L'opposition mauritanienne ne demande pas un report des élections législatives et municipales prévues en octobre mais exige qu'elles soient transparentes, a affirmé hier un de ses responsables, en réaction à une déclaration du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Nous ne demandons pas le report de ces élections, on peut même maintenir la date du 16 octobre, mais nous exigeons pour y participer des conditions de transparence totale", a déclaré à la presse Moustapha Ould Bedredine, vice-président de l'Union des forces du progrès (Ufp), un des principaux partis membres de la principale coalition de l'opposition.
Le président Aziz avait déclaré vendredi soir être prêt à dialoguer avec l'opposition "sur toutes les questions", soulignant la possibilité de "reporter les élections législatives et municipales" prévues le 16 octobre, si "telle était la volonté des participants au dialogue" entre le pouvoir et les opposants.
"Nous ne demandons pas le report de ces élections, on peut même maintenir la date du 16 octobre, mais nous exigeons pour y participer des conditions de transparence totale", a déclaré à la presse Moustapha Ould Bedredine, vice-président de l'Union des forces du progrès (Ufp), un des principaux partis membres de la principale coalition de l'opposition.
Le président Aziz avait déclaré vendredi soir être prêt à dialoguer avec l'opposition "sur toutes les questions", soulignant la possibilité de "reporter les élections législatives et municipales" prévues le 16 octobre, si "telle était la volonté des participants au dialogue" entre le pouvoir et les opposants.
"Rien ne permet d'envisager pour le moment" un report de ces scrutins, a estimé M. Ould Bedredine, également député à l'Assemblée nationale, qui cite malgré tout des difficultés liées notamment à un "état civil délabré, un processus électoral non concerté (et) l'absence d'une commission électorale indépendante".
Le vice-président de l'UFP a réitéré les "préalables" posés par les partis d'opposition pour engager le dialogue avec le pouvoir dont "l'ouverture des médiats à l'opposition, la neutralité de l'administration, la non répression de manifestations pacifiques et l'engagement du pouvoir pour un processus électoral concerté".
"Sans cela, il est inutile d'espérer un dialogue" avec le pouvoir, a averti l'opposant qui a qualifié le président Abdel Aziz de "despote" qui "se soucie peu des conditions de son peuple meurtri par la cherté de la vie".
"Les jours des despotes dans le monde sont comptés, les siens aussi, si son régime ne change pas vers un Etat de droit et de démocratie", a-t-il déclaré.
Le vice-président de l'UFP a réitéré les "préalables" posés par les partis d'opposition pour engager le dialogue avec le pouvoir dont "l'ouverture des médiats à l'opposition, la neutralité de l'administration, la non répression de manifestations pacifiques et l'engagement du pouvoir pour un processus électoral concerté".
"Sans cela, il est inutile d'espérer un dialogue" avec le pouvoir, a averti l'opposant qui a qualifié le président Abdel Aziz de "despote" qui "se soucie peu des conditions de son peuple meurtri par la cherté de la vie".
"Les jours des despotes dans le monde sont comptés, les siens aussi, si son régime ne change pas vers un Etat de droit et de démocratie", a-t-il déclaré.
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