RFI - Après dix ans d’absence, les touristes reviennent fouler le sable de l’Adrar, en Mauritanie, avec à chaque étape comme un parfum de retrouvailles.
Depuis 2007, ce morceau du Sahara était fermé aux voyageurs, classé zone rouge, « formellement déconseillé », par le ministère français des Affaires étrangères, après l’assassinat de quatre touristes français, près de la frontière du Sénégal et de la Mauritanie. Pendant dix ans donc, les habitants du désert ont été privés de précieux revenus issus d’un tourisme qui avait amené jusqu’à 15 000 visiteurs par an, dans les années 2000.
Cet arrêt brutal et incompris par les populations locales a vidé les auberges, obligé les chameliers à vendre leurs troupeaux, et contraint les guides à rejoindre les métropoles comme Nouadhibou ou Zouerate, pour trouver du travail.
Et puis, le 24 décembre 2017, l’espoir renaît avec l’arrivée d’un premier vol affrété par la coopérative française de voyageurs Point Afrique. Pendant des années, Maurice Freund, son fondateur et président, s’est battu pour rouvrir la zone sahélo-saharienne au nom d’un tourisme engagé et solidaire. Les autorités mauritaniennes ont elles aussi largement soutenu ce retour du charter à Atar, y voyant là un moyen parmi d’autres de lutter contre le terrorisme.
En organisant ce nomadisme touristique, les Mauritaniens reviennent aux sources et revendiquent la paix dans leur désert.
Un reportage de Raphaëlle Constant. Pour écouter, cliquez ICI.
En savoir plus :
- Pour organiser votre voyage dans l’Adrar, l’agence Point Voyages est l’acteur incontournable des circuits sur place
- Pour en savoir plus sur les nombreux combats de Maurice Freund, nous avons consacré deux émissions à ce flibustier des airs et grand amoureux de l’Afrique
- Si vous voulez un avant-goût du désert, plongez-vous dans les écrits de Théodore Monod, explorateur et scientifique français qui a marqué de son empreinte ce coin du Sahara.
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Depuis 2007, ce morceau du Sahara était fermé aux voyageurs, classé zone rouge, « formellement déconseillé », par le ministère français des Affaires étrangères, après l’assassinat de quatre touristes français, près de la frontière du Sénégal et de la Mauritanie. Pendant dix ans donc, les habitants du désert ont été privés de précieux revenus issus d’un tourisme qui avait amené jusqu’à 15 000 visiteurs par an, dans les années 2000.
Cet arrêt brutal et incompris par les populations locales a vidé les auberges, obligé les chameliers à vendre leurs troupeaux, et contraint les guides à rejoindre les métropoles comme Nouadhibou ou Zouerate, pour trouver du travail.
Et puis, le 24 décembre 2017, l’espoir renaît avec l’arrivée d’un premier vol affrété par la coopérative française de voyageurs Point Afrique. Pendant des années, Maurice Freund, son fondateur et président, s’est battu pour rouvrir la zone sahélo-saharienne au nom d’un tourisme engagé et solidaire. Les autorités mauritaniennes ont elles aussi largement soutenu ce retour du charter à Atar, y voyant là un moyen parmi d’autres de lutter contre le terrorisme.
En organisant ce nomadisme touristique, les Mauritaniens reviennent aux sources et revendiquent la paix dans leur désert.
Un reportage de Raphaëlle Constant. Pour écouter, cliquez ICI.
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Source : RFI
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