
Le Procureur de la République auprès du tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables, tenait à féliciter personnellement le brigadier-chef, Cheikhna, Chef de la PJ du Commissariat du Ksar 2 qui était parvenu à réaliser l’exploit de mettre fin aux nuisances du chauffeur de taxi.
Ce dernier, répondant au nom de Mohamed Ould Cheikh avait une cible privilégié, les petits commerçants qui venaient se ravitailler auprès des grossistes du marché « Rizq » en plein centre ville. Dès qu’il arrivait à destination, il attendait que son client descende pour aller récupérer ses marchandises dans la malle arrière pour démarrer en trombe.
Ce coup-là, il l’a répété maintes fois, laissant derrière lui chaque fois, des commerçants atterrés Selon le témoignage de plusieurs policiers, Mohamed a maintes fois été arrêté mais dès qu’il sort de prison, il reprend le même ménage.
Pour cette affaire, le Commissaire a confié l’enquête à Cheikhna, un jeune homme très efficace dans l’enquête. Il ne disposait, selon la source, d’aucun élément pour entamer ses investigations, ni immatriculation, ni nom, seulement un signalement et une description du personnage. Trois commerçants avaient en effet déposé une plainte contre le chauffeur fantôme.
Durant ses recherches, selon la source bien confirmée, Cheikhna parviendra à identifier le taximan fantôme et le propriétaire du taxi. Ce dernier lui apprendra que Mohamed lui a remis le taxi depuis belle lurette et qu’il n’a plus aucune information sur lui. Néanmoins, il conduira le policier vers son ancien domicile, car en le quittant, son chauffeur lui avait appris avoir déménagé.
Quelques heures plus tard, Cheikhna parviendra à localiser la maison où le taximan habite. Il débarqua dans la maison accompagné de ses collègues, tels que Bollé, Bâ Saïdou et Khalidou Thiam, Mohamed était dans sa chambre. Dès qu’il vit les policiers, il tenta de fuir mais fut neutralisé et conduit au Commissariat où il fut formellement reconnu par les plaignants. Déféré devant le Procureur de la République, il reconnut les faits qui lui sont reprochés. Il devra rembourser la somme de 155.000 UM, représentant la valeur des marchandises volées. Il a été placé en prison.
Abou Cissé
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Abou Cissé
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