Aly
Koita a repris une séduisante citation de Oumar Ibn Abdel Aziz qui
devrait encore plus inciter à l'humilité."Ce qui m’ empêche de trop
parler est la peur de tomber dans la vantardise". Omar ibn ‘Abd el
‘Aziz, rahimhuLlah".
J'y ai failli sans l'avoir voulu dans ma trop volubile interview â "Le Calame", en deux parties !
Cette interview est, en fait, une réponse à un sacré défi, que j'ai
accepté de relever, de mon cher ami, non moins impénitent contradicteur,
Ahmed Ould Cheikh, inamovible Directeur
de l'hebdomadaire "Le Calame". Relever le défi de 27 questions appelle
aussi un flot de réponses ! Désolé de vous avoir fait subir l'ennui d'un
tel échange entre un anti-militariste congénital crypto-primaine
fossilisé et un militaire, pourtant pénitent.
Malgré nos profondes divergences d'approches politiques, il demeure un ami personnel de prés de 30 ans. Nous savons, lui et moi, avec d'autres, faire la part des choses. Et je l'aurais souhaité dans les relations entre Mauritaniens pour le bonheur de ce pays.
Acceptons nos différences et nos divergences pour pouvoir nous parler et coincider à l'essentiel. Nul ne peut croire qu'il détient la VERITE ABSOLUE. Essayons de nous convaincre les uns les autres si c'est seulement l'intérêt de ce pays qui nous anime.
Je ne saurai étre preneur des gesticulations et autres dérives verbales de claviéristes en mal de pitoyable notoriété. Je cherche à convaincre mais aussi à étre convaincu.
Que tous aillent au Dialogue National qui ne devrait pas seulement se limiter aux états-majors des partis politiques qui ne représentent pas plus de 0,5% de la population, en terme d'adhérents.
Ainsi, chacun écoutera et se fera écouter. Et on s'entendra, surement. A ne pas dialoguer, on ne s'entendra surement jamais. Même les guerres se terminent atour d'une table de DIALOGUE. Peut-être que beaucoup ne souhaite pas un apaisement. Qui sait ?
Chacun, au fond de lui, a une fibre patriotique qui devrait résonner. A moins que les mystificateurs, diffamateurs et autres falsificateurs ne prennent le dessus sur les patriotes et nous étouffent. Alors, nous aurons donné la preuve que finalement , nous ne sommes que des moins que rien face à l'opprobre et à la lâche résignation.
Et si nous n'acceptons pas de dialoguer, alors que le Pouvoir s'astreigne à gouverner sur le programme pour lequel il a été élu et que l'Opposition s'oppose de faćon républicaine. Les urnes, à échéance détermineront le nouveau choix de VOX POPULI. Point barre.
DIEU Garde et Bénisse la Mauritanie.
DIOP Moustapha
Facebook - Le 10 juillet 2016
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CONCERTATIONS ET DIALOGUE
J'expose peut-être ma bien pauvre connaissance des définitions qu'en
donne le Larousse, mais à mon sens, il y'a une nuance entre
CONCERTATIONS ET DIALOGUE.
On se concerte sur des sujets convenus, dans l'impasse, pour leur trouver des solutions. L'ordre du jour, dés lors, s'impose de lui-même.
On se concerte sur des sujets convenus, dans l'impasse, pour leur trouver des solutions. L'ordre du jour, dés lors, s'impose de lui-même.
Par contre, on ouvre un dialogue lorsqu'on s'est, si longtemps tourné le dos, pour justement rétablir la communication et s'informer mutuellement des sujets de discorde et chercher à rapprocher les positions, dans de nécessaires concessions et permanents compromis. Sans remise en cause de l'ordre républicain (ça c'est pour nous, les putschistes que la démocratie a remisé au placard).
Dans
ce cas donc, point de préalables, encore moins d'ordre du jour puisque
celui-ci sera établi et enrichi au fil des débats. Les points de
convergence seront consignés et pourraient servir de plateforme dans la
gouvernance du tenant légitime du pouvoir. Les points de divergence
aussi devront être consignés et reprises au cours de discussions, selon
un calendrier convenu. Seuls la confiance mutuelle, la patience, la
raison et le respect mutuel peuvent conduire au succés de telles
rencontres. A ne pas vouloir les incarner, on prend le risque gravissime
de se disqualifier et de s'auto-exclure des choses de la vie nationale.
Aprés tout, ne pas participer, pour une frange, à un Dialogue Social, serait trés regrettable mais n'empêchera pas, non plus, le soleil, chaque jour, de se lever et de se coucher sur le pays sans que nul n'ait le droit de leur jeter l'anathème et l'opprobre. Juste une déception.
DIOP Moustapha
Facebook - Le 12 juillet 2016
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