lundi 14 septembre 2015

C’est
aujourd’hui lundi, que seront clôturées les premières rencontres
préliminaires au dialogue inclusif qui lui, a été fixé pour le 10
octobre prochain. Une semaine durant, les hommes politiques auront
débattu et les Mauritaniens se seront parlé. Une fois encore le FNDU
était enregistré au registre des Abonnés absents. Partant, rien ne sera
désormais plus comme avant.
Les rencontres consultatives préliminaires au dialogue national inclusif qui se sont déroulées du 7 au 13 septembre au Centre International des Conférences de Nouakchott auront eu ceci de positif, qu’elles auront permis de regrouper leaders de partis politiques, élites économiques et sociales, syndicalistes, représentants de la société civile et personnalités indépendantes. Il s’est en fait agi de regrouper autour d’une même table, l’ensemble du spectre politique mauritanien aux fins de poser les jalons d’un autre avenir pour la Mauritanie.
D’emblée présentée par le Premier ministre dans son mot d’ouverture des travaux, le 7 septembre dernier, cette ambition de sortir la Mauritanie de l’ornière du diable, et de bâtir de nouvelles relations consensuelles entre l’ensemble des acteurs politiques économiques et sociaux du pays, aura ainsi présidé aux travaux en ateliers comme aux discussions dans les vastes couloirs du Palais des congrès.
Face à une salle des Palais des congrès affichant plein, le Premier ministre a profité de l’occasion pour répertorier d’abord les nombreux progrès accomplis par la Mauritanie dans le domaine de la construction de l’Etat de droit, de la promotion des libertés collectives et individuelles et la sécurisation du territoire national contre les attaques terroristes, sous le règne du président Mohamed Ould Abdel Aziz » avant d’exprimer la détermination de la majorité « à créer les conditions d’un dialogue national inclusif et sincère ».
C’est ainsi que l’atmosphère étant aux retrouvailles. Partant, ils sont très nombreux les observateurs qui sont persuadés qu’il est bien possible de voir ces rencontres aboutir à un dialogue inclusif, malgré l’abstention du FNDU et les hésitations des formations du CUPAD. Les participants aux assises n’auront cessé d’insister sur la nécessité pour toute la classe politique, sans exclusive, de s’asseoir autour d’une même table des concertations en vue de rapprocher les points de vue et d’engager un dialogue franc et constructif entre l’ensemble des acteurs politiques et socio-économiques du pays.
Un appel du pied sera ainsi lancé en direction des leaders boycottistes du FNDU par les séminaristes qui ont déploré l’absence de ces derniers, et qui partant, ont réitéré leur disponibilité à la discussion, laissant les portes de la convivialité grandes ouvertes. Lors des discussions en ateliers comme lors des interventions en plénières, l’accent a été constamment mis sur l’impératif du sens de responsabilité des uns et des autres, l’esprit de tolérance des hommes politiques de tous les bords pour mettre en avant l’avenir de la Mauritanie loin des questions puériles.
Résultats.
Les assises du Palais des congrès consacrant les journées de rencontres consultatives au dialogue national inclusif ont fini par imprimer un impact réel sur la scène politique. Comme son nom l’indique, l’événement a consisté à baliser le terrain pour fixer des repères susceptibles d’orienter les discussions à venir à l’effet de sortir le pays de la crise multiforme qu’il traverse depuis plusieurs années.
Avec autant de leaders présents qui sont provenus de formations politiques diverses, d’institutions indépendantes, de l’Ordre des avocats, de la société civile et de milieux d’affaires, les consultations ont abouti à bien des égards. Devrait en témoigner, le document final des travaux qui sera présenté ce jour à l’attention des participants mais aussi à l’attention de l’ensemble des leaders du pays, y compris ceux du FNDU, qui devraient mesurer à présent, combien se parler est une nécessité pour le pays et combien l’approche participative eut être porteuse pour la Mauritanie.
Il faut dire que les rencontres du Palais des congrès pourraient bien changer la donne à venir. En revisitant toutes de l’heure qui se présentent au pays auxquelles des solutions ont été proposées, ces rencontres pourraient permettre à la Mauritanie de traverser de nouveaux paliers. L’aboutissement de cette recomposition ne devrait toutefois pas exclure une partie des leaders politiques dès lors où il vise à aplanir les divergences en créant de nouvelles conditions d’entente et de dialogue entre tous. Peut-on alors parler d’un « Avant » 7 septembre et d’un « Après » ? Certainement, quand on sait qu’en choisissant la commodité du boycott alors qu’il ne s’agissait pas du dialogue proprement dit, mais de préliminaires, le FNDU pourrait avoir mesuré son erreur politique. Pourrait-il prendre le train en marche ? Pourquoi pas ! En tout cas, rendez-vous est pris par l’ensemble des acteurs politiques, pour octobre prochain où sera entamé le dialogue inclusif dans la forme véritable !
MOMS
Les rencontres consultatives préliminaires au dialogue national inclusif qui se sont déroulées du 7 au 13 septembre au Centre International des Conférences de Nouakchott auront eu ceci de positif, qu’elles auront permis de regrouper leaders de partis politiques, élites économiques et sociales, syndicalistes, représentants de la société civile et personnalités indépendantes. Il s’est en fait agi de regrouper autour d’une même table, l’ensemble du spectre politique mauritanien aux fins de poser les jalons d’un autre avenir pour la Mauritanie.
D’emblée présentée par le Premier ministre dans son mot d’ouverture des travaux, le 7 septembre dernier, cette ambition de sortir la Mauritanie de l’ornière du diable, et de bâtir de nouvelles relations consensuelles entre l’ensemble des acteurs politiques économiques et sociaux du pays, aura ainsi présidé aux travaux en ateliers comme aux discussions dans les vastes couloirs du Palais des congrès.
Face à une salle des Palais des congrès affichant plein, le Premier ministre a profité de l’occasion pour répertorier d’abord les nombreux progrès accomplis par la Mauritanie dans le domaine de la construction de l’Etat de droit, de la promotion des libertés collectives et individuelles et la sécurisation du territoire national contre les attaques terroristes, sous le règne du président Mohamed Ould Abdel Aziz » avant d’exprimer la détermination de la majorité « à créer les conditions d’un dialogue national inclusif et sincère ».
C’est ainsi que l’atmosphère étant aux retrouvailles. Partant, ils sont très nombreux les observateurs qui sont persuadés qu’il est bien possible de voir ces rencontres aboutir à un dialogue inclusif, malgré l’abstention du FNDU et les hésitations des formations du CUPAD. Les participants aux assises n’auront cessé d’insister sur la nécessité pour toute la classe politique, sans exclusive, de s’asseoir autour d’une même table des concertations en vue de rapprocher les points de vue et d’engager un dialogue franc et constructif entre l’ensemble des acteurs politiques et socio-économiques du pays.
Un appel du pied sera ainsi lancé en direction des leaders boycottistes du FNDU par les séminaristes qui ont déploré l’absence de ces derniers, et qui partant, ont réitéré leur disponibilité à la discussion, laissant les portes de la convivialité grandes ouvertes. Lors des discussions en ateliers comme lors des interventions en plénières, l’accent a été constamment mis sur l’impératif du sens de responsabilité des uns et des autres, l’esprit de tolérance des hommes politiques de tous les bords pour mettre en avant l’avenir de la Mauritanie loin des questions puériles.
Résultats.
Les assises du Palais des congrès consacrant les journées de rencontres consultatives au dialogue national inclusif ont fini par imprimer un impact réel sur la scène politique. Comme son nom l’indique, l’événement a consisté à baliser le terrain pour fixer des repères susceptibles d’orienter les discussions à venir à l’effet de sortir le pays de la crise multiforme qu’il traverse depuis plusieurs années.
Avec autant de leaders présents qui sont provenus de formations politiques diverses, d’institutions indépendantes, de l’Ordre des avocats, de la société civile et de milieux d’affaires, les consultations ont abouti à bien des égards. Devrait en témoigner, le document final des travaux qui sera présenté ce jour à l’attention des participants mais aussi à l’attention de l’ensemble des leaders du pays, y compris ceux du FNDU, qui devraient mesurer à présent, combien se parler est une nécessité pour le pays et combien l’approche participative eut être porteuse pour la Mauritanie.
Il faut dire que les rencontres du Palais des congrès pourraient bien changer la donne à venir. En revisitant toutes de l’heure qui se présentent au pays auxquelles des solutions ont été proposées, ces rencontres pourraient permettre à la Mauritanie de traverser de nouveaux paliers. L’aboutissement de cette recomposition ne devrait toutefois pas exclure une partie des leaders politiques dès lors où il vise à aplanir les divergences en créant de nouvelles conditions d’entente et de dialogue entre tous. Peut-on alors parler d’un « Avant » 7 septembre et d’un « Après » ? Certainement, quand on sait qu’en choisissant la commodité du boycott alors qu’il ne s’agissait pas du dialogue proprement dit, mais de préliminaires, le FNDU pourrait avoir mesuré son erreur politique. Pourrait-il prendre le train en marche ? Pourquoi pas ! En tout cas, rendez-vous est pris par l’ensemble des acteurs politiques, pour octobre prochain où sera entamé le dialogue inclusif dans la forme véritable !
MOMS
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