La sortie de la promotion 2009/2010 de l’Ecole Nationale d’Administration,Magistrature et de Journalisme a été l’occasion une fois de plus, pour le protocole d’ignorer voire de montrer du mépris pour les élus que sont les maires.
Alors que dans la salle il y avait le président de la Communauté urbaine de Nouakchott et d’autres élus locaux, non seulement ils n’ont pas été invités à la tribune d’honneur mais ils ont été superbement ignorés par les discours officiels. Plus graves encore, aucun d’eux n’a été appelé pour remettre l’un quelconque des nombreux prix décernés aux lauréats.
A la fin de la cérémonie, on a vu Ahmed Ould Hamza en grande discussion avec le Premier Ministre auprès duquel il a sans doute protesté au nom de ses collègues élus locaux.
Alors que dans la salle il y avait le président de la Communauté urbaine de Nouakchott et d’autres élus locaux, non seulement ils n’ont pas été invités à la tribune d’honneur mais ils ont été superbement ignorés par les discours officiels. Plus graves encore, aucun d’eux n’a été appelé pour remettre l’un quelconque des nombreux prix décernés aux lauréats.
A la fin de la cérémonie, on a vu Ahmed Ould Hamza en grande discussion avec le Premier Ministre auprès duquel il a sans doute protesté au nom de ses collègues élus locaux.
Évidemment notre protocole n’en est pas à un impair près, mais il est souvent instruit en cela par une Administration tatillonne et qui n’a qu’une idée très approximative de l’Etat. Dans l’esprit de certains administrateurs, les élus locaux, sont une entité distincte dans les roues de laquelle il faut parfois mettre des bâtons.
Et ce faisant ceux-ci oublient que les maires sont des élus du peuple et les mépriser revient à mépriser ce peuple dont ils sont les représentants. Qu’ils soient de la Majorité ou de l’opposition n’y change strictement rien, ils sont le prolongement de l’Administration et le respect de leur statut et de l’étiquette à leur égard est une marque de bonne santé démocratique. A l’opposé les dédaigner, ou les rabaisser est un signe d’arbitraire et d’autocratie.
Évidemment, on n’est pas obligé de les inviter, normalement leur emploi du temps est suffisamment chargé par les missions qui sont les leurs, pour avoir besoin d’en rajouter. Mais si on les invite on doit leur manifester tous les égards qu’ils méritent en tant que représentants du peuple.
BC
Et ce faisant ceux-ci oublient que les maires sont des élus du peuple et les mépriser revient à mépriser ce peuple dont ils sont les représentants. Qu’ils soient de la Majorité ou de l’opposition n’y change strictement rien, ils sont le prolongement de l’Administration et le respect de leur statut et de l’étiquette à leur égard est une marque de bonne santé démocratique. A l’opposé les dédaigner, ou les rabaisser est un signe d’arbitraire et d’autocratie.
Évidemment, on n’est pas obligé de les inviter, normalement leur emploi du temps est suffisamment chargé par les missions qui sont les leurs, pour avoir besoin d’en rajouter. Mais si on les invite on doit leur manifester tous les égards qu’ils méritent en tant que représentants du peuple.
BC
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