Financial Afrik - La Caisse de Dépôt et de Développement (CDD) de Mauritanie a décidé de poursuivre tous ses débiteurs opérant dans la filière agricole. La Brigade de gendarmerie de Rosso a commencé à auditionner certains « mauvais » payeurs, selon des informations rapportées par la presse locale.
Cette institution créée en 2011, a consenti plusieurs dizaines de milliards d’ouguiyas de crédit depuis 2012. Elle a assuré un recouvrement de 88% des prêts octroyés, avec des impayés se montant à seulement 120 millions d’ouguiyas, selon des informations fournies par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le chef de l’Etat mauritanien s’exprimait le mercredi 13 juillet dernier, au cours d’une réunion avec les opérateurs de la filière agricole, organisée à Rosso (200 kilomètres au Sud de Nouakchott), en marge du lancement de la campagne agricole 2016/2017.
S’élevant à 120 millions d’ouguiyas (1 euros= 400 ouguiyas), Le montant d’impayés dont le niveau est considéré comme relativement modeste par les observateurs.
Toutefois, lors de la réunion de Rosso, Mohamed Ould Abdel Aziz avait été clair : tous les impayés seront recouverts et « la CDD ne sera pas sacrifiée sur l’autel de la gabegie à l’image de ses institutions devancières : l’Union Nationale des Coopérative Agricole de Mauritanie (UNCACEM) et l’Union des Banques de Développement (UBD) ».
Ces institutions dédiées au financement de la filière agricole, sont tombées en faillite à la fin des années 80, suite à un étouffement imputable à des prêts distribués sur la base de critères tribaux et du clientélisme politique, en dehors de toutes garanties et sûreté de remboursement.
La CDD, institutions à capitaux publics, a pour mission de «recevoir des fonds du public incluant les organismes institutionnels et les établissements publics, gérer les dépôts des clients, octroyer des crédits et développer notamment le microcrédit dans des secteurs non couverts par des organismes publics ou privés, octroyer des garanties aux bailleurs de fonds sur certains projets identifiés, emprunter sur les marchés et prendre des mesures de couverture de risques ».
Le total bilan de la CDD est de 94 milliards d’ouguiyas à la date du 31 décembre 2015.
AS
Cette institution créée en 2011, a consenti plusieurs dizaines de milliards d’ouguiyas de crédit depuis 2012. Elle a assuré un recouvrement de 88% des prêts octroyés, avec des impayés se montant à seulement 120 millions d’ouguiyas, selon des informations fournies par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le chef de l’Etat mauritanien s’exprimait le mercredi 13 juillet dernier, au cours d’une réunion avec les opérateurs de la filière agricole, organisée à Rosso (200 kilomètres au Sud de Nouakchott), en marge du lancement de la campagne agricole 2016/2017.
S’élevant à 120 millions d’ouguiyas (1 euros= 400 ouguiyas), Le montant d’impayés dont le niveau est considéré comme relativement modeste par les observateurs.
Toutefois, lors de la réunion de Rosso, Mohamed Ould Abdel Aziz avait été clair : tous les impayés seront recouverts et « la CDD ne sera pas sacrifiée sur l’autel de la gabegie à l’image de ses institutions devancières : l’Union Nationale des Coopérative Agricole de Mauritanie (UNCACEM) et l’Union des Banques de Développement (UBD) ».
Ces institutions dédiées au financement de la filière agricole, sont tombées en faillite à la fin des années 80, suite à un étouffement imputable à des prêts distribués sur la base de critères tribaux et du clientélisme politique, en dehors de toutes garanties et sûreté de remboursement.
La CDD, institutions à capitaux publics, a pour mission de «recevoir des fonds du public incluant les organismes institutionnels et les établissements publics, gérer les dépôts des clients, octroyer des crédits et développer notamment le microcrédit dans des secteurs non couverts par des organismes publics ou privés, octroyer des garanties aux bailleurs de fonds sur certains projets identifiés, emprunter sur les marchés et prendre des mesures de couverture de risques ».
Le total bilan de la CDD est de 94 milliards d’ouguiyas à la date du 31 décembre 2015.
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Financial Afrik
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