Recensement pour exclure, des concours de la fonction publique pour discriminer Voila les véritables défis des autorités mauritaniennes On a chacun de nous rêvé une fois d’une unité africaine similaire à celle des Etats-Unis d’Amériques. Normal !
Il n’est jamais interdit de rêver, quand on vit, on se projette forcément vers un avenir meilleur. Mais la réalisation de ce rêve est tributaire d’un long processus qui dépend logiquement de nombreux efforts mais également d’une volonté délibérée de vivre ensemble et de dépassement.
Alors les pays africains sans exception doivent d’abord résoudre les problèmes dû aux différends entre les peuples qui composent sa population pour qu’il y’ait une unité totale du continent.
Il n’est jamais interdit de rêver, quand on vit, on se projette forcément vers un avenir meilleur. Mais la réalisation de ce rêve est tributaire d’un long processus qui dépend logiquement de nombreux efforts mais également d’une volonté délibérée de vivre ensemble et de dépassement.
Alors les pays africains sans exception doivent d’abord résoudre les problèmes dû aux différends entre les peuples qui composent sa population pour qu’il y’ait une unité totale du continent.
La quasi-totalité des pays africains sont confrontés à ces problèmes liés au manque de cohésion des différentes communautés qui les composent. Cette situation regrettable est aggravée par une volonté affichée des pouvoirs publics à œuvrer paradoxalement en faveur d’une inégalité entre leurs peuples du fait de considérations liées le plus souvent à des critères de race, de culture et de rang social.
Ces derniers eux mêmes ont une part de responsabilité par les querelles intestines qu’ils se livrent systématiquement au nom d’intérêts égoïstes et partisans. L’hypocrisie est érigée en code de conduite : Ce qui est dit publiquement est nié en coulisses et les conflits sont attisés au nom du sacro-saint principe du diviser pour régner.
Comment ce rêve d’unité pourrait-il se réaliser dans une Afrique où à chaque fois ou il y’a deux peuples voire plus (c’est-à-dire plusieurs races), des comportements d’animosité empreints de mépris, de haine et d’injustice apparaissent ? Pire, même là où il n’ya qu’un seul peuple (une seule race) il n’est pas rare d’assister à des conflits entre les différentes ethnies qui le composent.
En bref, l’exemple le plus illustratif est ma très chère Mauritanie. Située entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, il est normal que son peuple soit composé de populations multiethniques et pluriculturelles (Maures blancs, Maures noirs et negro africains).
Que les autorités mauritaniennes décident d’organiser un recensement dans le but inavoué de filtrer les négro-mauritaniens considérés à tord comme non mauritaniens, est une aberration voire une insulte au peuple mauritanien.
Cette imagination totalement débridée est sans aucun doute un réel motif pour exclure une couche importante de la population mauritanienne plus précisément les Peulh, Soninké etWolof, accusés d’être des étrangers dans leurs propres pays qu’ils ont d’ailleurs occupé bien avant la composante arabo-berbère.
Mais là, se pose la grosse interrogation : les étrangers : sahraouis, marocains, palestiniens, yéménites, algériens et tant d’autres qui ont pu acquérir la nationalité mauritanienne sont plus mauritaniens que les mauritaniens négro-africains ?
Le mépris à l’égard de ce peuple mauritanien est tellement flagrant qu’on a pu s’en apercevoir une nouvelle fois hier lors de la publication des résultats du concours de L’ENAJM. C’était une réelle stupéfaction pour les candidats francophones dont la majorité est noire.
Comment peut-on comprendre que sur 592 candidats de la filière écrivain-journaliste seuls deux noirs sont déclarés admis ? Les candidats noirs sont-ils aussi nuls ? Je vous rappelle que parmi ces candidats figuraient des doctorants, des titulaires du master en sociologie française et lettres modernes françaises.
On réclame plus d’équité sur ce genre de concours ou francophone et arabophone sont susceptible de se présenter et que seule la compétence soit le véritable critère.
Je n’ai aucun rancœur contre les admis, je ne nie pas non plus leurs compétences, je leurs souhaite d’ailleurs une bonne chance pour la suite, ce qui est inadmissible c’est quant toute une administration s’attèle à ériger le favoritisme comme pratique courante et qu’on ne trouve pas à redire par le simple fait du racisme et du mépris.
De la discrimination à l’exclusion voila le véritable défit des dirigeants mauritaniens. Ils mènent une lutte énergique pour arriver à leur fin. Déjà il ya une cicatrice douloureuse qu’on a du mal à refermer, ces autorités incompétentes ne font que la rouvrir.
‘’ I have dream’’
Alors mes chers dirigeants, s’il vous plait, penser à la jeunesse mauritanienne, ne gâcher pas son avenir. Notre pays a des dons rares que n’ont pas tous les pays ; on a une richesse naturelle, culturelle, humaine et économique. Œuvrons tous en faveur de l’unité nationale. Sinon vous êtes prévenus, la jeunesse est consciente de vos magouilles, mensonges, elle ne se laissera pas faire. Vous succomberez à votre jeu malsain.
Rêvons tous d’une Mauritanie unie et prospère dans laquelle on se définit comme un seul peuple (où il ya ni race blanche, ni noire) juste un peuple mauritanien.
Oumar Ba étudiant au Maroc,
Titulaire d’un Master en lettres et expressions artistiques.
Ces derniers eux mêmes ont une part de responsabilité par les querelles intestines qu’ils se livrent systématiquement au nom d’intérêts égoïstes et partisans. L’hypocrisie est érigée en code de conduite : Ce qui est dit publiquement est nié en coulisses et les conflits sont attisés au nom du sacro-saint principe du diviser pour régner.
Comment ce rêve d’unité pourrait-il se réaliser dans une Afrique où à chaque fois ou il y’a deux peuples voire plus (c’est-à-dire plusieurs races), des comportements d’animosité empreints de mépris, de haine et d’injustice apparaissent ? Pire, même là où il n’ya qu’un seul peuple (une seule race) il n’est pas rare d’assister à des conflits entre les différentes ethnies qui le composent.
En bref, l’exemple le plus illustratif est ma très chère Mauritanie. Située entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, il est normal que son peuple soit composé de populations multiethniques et pluriculturelles (Maures blancs, Maures noirs et negro africains).
Que les autorités mauritaniennes décident d’organiser un recensement dans le but inavoué de filtrer les négro-mauritaniens considérés à tord comme non mauritaniens, est une aberration voire une insulte au peuple mauritanien.
Cette imagination totalement débridée est sans aucun doute un réel motif pour exclure une couche importante de la population mauritanienne plus précisément les Peulh, Soninké etWolof, accusés d’être des étrangers dans leurs propres pays qu’ils ont d’ailleurs occupé bien avant la composante arabo-berbère.
Mais là, se pose la grosse interrogation : les étrangers : sahraouis, marocains, palestiniens, yéménites, algériens et tant d’autres qui ont pu acquérir la nationalité mauritanienne sont plus mauritaniens que les mauritaniens négro-africains ?
Le mépris à l’égard de ce peuple mauritanien est tellement flagrant qu’on a pu s’en apercevoir une nouvelle fois hier lors de la publication des résultats du concours de L’ENAJM. C’était une réelle stupéfaction pour les candidats francophones dont la majorité est noire.
Comment peut-on comprendre que sur 592 candidats de la filière écrivain-journaliste seuls deux noirs sont déclarés admis ? Les candidats noirs sont-ils aussi nuls ? Je vous rappelle que parmi ces candidats figuraient des doctorants, des titulaires du master en sociologie française et lettres modernes françaises.
On réclame plus d’équité sur ce genre de concours ou francophone et arabophone sont susceptible de se présenter et que seule la compétence soit le véritable critère.
Je n’ai aucun rancœur contre les admis, je ne nie pas non plus leurs compétences, je leurs souhaite d’ailleurs une bonne chance pour la suite, ce qui est inadmissible c’est quant toute une administration s’attèle à ériger le favoritisme comme pratique courante et qu’on ne trouve pas à redire par le simple fait du racisme et du mépris.
De la discrimination à l’exclusion voila le véritable défit des dirigeants mauritaniens. Ils mènent une lutte énergique pour arriver à leur fin. Déjà il ya une cicatrice douloureuse qu’on a du mal à refermer, ces autorités incompétentes ne font que la rouvrir.
‘’ I have dream’’
Alors mes chers dirigeants, s’il vous plait, penser à la jeunesse mauritanienne, ne gâcher pas son avenir. Notre pays a des dons rares que n’ont pas tous les pays ; on a une richesse naturelle, culturelle, humaine et économique. Œuvrons tous en faveur de l’unité nationale. Sinon vous êtes prévenus, la jeunesse est consciente de vos magouilles, mensonges, elle ne se laissera pas faire. Vous succomberez à votre jeu malsain.
Rêvons tous d’une Mauritanie unie et prospère dans laquelle on se définit comme un seul peuple (où il ya ni race blanche, ni noire) juste un peuple mauritanien.
Oumar Ba étudiant au Maroc,
Titulaire d’un Master en lettres et expressions artistiques.

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