Dans un communiqué rendu public, hier FONADH fait la lumière sur la souffrance d’une « famille deMaghama, rapatriée du Sénégal, dans le cadre de l’Accord tripartite (Sénégal – Mauritanie – HCR) de novembre 2007, vit le calvaire d’une injustice à caractère raciale, insoutenable, de la part du représentant de l’Autorité », selon le texte.
Le communiqué a ajouté que « Abou Issagha Annepossédait un terrain à usage d’habitation avant les douloureux évènements de 1989. Et, après 20 années d’exil forcé, Abou Issagha Anne est rentré au pays, dans le cadre du rapatriement volontaire organisé.
Fort de l’acte en sa possession, d’une part et des dispositions de l’Accord tripartite, d’autre part, M. Abou Issagha Anne a récupéré son terrain, en dépit des turpitudes ».
Le communiqué a ajouté que « Abou Issagha Annepossédait un terrain à usage d’habitation avant les douloureux évènements de 1989. Et, après 20 années d’exil forcé, Abou Issagha Anne est rentré au pays, dans le cadre du rapatriement volontaire organisé.
Fort de l’acte en sa possession, d’une part et des dispositions de l’Accord tripartite, d’autre part, M. Abou Issagha Anne a récupéré son terrain, en dépit des turpitudes ».
Mais FONADH précise que la quiétude relative de cette paisible famille est injustement violée par la décision du Hakem de Maghama, d’attribuer une partie du terrain à des tiers, contre toutes les dispositions réglementaires n’autorisant plus ces distributions par ces autorités locales.
L’organisation des droits humains a signalé dans son communiqué que « cette situation n’a pas manqué de créer une situation conflictuelle entre les membres des deux familles, arbitrairement placées en voisins. Une bagarre éclata entre les protagonistes. Et seuls les enfants de M. Anne ont été trainés de la police de Maghama à celle de Kaédi et ensuite en prison, en dépit des blessures dont ils souffrent encore aujourd’hui. Il faut signaler que parmi la progéniture d’Abou Issagha Anne figure une jeune fille, actuellement détenue ».
Les militants et responsables des organisations de droits humains membres du FONADH :
protestent avec la dernière énergie contre ces actes indignes des représentants de l’Autorité ;
flétrissent l’attitude des Hakem, responsables de la sécurité et autres magistrats, qui se conduisent dans les zones de retour des déportés comme du temps du dictateur Ould Taya, en contradiction avec les idéaux de paix, d’unité et de cohésion nationales, prônés par les plus Hautes Autorités du pays ;
exigent la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arbitrairement détenues et la restitution des biens dont la propriété a été dument constatée par des Autorités, antérieurement aux manipulations de l’actuel Hakem ;
Invitent les Autorités nationales à entreprendre des actions vigoureuses, le plus rapidement possible, pour le règlement des nombreux conflits fonciers dans les zones de retour des déportés ; situation qui n’a que trop duré et pourrait dégénérer à tout moment ;
rendent ces autorités nationales responsables de toute évolution négative de cette situation.
1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie)
9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
11. SOS – Esclaves.
12. Collectif des Veuves
13. Collectifs des Rescapés Militaires
L’organisation des droits humains a signalé dans son communiqué que « cette situation n’a pas manqué de créer une situation conflictuelle entre les membres des deux familles, arbitrairement placées en voisins. Une bagarre éclata entre les protagonistes. Et seuls les enfants de M. Anne ont été trainés de la police de Maghama à celle de Kaédi et ensuite en prison, en dépit des blessures dont ils souffrent encore aujourd’hui. Il faut signaler que parmi la progéniture d’Abou Issagha Anne figure une jeune fille, actuellement détenue ».
Les militants et responsables des organisations de droits humains membres du FONADH :
protestent avec la dernière énergie contre ces actes indignes des représentants de l’Autorité ;
flétrissent l’attitude des Hakem, responsables de la sécurité et autres magistrats, qui se conduisent dans les zones de retour des déportés comme du temps du dictateur Ould Taya, en contradiction avec les idéaux de paix, d’unité et de cohésion nationales, prônés par les plus Hautes Autorités du pays ;
exigent la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arbitrairement détenues et la restitution des biens dont la propriété a été dument constatée par des Autorités, antérieurement aux manipulations de l’actuel Hakem ;
Invitent les Autorités nationales à entreprendre des actions vigoureuses, le plus rapidement possible, pour le règlement des nombreux conflits fonciers dans les zones de retour des déportés ; situation qui n’a que trop duré et pourrait dégénérer à tout moment ;
rendent ces autorités nationales responsables de toute évolution négative de cette situation.
1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie)
9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
11. SOS – Esclaves.
12. Collectif des Veuves
13. Collectifs des Rescapés Militaires
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