portant Statut des fonctionnaires, agents et contractuels de l’Etat.
Le SNES et le SIPES ont promis de poursuivre leur combat jusqu’à ce que les injustices, la marginalisation et les sanctions à l’égard du corps professoral soient réparées.
MOMS.
Les deux organisations susmentionnées, à l’avant-garde du combat syndical pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des professeurs du secondaire ainsi que le développement de l’enseignement, estiment que ces indemnités, en fait 1.600 UM par mois, sont indignes et déshonorantes. Selon eux, elles ne constituent nul avantage et ne servent même pas à nourrir un âne ou un chien.
Que représente en effet, d’après eux, une telle indemnité pour des fonctionnaires chargés de former la relève de demain, par rapport aux 1.600.000 UM d’indemnités octroyées à un membre du gouvernement !
Et de préciser que les indemnités attribuées à deux ministres de l’actuel pouvoir équivalent à celles destinées à l’ensemble des professeurs de la Mauritanie. D’autre part, les deux syndicats dénoncent les conditions dans lesquelles ces avantages ont été octroyés, sans aucune concertation avec les syndicats des enseignants.
Ils soulignent à ce propos que l’Etat refuse toute négociation avec les acteurs sociaux du secteur, prend la liberté de suspendre salaires et indemnités des professeurs en toute latitude, tout en supervisant avec effronterie la gabegie qui gangrène le département de l’enseignement. Cela, par la mise à l’écart des enseignants actifs. Le SIPES et le SNES de constater qu’avec un tel gouvernement, le monde des enseignants ne pouvait espérer pire, appelant à la révision des politiques actuellement suivies dans le secteur ainsi qu’à des négociations sociales.
Ainsi, le SNES et le SIPES déclarent rejeter les indemnités d’équipement de 20.000 UM annuelles que le conseil des ministres vient d’adopter à l’intention des professeurs du secondaire. Ils l’assimilent à une atteinte à leur dignité. Les deux syndicats considèrent d’autre part, que la décision est illégale, dans la mesure où elle a été prise sans concertation avec les syndicats des professeurs ni consultation du Conseil supérieur de la Fonction publique conformément à l’article 25 de la Loi 09/93 portant Statut des fonctionnaires, agents et contractuels de l’Etat.
Le SNES et le SIPES ont promis de poursuivre leur combat jusqu’à ce que les injustices, la marginalisation et les sanctions à l’égard du corps professoral soient réparées.
MOMS.
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