Victimes de tracasseries en Mauritanie, les activistes italiens de la section IRA dénoncent.

Les activistes italiens membres de la section Ira d’Italie ont salué, samedi 10 mars, à Ryad, lors d’un point de presse, « le gigantesque travail de proximité » et la forte mobilisation des masses » entrepris par IRA Mauritanie, dans son combat pour l’éradication de l’esclavage en Mauritanie. Prenant la parole, le représentant du bureau IRA-Italie, Gianmarco Pisa a salué le combat mené par IRA-Mauritanie et son président dans le cadre de la lutte pour les droits humains en général et contre l'esclavage en particulier. Il a par ailleurs, souligné l'importance de l'éradication de l'esclavage pour que les peuples opprimés trouvent leur liberté et vivent en toute quiétude. Gianmarco Pisa a rappelé que Birame lors de ses séjours à Naples (Italie) en décembre 2011, a animé des débats et des conférences qui ont attiré l'attention des organisations et associations de la lutte contre l'esclavage en Italie sur l'esclavage en Mauritanie et c'est cela qui les a encouragé à soutenir IRA-Mauritanie dans la lutte qu'elle mène. Parlant des objectifs et des actions, Gianmarco a affirmé que les deux organisations travaillent avec la même méthodologie et les mêmes structures. Ivana Dama, a indiqué que la forte affluence des masses populaires montre l'importance que les peuples accordent au combat que Birame et son organisation mènent, dans le but de libérer les peuples du joug de l'esclavage dans toutes ses formes. Le groupe d’activistes, issus de différents mouvements de la gauche italienne a dénoncé les "autorités administratives dont ils ont été victimes à leur arrivée à l’aéroport de Nouakchott" où le « comité d’accueil des forces de l’ordre » s’est évertué à les retenir durant de longues heures avant de concéder à les relâcher. Le même scénario s’est répété, lors de leur séjour à Rosso et à Jidr el Mohguen où ils avaient l’impression qu’à chaque poste de police ou de gendarmerie leur mission s’arrêtait. « Ce genre de situation relève de pays en guerre(…). De toutes les façons, nous sommes habitués à ce genre de tracasseries », a affirmé le président de la section IRA Italie, Gianmarco Pisa. Dés leur retour d’Italie, les activistes italiens comptent élaborer un document sur leur séjour en Mauritanie où ils ont assisté au deuxième congrès de IRA. Ils comptent mener de vastes campagnes de sensibilisation de l’opinion publique italienne ainsi que de la classe politique sur les graves violations de droits humains et d’esclavage en Mauritanie.