Dans moins de deux jours, exactement le 19 Juillet, les Mauritaniens pourront faire le bilan des deux premières années du mandat légal du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
A défaut d’un cadre unifié d’expression aussi bien du coté du pouvoir que de celui de l’opposition, chacun ira de ses appréciations et de ses jugements, parfois subjectifs et souvent approximatifs, pour dresser sa propre évaluation du chemin parcouru sur la voie des promesses duHCE.
Les avis à ce sujet seront nombreux et exhaustifs mais sans grande technicité analytique intrinsèque. Certains seront en effet critiques, voire insultants, sans pouvoir argumenter valablement leur virulence et leur amertume et d’autres flatteurs, sans pouvoir justifier leur flagornerie et leur excès de satisfaction.
A défaut d’un cadre unifié d’expression aussi bien du coté du pouvoir que de celui de l’opposition, chacun ira de ses appréciations et de ses jugements, parfois subjectifs et souvent approximatifs, pour dresser sa propre évaluation du chemin parcouru sur la voie des promesses duHCE.
Les avis à ce sujet seront nombreux et exhaustifs mais sans grande technicité analytique intrinsèque. Certains seront en effet critiques, voire insultants, sans pouvoir argumenter valablement leur virulence et leur amertume et d’autres flatteurs, sans pouvoir justifier leur flagornerie et leur excès de satisfaction.
Par conséquent les tableaux qu’offriront les forces politiques en présence auront toutes les qualités artistiques sauf celles de l’inspiration et du respect des proportions.
Si ces tableaux refléteront d’un coté autant de certitudes que de déceptions, ils refléteront de l’autre des espoirs qu’une Union Pour la République, UPR, en panne pour défaut de construction, n’a su soustraire à la grisaille d’une période de redressement particulièrement éprouvante.
Cependant, pour certaines pâles étoiles du firmament politique de Nouakchott, connues sous le vocable hautement évocateur de leaders d’opinion, et qui ajoutent par leur versatilité à l’opacité des ténébreuses perspectives qu’elles prédissent sans cesse pour le pays, le bilan de Aziz ne saurait être que cauchemardesque.
On l’a suffisamment entendu car ces étoiles éteintes nous le répètent depuis qu’elles ont regretté d’avoir stimulé son coup de force contre SIDIOCA et surtout depuis qu’elles ont été roulées dans la farine des accords de Dakar sous l’œil vigilant de Maître Wade.
Tandis que pour les astéroïdes dont l’incandescence s’évanouit au fur et à mesure que la lutte contre la gabegie prend le pas sur leurs privilèges indus, ce bilan sera vaguement qualifier de globalement positif. Ils nous le répètent eux aussi depuis longtemps non sans trahir un brin de nostalgie pour l’ère Maaouya.
De tout cela sortira une opinion publique difficile à cerner, qui se sentira trahit par ce qui lui tient lieu d’élite. Une opinion prête à battre le pavé psalmodiant, en signe de résignation, le seul requiem dont elle sait user en pareilles circonstances, celui de confier à Dieu la liberté de conscience dont elle se sent frustrée par la bêtise, la cupidité et la lâcheté de ses leaders.
Du bilan de Aziz on peut pourtant retenir beaucoup de choses qui n’auraient jamais été envisageables sans ses interventions du 3 Août 2005 et du 6 Août 2008.
A commencer par la réhabilitation nationale suite à l’insulte représentée par le fameux Kitabouet les classes construites à coup de millions sur le compte du contribuable et livrées aux rats et aux intempéries après des inaugurations nom moins coûteuses et tout aussi carnavalesques.
On peut en retenir également la limitation du pillage systématique des ressources du pays par les mafias PRDS auxquelles servaient d’auxiliaires à cet effet l’administration, la justice et les corps constitués de l’Etat. Un scrupule visible à l’œil nu désormais manifesté par les ordonnateurs des budgets devant toute utilisation douteuse des biens publics.
Un début d’acceptation de la fin d’un Etat providence que ni les réalités nationales, ni les conditions internationales n’autorisent ni ne justifient et qui, dans l’inconscient du Mauritanien, incarnait la légitimité du pacte national établit implicitement depuis 1978.
La remise à leur place de certains dynausores politiques qui, après avoir été les contemporains de Cro Magnon, avaient cru pouvoir perpétuer au-delà du 21em siècle des pratiques dignes de l’époque de celui-ci.
On peut enfin retenir de ce bilan la démonstration que l’action des opposants qui se sont distingués depuis 1966, 67, 68 et depuis 1992, n’a jamais été l’expression des aspirations des Mauritaniens dans leur diversité. Et que la volonté présidentielle de résoudre les problèmes consécutifs à 1989 se heurte désormais à des clans réfractaires qui ont pris part aux événements de cette époque à travers la CNSS, l’OPT, la Police etc.
M.S.Beheite
Si ces tableaux refléteront d’un coté autant de certitudes que de déceptions, ils refléteront de l’autre des espoirs qu’une Union Pour la République, UPR, en panne pour défaut de construction, n’a su soustraire à la grisaille d’une période de redressement particulièrement éprouvante.
Cependant, pour certaines pâles étoiles du firmament politique de Nouakchott, connues sous le vocable hautement évocateur de leaders d’opinion, et qui ajoutent par leur versatilité à l’opacité des ténébreuses perspectives qu’elles prédissent sans cesse pour le pays, le bilan de Aziz ne saurait être que cauchemardesque.
On l’a suffisamment entendu car ces étoiles éteintes nous le répètent depuis qu’elles ont regretté d’avoir stimulé son coup de force contre SIDIOCA et surtout depuis qu’elles ont été roulées dans la farine des accords de Dakar sous l’œil vigilant de Maître Wade.
Tandis que pour les astéroïdes dont l’incandescence s’évanouit au fur et à mesure que la lutte contre la gabegie prend le pas sur leurs privilèges indus, ce bilan sera vaguement qualifier de globalement positif. Ils nous le répètent eux aussi depuis longtemps non sans trahir un brin de nostalgie pour l’ère Maaouya.
De tout cela sortira une opinion publique difficile à cerner, qui se sentira trahit par ce qui lui tient lieu d’élite. Une opinion prête à battre le pavé psalmodiant, en signe de résignation, le seul requiem dont elle sait user en pareilles circonstances, celui de confier à Dieu la liberté de conscience dont elle se sent frustrée par la bêtise, la cupidité et la lâcheté de ses leaders.
Du bilan de Aziz on peut pourtant retenir beaucoup de choses qui n’auraient jamais été envisageables sans ses interventions du 3 Août 2005 et du 6 Août 2008.
A commencer par la réhabilitation nationale suite à l’insulte représentée par le fameux Kitabouet les classes construites à coup de millions sur le compte du contribuable et livrées aux rats et aux intempéries après des inaugurations nom moins coûteuses et tout aussi carnavalesques.
On peut en retenir également la limitation du pillage systématique des ressources du pays par les mafias PRDS auxquelles servaient d’auxiliaires à cet effet l’administration, la justice et les corps constitués de l’Etat. Un scrupule visible à l’œil nu désormais manifesté par les ordonnateurs des budgets devant toute utilisation douteuse des biens publics.
Un début d’acceptation de la fin d’un Etat providence que ni les réalités nationales, ni les conditions internationales n’autorisent ni ne justifient et qui, dans l’inconscient du Mauritanien, incarnait la légitimité du pacte national établit implicitement depuis 1978.
La remise à leur place de certains dynausores politiques qui, après avoir été les contemporains de Cro Magnon, avaient cru pouvoir perpétuer au-delà du 21em siècle des pratiques dignes de l’époque de celui-ci.
On peut enfin retenir de ce bilan la démonstration que l’action des opposants qui se sont distingués depuis 1966, 67, 68 et depuis 1992, n’a jamais été l’expression des aspirations des Mauritaniens dans leur diversité. Et que la volonté présidentielle de résoudre les problèmes consécutifs à 1989 se heurte désormais à des clans réfractaires qui ont pris part aux événements de cette époque à travers la CNSS, l’OPT, la Police etc.
M.S.Beheite
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