samedi 21 avril 2012

Opposition : Un monstre à deux têtes .


L’opposition devrait être une et une seule, conformément à la volonté institutionnelle que la constitution mauritanienne a voulu pour ces contrepouvoirs, pour réguler l’action publique des autorités dirigeantes. Malheureusement, la réalité est toute autre, parce que le président de la république est confronté aujourd’hui à deux oppositions aux rôles diamétralement opposés dont l’une se trouve à l’intérieur du pouvoir et l’autre à l’extérieur.

Si l’opposition dite COD ou responsable jouent tant bien que mal leur mission régalienne, le plus grand mal auquel s’expose ces temps-ci le pays vient de cette opposition « In », puisque ses applaudissements ne traduisent pas ses vrais sentiments, faits dans l’art de la complaisance et de la trahison, avec certains de ses membres qui ne colportent à Ould Abdel Aziz que des mensonges, sans jamais vouloir l’édifier sur la réalité bonne ou mauvaise soit elle.

C’est cette pseudo opposition que le pouvoir doit écarter pour s’assurer une meilleure visibilité de la situation qui prévaut dans le pays et prendre ainsi ses décisions suivant des données fiables loin de tout soupçon et de toute fausseté.

Le plus grave c’est que parmi cette même opposition hypocrite, il y a des personnalités très proches du sommet de l’Etat dont la première vocation est de livrer aux médias des informations qui ne servent pas l’action du président et de son gouvernement. Certains éléments de cette opposition se trouvent aussi dans le gouvernement et doivent comme les premiers être écartés, pour que les pouvoirs publics s’entourent de « Messieurs propres »aussi bien au palais présidentiel qu’à la primature.

D’ailleurs, ces cercles vicieux sont très connus par l’opinion, parce que cette mission qu’ils mènent en toute discrétion pour se maintenir dans l’entourage du président et dans le gouvernement, n’est pas une nouveauté. En effet, cette action de nuisance avait été la leur dans tous les régimes qui se sont succédés à la tête du pays et qui leur avait régulièrement permis de se débarrasser de tout chef d’Etat qui commence à prendre conscience de leur danger, pour demeurer autant que pourra dans leurs strapontins dans la pyramide Etat.

Mohamed Salem Ould Haiba 




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