RFI - « Sahel : repenser l'aide publique au développement », c'est le titre d'un rapport publié ce mercredi 29 juin àParis. Un rapport de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.
Ce rapport insiste notamment sur ce qu'il appelle « le fléau de la mauvaise gouvernance ».
Au départ, il y a ce constat : l'aide publique est importante – entre 300 et 500 millions d'euros d'aide bilatérale par an pour 6 pays du Sahel, sans compter l'aide européenne – mais cette aide est peu efficace et les pays du Sahel n'ont pas réussi à enclencher un processus de développement.
Dans son rapport, la commission va plus loin : elle se demande même si « cette aide internationale n'a pas une part de responsabilité dans la crise malienne ». « Compte tenu des réseaux de clientélisme construits par le pouvoir malien dans les communes du Nord, la sélection des projets, des partenaires ou des agences d'exécution était influencée par des arrangements frauduleux entre les entités politiques et les entreprises privées, parfois aux dépens de la population », peut-on lire dans le rapport.
D'où cette conclusion : « Il faut placer la lutte contre la corruption au coeur des priorités dans le dialogue politique avec les pays du Sahel ».
Malgré ces problèmes de mauvaise gouvernance, la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées se prononce pour le doublement des subventions bilatérales pour éviter ce qu'elle appelle le « saupoudrage », quitte à revoir à la baisse certaines dépenses multilatérales.
Ce rapport insiste notamment sur ce qu'il appelle « le fléau de la mauvaise gouvernance ».
Au départ, il y a ce constat : l'aide publique est importante – entre 300 et 500 millions d'euros d'aide bilatérale par an pour 6 pays du Sahel, sans compter l'aide européenne – mais cette aide est peu efficace et les pays du Sahel n'ont pas réussi à enclencher un processus de développement.
Dans son rapport, la commission va plus loin : elle se demande même si « cette aide internationale n'a pas une part de responsabilité dans la crise malienne ». « Compte tenu des réseaux de clientélisme construits par le pouvoir malien dans les communes du Nord, la sélection des projets, des partenaires ou des agences d'exécution était influencée par des arrangements frauduleux entre les entités politiques et les entreprises privées, parfois aux dépens de la population », peut-on lire dans le rapport.
D'où cette conclusion : « Il faut placer la lutte contre la corruption au coeur des priorités dans le dialogue politique avec les pays du Sahel ».
Malgré ces problèmes de mauvaise gouvernance, la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées se prononce pour le doublement des subventions bilatérales pour éviter ce qu'elle appelle le « saupoudrage », quitte à revoir à la baisse certaines dépenses multilatérales.
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Source : RFI
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