Les rapports entre la classe d’affaire et le pouvoir d’une part, et le monde politique d’autre part ont longtemps déterminé les relations souvent conflictuelles, souvent amicales entre le système en place et les magnas économiques.
Au gré des circonstances et des opportunités ces liens peuvent évoluer ou se dégrader. C’est à ce prix que les jeux d’intérêts, les trafics d’influence ou autre formes de connivences se nouent et se dénouent. Il y a quelques années, le poids des hommes d’affaires dans le paysage économique pesait très fort si bien que derrière toutes les grandes décisions prises au sommet se profilaient des mains puissantes qui avaient le pouvoir d’exercer une pression sur le cours des dossiers.
Ces gros bonnets des affaires avaient carte banche d’orienter à leur guise la trajectoire des fonds publics pour s’adjuger les marchés, rétribuer les bonus, modifier les contrats etc.… En somme décider à la place de l’autorité pour tirer tous les bénéfices des opérations engagées.
Au gré des circonstances et des opportunités ces liens peuvent évoluer ou se dégrader. C’est à ce prix que les jeux d’intérêts, les trafics d’influence ou autre formes de connivences se nouent et se dénouent. Il y a quelques années, le poids des hommes d’affaires dans le paysage économique pesait très fort si bien que derrière toutes les grandes décisions prises au sommet se profilaient des mains puissantes qui avaient le pouvoir d’exercer une pression sur le cours des dossiers.
Ces gros bonnets des affaires avaient carte banche d’orienter à leur guise la trajectoire des fonds publics pour s’adjuger les marchés, rétribuer les bonus, modifier les contrats etc.… En somme décider à la place de l’autorité pour tirer tous les bénéfices des opérations engagées.
En retour les hommes d’affaires dépensaient sans compter durant les campagnes politiques pour réélire le président de la république qui passe sans coup férir. La particularité était que le pouvoir essayait d’entretenir des liens stables entre les richissimes hommes d’affaires de toutes les régions et de toutes les tribus du pays, bien que charité bien ordonnée commence par sa propre tribu.
Chacun tirait tout de même le meilleur de « ces affaires » dans ses relations avec le pouvoir. La mainmise de ces gros financiers dans l’appareil politique était flagrante au point que tout le monde roulait pour ces milieux affairistes. Quand le trésor public manquait de liquidité, on sollicitait l’intervention des commerçants qui renflouaient les caisses de l’Etat pour le payement de salaires. En contrepartie ils montaient les enchères dans la courbe des prix.
Cette situation a enfoncé le budget public dans un chaos en désarticulant en même temps la logique économique avec une banalisation de l’image de l’Etat. Dans cet univers marqué par la corruption, le clientélisme, la clochardisation de l’autorité publique, les affaires les plus douteuses marchaient dans tous les sens. L’argent circulait à gogo, les marchés coulaient à profusion pendant que l’économie nationale dérapait dangereusement.
La Mauritanie était géré sous forme de contrat de partage entre des lobbies financiers et des milieux politico-affairistes qui contrôlaient les circuits import/ export, les licences de pêche, les permis de recherche minières etc. Cette période était faste pour les affaires dont les odeurs enivraient l’informel qui prospérait comme des champignons sauvages. Quel haut cadre de l’administration civile, militaire, quel homme politique n’a pas flirté avec ces cercles d’affaires ?
Les belles villas des quartiers chics, les luxueuses voitures et autres conforts sont le fruit de cette économie sauvage qui ruisselait des entrailles du trésor public. Avec l’arrivée des nouvelles autorités des barrages ont été érigés pour endiguer ces eaux troubles drainées par les courants de la gabegie. Mais l’architecte s’est contenté de boucher les ravins tout en ouvrant des vannes occultes ailleurs qui ne manquent pas de semer la polémique au sein des cercles des affaires…
Cheikh Tidiane Dia
Chacun tirait tout de même le meilleur de « ces affaires » dans ses relations avec le pouvoir. La mainmise de ces gros financiers dans l’appareil politique était flagrante au point que tout le monde roulait pour ces milieux affairistes. Quand le trésor public manquait de liquidité, on sollicitait l’intervention des commerçants qui renflouaient les caisses de l’Etat pour le payement de salaires. En contrepartie ils montaient les enchères dans la courbe des prix.
Cette situation a enfoncé le budget public dans un chaos en désarticulant en même temps la logique économique avec une banalisation de l’image de l’Etat. Dans cet univers marqué par la corruption, le clientélisme, la clochardisation de l’autorité publique, les affaires les plus douteuses marchaient dans tous les sens. L’argent circulait à gogo, les marchés coulaient à profusion pendant que l’économie nationale dérapait dangereusement.
La Mauritanie était géré sous forme de contrat de partage entre des lobbies financiers et des milieux politico-affairistes qui contrôlaient les circuits import/ export, les licences de pêche, les permis de recherche minières etc. Cette période était faste pour les affaires dont les odeurs enivraient l’informel qui prospérait comme des champignons sauvages. Quel haut cadre de l’administration civile, militaire, quel homme politique n’a pas flirté avec ces cercles d’affaires ?
Les belles villas des quartiers chics, les luxueuses voitures et autres conforts sont le fruit de cette économie sauvage qui ruisselait des entrailles du trésor public. Avec l’arrivée des nouvelles autorités des barrages ont été érigés pour endiguer ces eaux troubles drainées par les courants de la gabegie. Mais l’architecte s’est contenté de boucher les ravins tout en ouvrant des vannes occultes ailleurs qui ne manquent pas de semer la polémique au sein des cercles des affaires…
Cheikh Tidiane Dia
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