28-04-2015 06:18

1- Les accueils populaires sont des témoignages sans appel de la grande popularité dont jouit l’Homme au sein des populations de terroir.
2- Le diagnostic des populations est précis et net. Leurs doléances sont directes et claires.
3- Le président met le doigt sur leurs véritables préoccupations : L’Education, la Santé, l’Eau, le désenclavement, le développement …
4- Les représentants du peuple mauritanien ont été présents dans leurs ensembles : Elus locaux, députés (opposition et majorité confondus), maires, sénateurs, cadres, dignitaires religieux et ils ont eu l’opportunité de soulever tous les grands problèmes dont souffre le peuple et rien n’a été oublié et il n’y avait pas de tabou.
5- Le peuple dans son ensemble était là et les couches les plus défavorisées formaient le gros lot.
6- Alors le citoyen honnête et bien avisé est en mesure de se demander à qui demande-t- on de marcher le Mercredi prochain ? Est – ce à ceux qui ont déjà fait leur «marche» en accueillant joyeusement et spontanément le Président de la République dans toutes les Wilayas visitées ? Ou à ceux qui se préparent fiévreusement à l’accueillir ?
Ceux qui cherchent à faire «marcher» la société contre l’esclavage ont été incapables de faire sortir «une seule » ou «un seul esclave» des mains des ses «maîtres» pour crier sa «captivité» entre les mains du président de la République. Il y en a pourtant qui ont crié «leurs soif» d’eau, leur soif de savoir, leur soif de faim, leur enclavement…
Ceux qui veulent faire marcher les gens ce Mercredi à Nouakchott Veulent crier leur soif à eux. C’est une vieille soif jamais assouvie. Ils ont tout essayé pour l’étancher mais en vain ; ils ont essayé le Rabie El ARABI, la sécheresse, la hausse des prix, les poubelles, les inondations, la fièvre de la vallée, la guerre par procuration, la grève des dockers, la grève de la SNIM, les diplômés chômeurs, les vols, viols, les cambriolages, les accidents de la route, en fin tout mais rien ne marche.
Aujourd’hui, pour assouvir leur soif du pouvoir les revoici réessayer un vieux problème social voire racial qui peut être un formidable raccourci pour récupérer une popularité qui s’est rangée du côté du Président Aziz partout où il l’a sollicitée.
Les couches pauvres ont besoin du développement. Elles ont besoin d’écoles, de dispensaires, des jardins de Mahmouda, des vergers de Kankoussa, des plantations de Toufondé-Civé, du blé de la Tamroutt-Enaj, de la canne à sucre de Foum Gleïta, de la Route d’El Ghaira- Barkewil- du tronçon Kiffa – Boumdeïd, de l’hôpital de Kaédi, de celui de Kiffa, des Ambulances des Basseknou, du poste frontière de Ghabou, de la literie de l’hôpital Zaïd, des professeurs de l’Ecole de Santé, des ENIS d’Aïoun, des gisements du Geble, des usines de Richatt, des vaches de Wad-Naga..
Ces populations ont surtout besoin de se sentir égales à elles-mêmes et égales aux autres – laissez-les savourer le goût de la salive de la paix sociale, il est sucé le goût de la salive de la paix. Laissez –les croire en leur avenir, en leur devenir. Ces hommes et femmes haratines disons-le sont majeurs, ils sont courageux, ils sont déterminés mais ils sont honnêtes. Si l’esclavage était leur préoccupation première, il l’aurait crié à tue-tête à la face du monde. Ils sont surtout sages, ils sont surtout responsables et ils ont honte de l’hypocrisie. Mais hélas ce qui tuait hier ne fait plus rougir aujourd’hui.
Mercredi, la marche ne marchera pas parce que le peuple mauritanien est entrain de «marcher » avec Aziz à l’Est au Nord, au Centre et au Sud.
Nassih, cadre UPR
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Nassih
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