AMI- Le ministre de la culture et de l'artisanat, porte- parole officiel du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh et celui de l'environnement et du développement durable, M. Amedi Camara, ont commenté, jeudi à Nouakchott, les résultats des travaux du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée.
Le ministre de la culture et de l'artisanat, porte parole du gouvernement a indiqué, à cette occasion, que le conseil a approuvé un certain nombre de projets de décrets et de communications dont un projet de décret portant approbation du plan d'orientation pour l'aménagement du littoral mauritanien.
Répondant à une question relative aux causes qui ont poussé le gouvernement à démentir l'existence d'un dialogue avec le forum bien qu'il a exprimé dans le passé le vœu de voir ce dialogue se réaliser, le ministre a indiqué que jusqu'à présent aucun contact n'a eu lieu entre le gouvernement et le forum, ni au sujet des élections ni en ce qui concerne le dialogue ou la politique, soulignant que s'il y a des contacts dont le forum est au courant avec une autre partie que le gouvernement, c'est son affaire.
A la question de savoir si le gouvernement est d'accord avec le président du Rassemblement des Forces Démocratiques Ahmed Ould Daddah qui a lancé un appel de secours en direction des organisations internationales et des pays amis pour qu'ils aident la Mauritanie qui vit, selon lui, une année difficile ou s'il croit qu'il y a une exagération de la situation, le porte- parole du gouvernement a indiqué que les populations en Mauritanie connaissent bien les qualificatifs qui collent bien à l'année et la situation qu'elles vivent, soulignant que cette année a connu effectivement un déficit pluviométrique qui aura certainement, a-t-il dit, des répercussions. Mais, a-t-il ajouté, le gouvernement a pris les disposition nécessaires pour parer à la situation et les partenaires internationaux et autres collaborent en permanence avec la Mauritanie, dans toutes circonstances qu'elles soient normales ou exceptionnelles et leur concours est le bien- venu mais il n’y a pas d'appel au secours ou d'année dure.
Le ministre a précisé que ce n'est pas la première année en Mauritanie où il y a un déficit pluviométrique, soulignant que les populations se portent bien et même le forum et l'opposition et que, par conséquent, il n' y a pas lieu de dramatiser la situation. Pour notre part, a-t-il dit, nous aspirons à une situation meilleure où le citoyen vivra dans l'abondance et la prospérité.
A une question relative au dépassement du million d'inscrits dans le renouvellement des adhésions à l'Union pour la République, selon les superviseurs de l'opération, le ministre a précisé que ceux qui suivent la situation de près dans le pays ne seront pas surpris de ce nombre pour plusieurs raisons, la première c'est que les personnes en âge de voter approchent les deux millions 500 000, deuxièmement, que les élections en question sont des élections locales et que les gens, par conséquent, aspirent à occuper des fonctions locales, de la plus petite à la plus grande.
Il a ajouté qu'il y en a qui veulent présider des unités et d'autres qui aspirent à présider des sections ou devenir des délégués pour voter sur les instances du partis et même il y en a qui veulent accéder à la présidence du parti, soulignant que le pays s'apprête à vivre des élections et qu'il est normal que les gens veulent se positionner et montrer leurs forces.
Le ministre a indiqué qu'il y a un autre facteur qui explique que les adhérents ont atteint ce nombre à savoir que le parti connaît de nouvelles réformes qui font que tout est soumis aux élections et que la transparence est désormais de mise, ce qui donne espoir aux gens d'accéder aux postes qu'ils désirent.
A une question relative aux revenus générés grâce aux adhésions et qui ont dépassé les 20 millions d'ouguiya (nouveau ouguiya) à un moment où le citoyen a besoin de ces revenus pour satisfaire ses besoins au lieu de l'en priver, le ministre a précisé que si le citoyen fait le rang et verse 20 ouguiyas (nouveau) c'est qu'il veut adhérer à un parti où il aspire à occuper une position en contrepartie d'un montant symbolique comparativement avec les montants d'adhésion dans d'autres partis. En effet, a-t-il souligné, certains partis exigent de leurs militants des cotisations mensuelles et les commerçants et les élus dans ces partis donnent volontiers, précisant que cela n'est pas surprenant dans un Etat démocratique qui s'intéresse aux partis et où la vie politique connaît un développement constant.
Pour sa part, le ministre de l’environnement et du développement durable a indiqué que le conseil des ministres a approuvé le Projet de décret portant approbation du Plan Directeur d’Aménagement du Littoral, présenté conjointement par son département et ceux des pêches et de l’économie maritime ainsi que de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.
Il a précisé que ce plan fixe les orientations fondamentales à court et moyen termes en matière de développement durable, de mise en valeur du littoral et de protection de l’environnement. Il constitue le premier document central, participatif et consensuel définissant le cadre adéquat d’aménagement et de développement du littoral conformément aux standards reconnus en la matière.
M. Amédi Camara a rappelé que l’ordonnance 2007 -037 du 17 avril 2007 a défini les règles de gestion et de protection du littoral en particulier celles de la protection du cordon dunaire côtier et les dispositions pénales applicables en la matière en plus des outils d’aménagement du littoral et des plans et directives d’aménagement de ce littoral.
Les articles 11 et 19 de l’ordonnance sont consacrés aux directives d’aménagement du littoral. Le ministère de l’environnement est chargé d’élaborer le plan d’aménagement du littoral comme l’énonce l’article 11 de ce texte et par le décret approuvé en conseil des ministres sur proposition du ministre de l’environnement et l’article 14 de l’ordonnance qui dispose que le plan d’aménagement du littoral est une orientation fondamentale à court et moyen termes en matière de développement durable, de mise en valeur du littoral et de protection de l’environnement.
Donc, les modalités d’application du plan d’aménagement et de gestion du littoral sont précisées par les directives d’aménagement du littoral c’est-à dire qu’il s’agit de mesures préconisées en matière d’aménagement du littoral pour chaque zone présentant un intérêt spécifique, ce qui est cité dans l’article 16. Ainsi donc, le plan directeur d’aménagement du littoral mauritanien a été élaboré en concertation avec tous les départements concernés : les ministères des transports ; de l’énergie ; des pêches ; de l’habitat ; de l’intérieur et du pétrole.
Une fois ce document élaboré, il a été soumis au conseil consultatif comme prévu par les lois sur le littoral de mars 2018. Le conseil d’élaboration s’est déroulé courant 2017 au cours de plusieurs réunions techniques. Il y a eu d’abord une validation technique. Il s’agit maintenant de faire une validation politique par le conseil des ministres. Notons que le Plan a été élaboré sur la base d’un diagnostic global.
Quelle est la situation du littoral à la date d’aujourd’hui ? Pourquoi ? Parce qu’il y avait un premier plan directeur d’aménagement du littoral en 2005 qui a été validé techniquement mais qui ne l’a pas été politiquement.
Ensuite, il y a eu un document diagnostic une deuxième annexe qu’on appelle le plan d’investissement sectoriel qui a pratiquement pris un certain nombre de mesures et ces mesures ont été évaluées et le coût total a été retenu. Ce travail a été fait en collaboration avec le Groupe de la Banque Mondiale et la Coopération allemande (la GIZ)…
Les mesures qui ont été prises : d’abord, il fallait essayer de faire un découpage (zonage) pour le littoral. L’adaptation en zone côtière et au service du développement et l’approche littorale doivent être prises en compte de même que l’approche sectorielle.
Il y a aussi une mesure qui concerne la gouvernance au service de la gestion des risques c’est la connaissance au service de l’adaptation.(…)
Pour ce qui est du concept du plan et la qualification des mesures, il y a d’abord la planification spatiale et l’aménagement des mers et du littoral. La 1ère mesure concerne l’aménagement des zones du littoral pour les trois grandes régions littorales de Mauritanie: la région Nord : de Nouadhibou jusqu’à Zoueirate ; la zone centrale qui va de Nouakchott jusqu’à Nouadhibou et la zone sud de N’diago à Nouakchott.
La réalisation de l’aménagement du littoral de Nouakchott, qui est un cas spécifique avec la situation actuelle du littoral qui subit une forte pression d’activités et que nous avons découpé en plusieurs zones.
A cela s’ajoutent d’autres mesures dont, la restauration du cordon dunaire de Nouakchott ; des mesures d’adaptation qui concernent le chantier dit du Parc National du Banc d’Arguin ; en plus de mesures intéressant notre Zone Economique Exclusive (ZEE) ; la sécurisation des moyens de restauration des moyens de défense des villages côtier et de la vallée du fleuve Sénégal etc…;
A l’issue de la Cop 21 chaque pays a fait une présentation en la matière sur la zone côtière et notre pays a été retenu parmi six autres. Un montant de 20 millions de dollars a été accordé par l’IDA à la Mauritanie dans ce cadre, dont dix millions pour la composante nationale et 10 autres pour la composante régionale…
Le ministre de la culture et de l'artisanat, porte parole du gouvernement a indiqué, à cette occasion, que le conseil a approuvé un certain nombre de projets de décrets et de communications dont un projet de décret portant approbation du plan d'orientation pour l'aménagement du littoral mauritanien.
Répondant à une question relative aux causes qui ont poussé le gouvernement à démentir l'existence d'un dialogue avec le forum bien qu'il a exprimé dans le passé le vœu de voir ce dialogue se réaliser, le ministre a indiqué que jusqu'à présent aucun contact n'a eu lieu entre le gouvernement et le forum, ni au sujet des élections ni en ce qui concerne le dialogue ou la politique, soulignant que s'il y a des contacts dont le forum est au courant avec une autre partie que le gouvernement, c'est son affaire.
A la question de savoir si le gouvernement est d'accord avec le président du Rassemblement des Forces Démocratiques Ahmed Ould Daddah qui a lancé un appel de secours en direction des organisations internationales et des pays amis pour qu'ils aident la Mauritanie qui vit, selon lui, une année difficile ou s'il croit qu'il y a une exagération de la situation, le porte- parole du gouvernement a indiqué que les populations en Mauritanie connaissent bien les qualificatifs qui collent bien à l'année et la situation qu'elles vivent, soulignant que cette année a connu effectivement un déficit pluviométrique qui aura certainement, a-t-il dit, des répercussions. Mais, a-t-il ajouté, le gouvernement a pris les disposition nécessaires pour parer à la situation et les partenaires internationaux et autres collaborent en permanence avec la Mauritanie, dans toutes circonstances qu'elles soient normales ou exceptionnelles et leur concours est le bien- venu mais il n’y a pas d'appel au secours ou d'année dure.
Le ministre a précisé que ce n'est pas la première année en Mauritanie où il y a un déficit pluviométrique, soulignant que les populations se portent bien et même le forum et l'opposition et que, par conséquent, il n' y a pas lieu de dramatiser la situation. Pour notre part, a-t-il dit, nous aspirons à une situation meilleure où le citoyen vivra dans l'abondance et la prospérité.
A une question relative au dépassement du million d'inscrits dans le renouvellement des adhésions à l'Union pour la République, selon les superviseurs de l'opération, le ministre a précisé que ceux qui suivent la situation de près dans le pays ne seront pas surpris de ce nombre pour plusieurs raisons, la première c'est que les personnes en âge de voter approchent les deux millions 500 000, deuxièmement, que les élections en question sont des élections locales et que les gens, par conséquent, aspirent à occuper des fonctions locales, de la plus petite à la plus grande.
Il a ajouté qu'il y en a qui veulent présider des unités et d'autres qui aspirent à présider des sections ou devenir des délégués pour voter sur les instances du partis et même il y en a qui veulent accéder à la présidence du parti, soulignant que le pays s'apprête à vivre des élections et qu'il est normal que les gens veulent se positionner et montrer leurs forces.
Le ministre a indiqué qu'il y a un autre facteur qui explique que les adhérents ont atteint ce nombre à savoir que le parti connaît de nouvelles réformes qui font que tout est soumis aux élections et que la transparence est désormais de mise, ce qui donne espoir aux gens d'accéder aux postes qu'ils désirent.
A une question relative aux revenus générés grâce aux adhésions et qui ont dépassé les 20 millions d'ouguiya (nouveau ouguiya) à un moment où le citoyen a besoin de ces revenus pour satisfaire ses besoins au lieu de l'en priver, le ministre a précisé que si le citoyen fait le rang et verse 20 ouguiyas (nouveau) c'est qu'il veut adhérer à un parti où il aspire à occuper une position en contrepartie d'un montant symbolique comparativement avec les montants d'adhésion dans d'autres partis. En effet, a-t-il souligné, certains partis exigent de leurs militants des cotisations mensuelles et les commerçants et les élus dans ces partis donnent volontiers, précisant que cela n'est pas surprenant dans un Etat démocratique qui s'intéresse aux partis et où la vie politique connaît un développement constant.
Pour sa part, le ministre de l’environnement et du développement durable a indiqué que le conseil des ministres a approuvé le Projet de décret portant approbation du Plan Directeur d’Aménagement du Littoral, présenté conjointement par son département et ceux des pêches et de l’économie maritime ainsi que de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.
Il a précisé que ce plan fixe les orientations fondamentales à court et moyen termes en matière de développement durable, de mise en valeur du littoral et de protection de l’environnement. Il constitue le premier document central, participatif et consensuel définissant le cadre adéquat d’aménagement et de développement du littoral conformément aux standards reconnus en la matière.
M. Amédi Camara a rappelé que l’ordonnance 2007 -037 du 17 avril 2007 a défini les règles de gestion et de protection du littoral en particulier celles de la protection du cordon dunaire côtier et les dispositions pénales applicables en la matière en plus des outils d’aménagement du littoral et des plans et directives d’aménagement de ce littoral.
Les articles 11 et 19 de l’ordonnance sont consacrés aux directives d’aménagement du littoral. Le ministère de l’environnement est chargé d’élaborer le plan d’aménagement du littoral comme l’énonce l’article 11 de ce texte et par le décret approuvé en conseil des ministres sur proposition du ministre de l’environnement et l’article 14 de l’ordonnance qui dispose que le plan d’aménagement du littoral est une orientation fondamentale à court et moyen termes en matière de développement durable, de mise en valeur du littoral et de protection de l’environnement.
Donc, les modalités d’application du plan d’aménagement et de gestion du littoral sont précisées par les directives d’aménagement du littoral c’est-à dire qu’il s’agit de mesures préconisées en matière d’aménagement du littoral pour chaque zone présentant un intérêt spécifique, ce qui est cité dans l’article 16. Ainsi donc, le plan directeur d’aménagement du littoral mauritanien a été élaboré en concertation avec tous les départements concernés : les ministères des transports ; de l’énergie ; des pêches ; de l’habitat ; de l’intérieur et du pétrole.
Une fois ce document élaboré, il a été soumis au conseil consultatif comme prévu par les lois sur le littoral de mars 2018. Le conseil d’élaboration s’est déroulé courant 2017 au cours de plusieurs réunions techniques. Il y a eu d’abord une validation technique. Il s’agit maintenant de faire une validation politique par le conseil des ministres. Notons que le Plan a été élaboré sur la base d’un diagnostic global.
Quelle est la situation du littoral à la date d’aujourd’hui ? Pourquoi ? Parce qu’il y avait un premier plan directeur d’aménagement du littoral en 2005 qui a été validé techniquement mais qui ne l’a pas été politiquement.
Ensuite, il y a eu un document diagnostic une deuxième annexe qu’on appelle le plan d’investissement sectoriel qui a pratiquement pris un certain nombre de mesures et ces mesures ont été évaluées et le coût total a été retenu. Ce travail a été fait en collaboration avec le Groupe de la Banque Mondiale et la Coopération allemande (la GIZ)…
Les mesures qui ont été prises : d’abord, il fallait essayer de faire un découpage (zonage) pour le littoral. L’adaptation en zone côtière et au service du développement et l’approche littorale doivent être prises en compte de même que l’approche sectorielle.
Il y a aussi une mesure qui concerne la gouvernance au service de la gestion des risques c’est la connaissance au service de l’adaptation.(…)
Pour ce qui est du concept du plan et la qualification des mesures, il y a d’abord la planification spatiale et l’aménagement des mers et du littoral. La 1ère mesure concerne l’aménagement des zones du littoral pour les trois grandes régions littorales de Mauritanie: la région Nord : de Nouadhibou jusqu’à Zoueirate ; la zone centrale qui va de Nouakchott jusqu’à Nouadhibou et la zone sud de N’diago à Nouakchott.
La réalisation de l’aménagement du littoral de Nouakchott, qui est un cas spécifique avec la situation actuelle du littoral qui subit une forte pression d’activités et que nous avons découpé en plusieurs zones.
A cela s’ajoutent d’autres mesures dont, la restauration du cordon dunaire de Nouakchott ; des mesures d’adaptation qui concernent le chantier dit du Parc National du Banc d’Arguin ; en plus de mesures intéressant notre Zone Economique Exclusive (ZEE) ; la sécurisation des moyens de restauration des moyens de défense des villages côtier et de la vallée du fleuve Sénégal etc…;
A l’issue de la Cop 21 chaque pays a fait une présentation en la matière sur la zone côtière et notre pays a été retenu parmi six autres. Un montant de 20 millions de dollars a été accordé par l’IDA à la Mauritanie dans ce cadre, dont dix millions pour la composante nationale et 10 autres pour la composante régionale…
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Source : Agence Mauritanienne d'Information
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