
Malheureusement, trois de nos anciens chefs d’état ont dérogé à cette règle de bonne conduite pour verser, à la faveur du débat sur le référendum proposé, dans une litanie fielleuse, passionnée et sans panache .
Trois anciens chefs d’état confortablement installés dans leur retraite dorée qui ont ressuscité d’un seul coup pour essayer de maquiller leurs rides politiques, de soigner leur popularité abyssale et de s’autoproclamer par leurs cris d’orfraie « les gardiens du temple ». Ils se sont appuyés à cet effet sur un discours dérisoire et même faisandé, dénié de tout fondement, bâti sur des attaques personnelles et des jugements à l’emporte-pièce qui charrient un mélange de rancœur, de règlement de comptes, de hargne et de calomnie, à l’endroit du président de la république démocratiquement élu, Mohamed Oud Abdel Aziz, et de son pouvoir.
Trois anciens chefs d’état dont l’indulgente amnésie de notre société ne peut effacer les souvenirs de leurs passages à la tête de l’état mauritanien. Et pour cause : ils n’ont pu léguer pour la postérité, toujours implacable dans son jugement pour les hommes d’état, le moindre acquis positif pour le pays, ce qui les a conduits à sortir du pouvoir et de l’histoire politique du pays avec un résultat qu’ils partagent : une performance dans l’échec.
Une performance dans l’échec qui aurait dû à elle seule les dissuader de s’étaler et de s’exhiber devant une opinion publique pétrie à satiété de bon jugement et d’expérience.
Une opinion publique qui mesure sans grand effort de sagacité l’écart, le fossé, l’immensité entre ces trois périodes et celle que vit aujourd’hui le pays. Dans le premier cas, trois périodes où la Mauritanie était diplomatiquement isolée, exposée aux coups de boutoir des organisations terroristes, économiquement exsangue et socialement fragilisée; dans le second cas, une Mauritanie, sous la conduite du président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui s’est réconciliée au miroir de son histoire et de son rôle géopolitique, intransigeante s’agissant des intérêts supérieurs de la nation, où la corrélation démocratie, développement socio-économique et sécurité trouve sa formulation la plus accomplie et la plus convaincante.
C’est pour ces raisons irréfutables que la césure entre ces trois périodes et la situation présente est particulièrement nette ; et partant, que le choix pour l’ opinion nationale se fait sans ambages en faveur de leur mantra et de leur guide, le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Un soutien qui est le facteur non pas unique, loin s’en faut, mais décisif dans le résultat du référendum, laissant ainsi l’opposition extrémiste et les trois anciens chefs d’état venus à sa rescousse noyer leur support argumentaire dans des vétilles insipides et de mauvais aloi ; et ramer en conséquence à contre-courant du peuple mauritanien !
Docteur Abdallahi Ould Nem
(Reçu à Kassataya le 4 avril 2017)
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Mis à jour le mardi 4 avril 2017 18:15
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