Le pouvoir plus méprisant que jamais n’a pas dit un mot, se
contentant de fermer une boutique de BSA à savoir le concessionnaire Nissan et
Volkswagen depuis quelque temps sous le coup d’un sévère redressement fiscal,
de ceux qui ont remis plus d’un opposant à sa place. Certains après ce
traitement sont rentrés dans le rang des soumis certains qu’il fallait
embrasser cette main qu’ils ne pouvaient pas couper.
Pourquoi les relais médiatiques et politiques de Bouamatou
n’ont-ils pas fait mousser la sortie de l’avocat à propos des mésaventures de
son client pourtant la fondation est clairement annoncée comme soutien aux
journalistes résistants et aux cadres qui méritent formation… Il faut croire
que comme Saint-Thomas, nos journalistes et politiques jadis pro-Bouamatou ne
croient qu'à ce qu’ils voient et les connaissant, il faut croire que depuis quelque
temps ils ne voient plus rien…
Alors question : Bouamatou est-il devenu fauché ?
Il a beau avoir été richissime, reste que sa fortune a été faite depuis la Mauritanie
donc on peut imaginer que depuis que le pouvoir azizien a bouché le puits,
notre ami l’exilé doit bien sentir que toute bourse a un fond… Certains disent
que cette prétendue fondation pour aider les journalistes et les cadres de
toute l’Afrique, excusez du peu, ne serait en réalité qu’une boutique pour que l’ex-milliardaire
puisse se refaire une santé financière car les temps seraient très durs.
On en veut pour preuve le silence des politiques dans le
besoin et des journalistes pourtant pas difficiles prêts à poursuivre la
caravane azizienne pour peu.
C’est triste de voir ce personnage généreux jadis adulé,
aujourd’hui tout seul sans personne pour le défendre sinon un ou deux
journalistes qui d’ailleurs sont au service minimum attendant certainement que
la fameuse fondation montre ce qu’elle a dans le ventre.
D’ailleurs j’y repense avec le sourire : à l’époque où
l’un des lieutenants de Bouamatou a été coffré comme bouc émissaire à défaut de
pouvoir mettre la main sur son patron, le captif dirigeait la résistance
journalistique depuis la prison jusqu’à ce qu’on lui retire son téléphone. Pour
une raison que je ne peux dire ici, j’ai suivi l’événement quasiment en direct
et à un moment le captif manquait de liquidités pour payer les journalistes
mercenaires qui finirent par se faire payer en sacs de ciment qu’ils allaient
revendre !
Quelle profession… Il n’y a pas de petits gains et chez nous
plus qu’ailleurs si dure que puisse être la matière première, tout se
transforme en pâté par la force de l’esprit.
En vérité au-delà de l’appui financier apparemment en
rupture de stock, ce qui ralentit le soutien public à Bouamatou, les soutiens
trouvent de plus en plus ridicule son combat verbeux contre Aziz faute d’en
avoir vu quelques résultats.
Au début, Bouamatou jouissait d’une aura de toute puissance
financière mais aussi puissance en mystérieux réseaux. Bouamatou était adulé en
tant que mécène car il savait soutenir toutes les forces vives du pays allant
jusqu’à financer tous les partis, mais il faisait aussi peur car chacun se
souvient de ce collaborateur qui a fui à l’ambassade de France craignant pour
sa vie pour une affaire de données confidentielles. Chacun se souvient aussi
qu’il a écrasé un journaliste qui l’a bien mérité du reste à tel point que
depuis plus personne n’ose accuser Bouamatou de rien sans avoir des preuves et
enfin Bouamatou a réussi à faire réussir le mouvement rectificatif quasiment au
même titre que la caution inespérée du chef de file de l’opposition historique.
De là que Bouamatou ne fait plus recette surtout qu’il vit à
l’abri pendant que les autres triment sur place. Difficile de payer pour lui
sauf s’il veut bien payer pour cela, aussi chacun attend que la fondation montre
ses dents.
Reste que Bouamatou est une grande perte pour Aziz. Deux
caractères jusqueboutistes, deux cousins mais une approche différente du
pouvoir. A deux ils faisaient feu et flammes et tout leur réussissait. Depuis
leur guerre, l’un a perdu beaucoup d’argent et l’autre n’a plus de crédit au
sens image du terme. S’ils ne s’étaient
pas fâchés, ils auraient pu faire ce qu’ils voulaient de la Mauritanie car grâce à la générosité de Bouamatou,
quasiment tous les camps allaient chanter pour Aziz et Aziz n’en serait pas là
avec tant d’ennemis à vie et certainement au-delà.
Aziz a choisi d’avoir mille ennemis et pas des moindres pour
être obligé de rester sur ses gardes. On verra le résultat…
Publié il y a Yesterday par vlane.a.o.s.a




Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire