La Tribune Afrique - Les parlementaires mauritaniens ont procédé à l'adoption ce mercredi 27 décembre 2017 à Nouakchott au siège de l'assemblée nationale, du budget de l'Etat 2018. Evalué à 518.426.394.000 ouguiyas soit environ 1,4 milliard de dollars, le nouveau budget connait une augmentation de 6,4% par rapport à celui de l'année 2017.
Le budget 2018 de l'Etat mauritanien a été adopté ce mercredi à Nouakchott par les parlementaires du pays. Estimé à 518,4 milliards d'ouguiyas, soit environ 1,4 milliard de dollars, il a été élaboré selon le ministre mauritanien de l'économie et des finances, Moctar Ould Diay, dans le cadre d'un programme économique qui prévoit un taux de croissance réel du PIB d'environ 3%.
Une prévision qui explique une nette augmentation de 6,4% du prochain budget par rapport à celui de 2017 qui était de 487,3 milliards d'ouguiya (1,35 milliard de dollars américains).
Justement, comparé à celui de l'exercice 2017, le budget 2018 de la Mauritanie prévoit une hausse de 31,1 milliards de d'ouguiya soit 75,4 millions d'euros, en valeur absolue.
En Novembre dernier au cours d'une conférence de presse à Nouakchott, Moctar Ould Diay avait expliqué que cette augmentation est due notamment à une amélioration des performances de l'économie de la Mauritanie. Elle traduit selon lui, d'une part la confiance dont le pays jouit auprès de ses partenaires financiers mais d'autre part, la volonté du gouvernement d'accroître le volume des investissements publics.
A ce sujet, le budget exercice 2018 de la Mauritanie, prévoit un investissement sur fonds extérieurs de 145 milliards d'ouguiya, soit une augmentation de 3 milliards d'ouguiyas par rapport au budget 2017.
Il s'agit d'une prévision qui cadre avec le plan de stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP), qui sera à sa 2ème année d'exécution en 2018.
Celui-ci se donne pour objectif une croissance soutenue pour la réduction de la pauvreté en renforçant en partie, les secteurs porteurs tels que celui de l'énergie, de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche.
Une croissance annoncée à 2,5% au lieu de 4%
Malgré un budget ambitieux qui pourrait laisser croire que la Mauritanie s'attend à un bon exercice exercice, les autorités annoncent une conjoncture mondiale peu favorable qui pourrait ne pas arranger les choses.
En outre, selon le ministre mauritanien de l'économie et des finances, l'économie mauritanienne sera touchée en 2018 par la fermeture du Champ pétrolier de Chinguetti. A cela, s'ajoutera une année difficile pour le secteur agro-pastoral qui a connu un faible niveau de pluviométrie cette année. Mais le tableau n'est si noir.
En effet, l'argentier du gouvernement mauritanien a expliqué que les prix des matières premières progresseront dans le même sens que celui de l'année écoulée, avec une légère augmentation pour les hydrocarbures et une stabilité au niveau du secteur minier.
Aussi, il est prévu une certaine stabilité pour les prix des denrées alimentaires et des autres produits de base dans leur fourchette de 2017.
Le gouvernement mauritanien se fixe sur ce point, de contenir le taux d'inflation à 3%, le déficit budgétaire à 0,3% du PIB hors industries extractives et de garder un niveau convenable des réserves officielles de change, soit plus de 5 mois d'importations de biens et services.
Par Sylvain Vidzraku
Le budget 2018 de l'Etat mauritanien a été adopté ce mercredi à Nouakchott par les parlementaires du pays. Estimé à 518,4 milliards d'ouguiyas, soit environ 1,4 milliard de dollars, il a été élaboré selon le ministre mauritanien de l'économie et des finances, Moctar Ould Diay, dans le cadre d'un programme économique qui prévoit un taux de croissance réel du PIB d'environ 3%.
Une prévision qui explique une nette augmentation de 6,4% du prochain budget par rapport à celui de 2017 qui était de 487,3 milliards d'ouguiya (1,35 milliard de dollars américains).
Justement, comparé à celui de l'exercice 2017, le budget 2018 de la Mauritanie prévoit une hausse de 31,1 milliards de d'ouguiya soit 75,4 millions d'euros, en valeur absolue.
En Novembre dernier au cours d'une conférence de presse à Nouakchott, Moctar Ould Diay avait expliqué que cette augmentation est due notamment à une amélioration des performances de l'économie de la Mauritanie. Elle traduit selon lui, d'une part la confiance dont le pays jouit auprès de ses partenaires financiers mais d'autre part, la volonté du gouvernement d'accroître le volume des investissements publics.
A ce sujet, le budget exercice 2018 de la Mauritanie, prévoit un investissement sur fonds extérieurs de 145 milliards d'ouguiya, soit une augmentation de 3 milliards d'ouguiyas par rapport au budget 2017.
Il s'agit d'une prévision qui cadre avec le plan de stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP), qui sera à sa 2ème année d'exécution en 2018.
Celui-ci se donne pour objectif une croissance soutenue pour la réduction de la pauvreté en renforçant en partie, les secteurs porteurs tels que celui de l'énergie, de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche.
Une croissance annoncée à 2,5% au lieu de 4%
Malgré un budget ambitieux qui pourrait laisser croire que la Mauritanie s'attend à un bon exercice exercice, les autorités annoncent une conjoncture mondiale peu favorable qui pourrait ne pas arranger les choses.
En outre, selon le ministre mauritanien de l'économie et des finances, l'économie mauritanienne sera touchée en 2018 par la fermeture du Champ pétrolier de Chinguetti. A cela, s'ajoutera une année difficile pour le secteur agro-pastoral qui a connu un faible niveau de pluviométrie cette année. Mais le tableau n'est si noir.
En effet, l'argentier du gouvernement mauritanien a expliqué que les prix des matières premières progresseront dans le même sens que celui de l'année écoulée, avec une légère augmentation pour les hydrocarbures et une stabilité au niveau du secteur minier.
Aussi, il est prévu une certaine stabilité pour les prix des denrées alimentaires et des autres produits de base dans leur fourchette de 2017.
Le gouvernement mauritanien se fixe sur ce point, de contenir le taux d'inflation à 3%, le déficit budgétaire à 0,3% du PIB hors industries extractives et de garder un niveau convenable des réserves officielles de change, soit plus de 5 mois d'importations de biens et services.
Par Sylvain Vidzraku
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Source : La Tribune Afrique
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