"Personne ne devrait être président à vie", a lancé mardi 28 juillet
Barack Obama au siège de l'Union africaine. De fait, sur le continent
(mais pas seulement), ils sont nombreux à avoir occupé le poste suprême
jusqu'à leur décès, pour diverses raisons. Petit rappel.
Depuis les indépendances, la liste des présidents africains ayant
perdu la vie pendant leur mandat est longue. Beaucoup – une vingtaine –
ont été passés par les armes (à feu ou blanches), lors de coups d’État.
Pour une dizaine d’autres, si la maladie est bien souvent la cause du
décès, l’âge n’est pas toujours déterminant, contrairement aux idées
reçues. Ainsi en est-il de Houari Boumédiène, qui s’éteint à Alger le 27
décembre 1978 à l’âge de 46 ans des suites d’une infection du sang
(officiellement du syndrome de Waldenström). Disparition prématurée,
aussi, de l’Égyptien Gamal Abdel Nasser, mort à 52 ans au Caire. Umaru
Yar’Adua, président du Nigeria, avait lui aussi moins de 60 ans (58 ans)
lorsqu’une maladie cardiaque l’a emporté en 2010.À lire aussi :
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Ultime hommage au président défunt Umaru Yar'AduaMoins commune est la fin de Gnassingbé Eyadéma. Le Togolais, victime d’une crise cardiaque, a emprunté un chemin plus direct pour rejoindre sa demeure céleste puisqu’il est passé de vie à trépas en plein vol, à bord de son Boeing 707, le 5 février 2005, après avoir passé près de trente-huit ans au sommet de l’État.
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