samedi 16 juillet 2011

Mauritanie : Une menace sérieuse plane sur la route de l’Espoir et une course contre la montre ...


...pour finir les réfections avant l'hivernage.

« Si les pluies nous surprennent aujourd’hui, ce sera, véritablement, la catastrophe avec une paralysie partielle de la circulation sur plusieurs kilomètres de la Route de l’Espoir ».

Avec de tels propos, Bouna, le responsable d’un tronçon de la route qu’ATTM (filiale de la SNIM) est en train de réfectionner, après les dégâts causés par les précipitations de l’hivernage 2010, résume tout le désarroi des populations de la moughataa de Tintane. 

Aussitôt sorties de la ville de Kiffa, des dizaines de voitures en partance quotidiennement vers les deux Hodh, se trouvent confrontées à une situation difficile ; avec un bitume qui a complètement disparu et l’obligation pour elles de « dévier » continuellement pour poursuivre sa route.
Pour 12 milliards et 700 millions d’ouguiyas, l’Etat s’est engagé, avec l’aide du Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) à travers l’ATTM, à réhabiliter quelque 145 kilomètres de la route de l’Espoir, en plus de 24 kilomètres de goudron à construire en milieu urbain au niveau de la ville de Tintane. 

La période de l’hivernage est devant les portes après un été qui commencent à inquiéter, avec le risque d’une sécheresse aux conséquences désastreuses, mais les populations des deuxHodh et d’une partie de l’Assaba n’ont de regards que pour cette tronçon de la route qui, s’il n’est pas achevé avant la tombée des premières pluies, risque d’isoler une bonne partie du pays.

Des équipements lourd et des dizaines d’employés ont été placés par ATTM sur la tronçon de la route qui doit être réfectionner. Et le campement installé par cette filiale de la SNIM qui agit dans le domaine des BTP pour le compte de l’Etat, à l’entrée est de la ville de Kiffa, ressemble à une petite ville où vivent les travailleurs et les superviseurs des travaux de réfection de la route. Mais un tel dispositif ne semble pas rassurer les habitants dont certains se sont confiés à Sahara média et affichent un pessimisme non exagéré sur quant à la possibilité de finir les travaux avant le début véritable de l’hivernage.




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