Le Calame - Venu répondre à une question orale du sénateur de Nouakchott, Mohamed Ould Ghadda, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih a été catégorique :
« La république islamique de Mauritanie n’a perçu aucune ouguiya en contrepartie de la remise du directeur des renseignements libyens Abdallah Senoussi au gouvernement légal de son pays ».
Selon le premier responsable de la diplomatie nationale, tout celui qui raconte autre chose que cela véhicule des mensonges fondés sur de fausses rumeurs.
D’ailleurs entre le ministre et le sénateur, les échanges n’ont pas été très calmes. Il fallut au président beaucoup de rigueur pour venir à bout de ces houleux débats.
Selon le ministre des affaires étrangères, le gouvernement a pris l’avis du Haut Conseil de la Fatwa qui a répondu que l’ancien homme fort des renseignements libyens doit être remis à l’autorité légale de son pays et non à la France qui le réclamait pour son implication dans l’attentat de l’avion de l’UTA en 1989 ou à la justice internationale de la Haye qui voulait l’interpeller sur des supposés crimes contre l’humanité.
Pourtant, devant le parlement libyen, le premier ministre de ce pays a bien déclaré avoir débloqué 200 millions de Dirhems libyens (presque 200 millions de dollars) pour obtenir de la Mauritanie l’extradition de son encombrant prisonnier et que lui-même était prêt à augmenter le pactole (de son propre argent) si la Mauritanie le lui avait demandé.
Des accusations très graves faites à l’encontre de la Mauritanie qui ne les a jamais démenties ni demandé à la Libye de le faire. Et le ministre des affaires étrangères et de la coopération n’a pas expliqué aux sénateurs pourquoi. Alors que la courtoisie internationale et les traditions diplomatiques exigent de tout pays qui accuse un autre d’aussi graves incommodités de lui présenter publiquement des excuses.
Ould Ahmed Izid Bih en plus des réalisations du président, de l’arabité de la Mauritanie (ça tombe bien) a quand même « révélé » qu’Abdallah Senoussi est entré en Mauritanie avec un faux passeport et qu’il n’est pas du rôle du gouvernement de répondre à toute rumeur publiée par un site national ou international.
« La république islamique de Mauritanie n’a perçu aucune ouguiya en contrepartie de la remise du directeur des renseignements libyens Abdallah Senoussi au gouvernement légal de son pays ».
Selon le premier responsable de la diplomatie nationale, tout celui qui raconte autre chose que cela véhicule des mensonges fondés sur de fausses rumeurs.
D’ailleurs entre le ministre et le sénateur, les échanges n’ont pas été très calmes. Il fallut au président beaucoup de rigueur pour venir à bout de ces houleux débats.
Selon le ministre des affaires étrangères, le gouvernement a pris l’avis du Haut Conseil de la Fatwa qui a répondu que l’ancien homme fort des renseignements libyens doit être remis à l’autorité légale de son pays et non à la France qui le réclamait pour son implication dans l’attentat de l’avion de l’UTA en 1989 ou à la justice internationale de la Haye qui voulait l’interpeller sur des supposés crimes contre l’humanité.
Pourtant, devant le parlement libyen, le premier ministre de ce pays a bien déclaré avoir débloqué 200 millions de Dirhems libyens (presque 200 millions de dollars) pour obtenir de la Mauritanie l’extradition de son encombrant prisonnier et que lui-même était prêt à augmenter le pactole (de son propre argent) si la Mauritanie le lui avait demandé.
Des accusations très graves faites à l’encontre de la Mauritanie qui ne les a jamais démenties ni demandé à la Libye de le faire. Et le ministre des affaires étrangères et de la coopération n’a pas expliqué aux sénateurs pourquoi. Alors que la courtoisie internationale et les traditions diplomatiques exigent de tout pays qui accuse un autre d’aussi graves incommodités de lui présenter publiquement des excuses.
Ould Ahmed Izid Bih en plus des réalisations du président, de l’arabité de la Mauritanie (ça tombe bien) a quand même « révélé » qu’Abdallah Senoussi est entré en Mauritanie avec un faux passeport et qu’il n’est pas du rôle du gouvernement de répondre à toute rumeur publiée par un site national ou international.
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Source :
Le Calame (Mauritanie)
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