mardi 1 novembre 2016

Pourquoi le niveau de notre foot est bas


mardi 1er novembre 2016
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Il faut se rendre le week-end dans les stades du pays, pour mesurer à quel degré les spectateurs ont tourné le dos au football national ! La faute aux dirigeants et à l’encadrement technique…

Si l’équipe nationale de football a connu ces dernières années un léger mieux, parvenant à hisser la Mauritanie, il y a quelques semaines dans le classement des cent premières nations du football mondial, il n’en va pas de même pour les clubs. Produisant un football médiocre voire de bas niveau, les équipes locales ne sont que l’ombre d’elles-mêmes. C’est pourquoi, les stades restent lamentablement vides lors des compétitions nationales. C’est aussi pourquoi, nos clubs sont systématiquement éliminés aux premiers tours des compétitions continentales. La faute incombe à nombre d’acteurs, parmi lesquels, les dirigeants de clubs et les techniciens.
En effet, si le niveau du football national est bas, c’est bien en premier lieu, du fait de ses dirigeants. Pas un seul président de club ne comprend -et ne ressent- ce qu’est le football ! On ne peut pas être un bon dirigeant de football si l’on n’a pas été footballeur, si l’on n’a pas vécu ce sport dans l’âme en tant que sportif, le cas échéant, si l’on na pas été supporter et administrateur des sports et si l’on n’a pas sacrifié une partie de sa vie, pour ce sport. On ne peut pas prétendre occuper les plus hautes fonctions d’un club si l’on n’est pas mû en premier lieu par l’amour du football et si l’on n’a pas connu la fièvre du football.
Le football étant l’une des plus importantes sources de revenus depuis quelques années, a attiré, a connu depuis, bien de dirigeants, qui soit, s’y sont introduits, soient, y ont été parachutés. Souvent, avec l’arrière idée de se faire un pactole, le cas échéant, de se faire un nom.
L’autre raison du déplorable niveau de notre football national est, sans nul doute, à trouver auprès de nos techniciens des sports. Nombre d’entre eux, sont nuls. En connaissance technique comme en gestion de groupe. Et les principaux responsables de cet état de fait ne sont autres que les instances internationales du foot (la FIFA et la CAF), qui délivrent à tour de bras, des diplômes de niveau, à quiconque des stagiaires qui participe au moindre stage dit de perfectionnement organisé dans le pays. Ils sont ainsi légion ceux qui se prévalent de diplômes de haut niveau alors qu’ils ne sont même pas capables de dresser une séance de préparation physique. Là, aussi, pour diriger une équipe de foot, il faudra être passé dans une équipe de football. Il faudra avoir connu les difficultés du footballeur, suivi des entraînements, connu la haute compétition et appris sur le terrain.
Quand on est nul on ne produire que des nuls, ou plus concrètement, du nul. Diriger administrativement ou sportivement une équipe de football requiert ainsi des dispositions qui portent avant tout sur l’amour franc, désintéressé et sincère pour le foot, puis l’expérience et la pratique. Et tant que cela n’est pas, le foot national continuera de patauger, pour le grand bien... de ces « abrutis » qui le dirigent.
C.A

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