Jugement de Birame le 27 juin. |
L’Initiative de Résurgence Abolitionniste a publié un communiqué dans lequel elle déclare que les autorités mauritaniennes ont décidé de juger son président Birame Ould Dah Ould Abeid le 27 juin courant sur la base de chefs d’accusation ayant un rapport avec l’incinération de traités du rite Malékite que le défenseur des droits de l’homme accusent de justifier l’esclavage. L’organisation déclare dans son communiqué qu’elle porte beaucoup de réserves sur l’issue de ce procès pour lequel le Président Ould Abdel Aziz a déjà donné le résultat. ''Aucun juge ne peut plus véritablement prendre entièrement ses responsabilités en toute âme et conscience après les déclarations du Président dans la vague de l’euphorie qui a suivi l’acte de Birame'', écrit IRA. Cette intervention incongrue prouve, selon les termes du communiqué, que le pouvoir poursuit son agenda visant à faire taire la voix de la vérité et à continuer à entourer de tous les tabous la grave question de l’esclavage qui touche une bonne partie de la population du pays. Avec le procès du 27 juin prochain, ce sera la troisième fois en un an que des militants d’IRA comparaissent devant les juridictions nationales mauritaniennes. ''L’exploitation politique ridicule des autorités de cette affaire est une preuve éloquente de l’échec cinglant de la gestion du pays qui est plongé dans une crise multiforme qui mène vers l’incertitude'', précise le communiqué. Au lieu de chercher à apaiser les esprits, le pouvoir complètement désemparé préfère jouer la carte de la surenchère et de l’impunité aux propriétaires d’esclaves, précise lecommuniqué. Mais les cas de Yarg, Said, Mbarka et autres sont là pour lui rappeler la dure réalité, celle de l’injustice, de la maltraitance et de la servitude. Enfin , IRA remercie toutes les bonnes volontés, avocats, défenseurs des droits humains, hommes politiques et journalistes qui l’ont accompagnée dans cette dure épreuve et réitère son engagement à ne rien épargner pour la consolidation et la sauvegarde de l’unité nationale. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire