RIMECO - À l'occasion de la visite du président de la république en Chine,
une convention relative au projet de réseau d’évacuation des eaux de
pluie des communes basses de la capitale sera signée à en croire une
source du département des affaires économiques et du développement. D'un coût de 30 milliards d’ouguiyas et d'une durée de quatre ans, il est piloté par un comité mixte Mauritano-chinois. La première tranche de ce projet a nécessité 10 milliards mobilisés par la Chine.
Elle porte sur la mise en place du collecteur principal et l’émission en mer des eaux de pluie des communes basses de la capitale. Actuellement , peu de ménages sont connectés au réseau d’assainissement collectif de la ville.
Alors que plus de 80% des foyers se servent de latrines individuelles dont les débordements rejettent des eaux usées sur les espaces publics de la capitale. Des rues commerçantes envahies par des eaux usées stagnantes, des détritus qui jonchent certaines routes, et des citoyens qui restent fatalistes face à l’insalubrité.
Ils s’en remettent aux pouvoirs publics pour régler le problème. De tels maux urbains sont anciens, à Nouakchott, une ville qui a connu une croissance vigoureuse mais anarchique au cours des dix dernières années.
Et leurs causes, multiples. D’abord l’expansion galopante de la capitale, ensuite, il y'a les ménages qui encombrent les égouts à ciel ouvert de déchets solides. Résultat : l’évacuation et le pompage des eaux usées s’en trouvent obstruées. Le phénomène perdure dans l’indifférence générale des usagers. Une politique globale de l’assainissement consistant en une réhabilitation et une extension du réseau d’évacuation des eaux usées devient une urgence.
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Source :
RIMECO (Mauritanie)
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