La lutte contre la gabegie est un leitmotiv sur lequel l’actuel pouvoir a très longtemps misé pour éradiquer un phénomène qui a mis le pays en sangsue depuis plusieurs années. Si cette lutte a conduit certains hauts responsables de l’Etat dans les taules au tout début de son lancement, on constate malheureusement son retour au galop aujourd’hui, à telle enseigne que certains analystes pensent que le niveau de dilapidation des biens publics atteint ces derniers temps par la Mauritanie est inédit et dépasse de loin tous les seuils antérieurs.
Les exemples de cette ampleur de gabegie sont très nombreux et se rencontrent à tous les stades de l’appareil Etat. On se contentera ici de citer quelque uns qui ne doivent pas faire perdre de vue que ce gaspillage des ressources du pays est présent partout.
Si on se réfère au grand projet de reboisement de la ville de Nouakchott qui a absorbé d’énormes financements sans donner de résultats probants, on constate que la gabegie a trouvé toute son illustration dans le détournement des fonds de cette de ceinture verte.
Les exemples de cette ampleur de gabegie sont très nombreux et se rencontrent à tous les stades de l’appareil Etat. On se contentera ici de citer quelque uns qui ne doivent pas faire perdre de vue que ce gaspillage des ressources du pays est présent partout.
Si on se réfère au grand projet de reboisement de la ville de Nouakchott qui a absorbé d’énormes financements sans donner de résultats probants, on constate que la gabegie a trouvé toute son illustration dans le détournement des fonds de cette de ceinture verte.
Un constat d’ailleurs reconnu par le président de la république qui a critiqué vivement les responsables de ce projet lors de sa dernière supervision de la seconde campagne de reboisement. L’autre signe frappant de cette dilapidation des biens de l’Etat se manifeste dans ces voitures VX dont le nombre dépasse les cinquante, occupées chacune par une personne venue s’exhiber pour planter un arbuste. Le carburant facturé sur l’Etat par ces véhicules administratifs n’est-il pas une autre forme de gabegie ?
Ceci dit, les financements dilapidés récemment de la ceinture verte de Nouakchott ne sont-ils pas aussi un déplorable gaspillage, puisque les responsables n’ont pas été punis alors que les plants semés avaient coûté au budget d’énormes sommes d’argent. Cette absence de punition signifie-t-elle que le pouvoir ne sanctionne pas ceux qui le soutiennent ?
Certes le projet est vital pour la capitale menacée par l’avancée du désert, mais faut-il qu’il soit bien étudié dés le départ puisqu’il a englouti des financements considérables. Par ailleurs, on constate également que toutes les données transmises au président de la république sur la réalisation de tel ou tel projet de l’Etat sont truquées et ne reflètent guère la situation de gabegie qui caractérise ces programmes qui souffrent généralement de l’absence de suivi et de contrôle.
Enfin, disons que la gabegie se manifeste au quotidien devant nos yeux. En effet, comment une route bitumée construite la veille et couverte de goudron puisse le lendemain se transformer en nids de poule dégageant le sable de tous ses côtés. Si le constat est tel, ne sommes-nous pas en droit de dire que le régime a peut-être fait ses adieux à la lutte contre la gabegie dont les auteurs agissent aujourd’hui en toute liberté sans craindre d’être traduits devant la justice pour ces gros maux causés à l’Etat.
Ceci dit, les financements dilapidés récemment de la ceinture verte de Nouakchott ne sont-ils pas aussi un déplorable gaspillage, puisque les responsables n’ont pas été punis alors que les plants semés avaient coûté au budget d’énormes sommes d’argent. Cette absence de punition signifie-t-elle que le pouvoir ne sanctionne pas ceux qui le soutiennent ?
Certes le projet est vital pour la capitale menacée par l’avancée du désert, mais faut-il qu’il soit bien étudié dés le départ puisqu’il a englouti des financements considérables. Par ailleurs, on constate également que toutes les données transmises au président de la république sur la réalisation de tel ou tel projet de l’Etat sont truquées et ne reflètent guère la situation de gabegie qui caractérise ces programmes qui souffrent généralement de l’absence de suivi et de contrôle.
Enfin, disons que la gabegie se manifeste au quotidien devant nos yeux. En effet, comment une route bitumée construite la veille et couverte de goudron puisse le lendemain se transformer en nids de poule dégageant le sable de tous ses côtés. Si le constat est tel, ne sommes-nous pas en droit de dire que le régime a peut-être fait ses adieux à la lutte contre la gabegie dont les auteurs agissent aujourd’hui en toute liberté sans craindre d’être traduits devant la justice pour ces gros maux causés à l’Etat.
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