13-03-2015 16:33 -

L'Authentique - LaSociété nationale industrielle et minière(SNIM) a attendu plus de 40 jours de crise avec ses travailleurs pour ouvrir ses chantiers d’une manière sélective à la presse tout en excluant les indésirables, tels Al Akhbar et Wataniya. L’arrivée dans le tard de la télé publique, venue pour la propagande officielle selon les grévistes, marquerait ainsi cette offensive médiatique dans l’arsenal coercitif destiné à briser le mouvement de contestation sociale.
Le scénario de destruction massive de la SNIM se poursuit, selon les délégués, qui voient d’un œil indifférent la campagne médiatique entamée par la société pour sa propagande. En effet, malgré plus de quarante jours de grève qui toucherait plus des trois quart des employés, la SNIM continue à affirmer qu’elle fonctionne encore normalement et que la grève n’a aucun impact sur sa production.
C’est le premier élément que les responsables de l’entreprise, jusque-là silencieux face à la presse nationale, a daigné accorder comme déclaration à l’opinion publique. Et une telle sortie, qui marquerait le début d’une occupation du terrain médiatique jusque-là détenu par ses employés, ne devait tomber que dans l’œil de la caméra de la télé publique, « El Mouritania ».
Ainsi, selon l’un des délégués des travailleurs de la grève, la SNIM se dirige vers le déclin si la crise ne trouve pas une sortie heureuse et consensuelle, à travers le rétablissement de la confiance entre l’entreprise et les syndicats nationaux.
Pour lui, la SNIM souffre d’un véritable leadership, dénonçant la gabegie et la mauvaise gouvernance qui y sévissent depuis l’arrivée de son actuelAdministrateur directeur général (ADG), Mohamed Abdallahi Ould Oudaa. Il aurait d’ailleurs annoncé la couleur dès sa nomination à la tête de l’entreprise en procédant au limogeage de plusieurs directeurs centraux, dans une des plus louches épurations que la SNIM a connues.
Pourtant, des échos en provenance de Zouerate évoquent la possibilité d’une issue négociée à la grève, notamment suite à une nouvelle proposition avancée par les travailleurs et que la direction de la SNIM serait en train d’étudier. La rencontre inédite mardi dernier entre l’ADG et les responsables de sept centrales syndicales venus de Nouakchott, aurait abouti à cette conclusion. Ainsi, un dialogue pourrait s’ouvrir à Zouerate, lieu de la contestation, et avec les délégués dûment élus par leurs camarades.
Pendant ce temps, le site « alakhbar.info » a effectué une enquête approfondie sur le sort des Milliards récoltés par la SNIM durant ces dernières années. Les sources parlent de plus de 46 Milliards d’UM dépensés à travers des marchés et des subventions, y compris des contrats secrets, dénonçant au passage une gestion inédite jamais connue au sein de l’entreprise. Les milliards de la SNIMauraient utilisé pour la plupart dans des projets commerciaux ou de service, sans compter des décaissements tous azimuts au profit d’établissements publics et même privés menacés de faillite.
Au moment où la SNIM jouait au pompier pour venir au secours de département rongés par la gabegie et sur le point de s’effondrer, elle refusait de respecter ses engagements vis-à-vis de son personnel, tel cet accord de mai 2014 relatif à des augmentations de salaires et des primes de production. C’est à cause de l’irrespect de tels engagements pris, et dûment signés par les deux parties sous l’arbitrage de l’Etat, que les ouvriers de la SNIM sont aujourd’hui en grève.
Et dire que pendant qu’ils trimaient dans les mines, leur entreprise distribuait gracieusement une enveloppe de 19 Milliards d’UM à la MAI (Mäuritania Airlines International) pour l’ acquisition d’avions, plus de 8 Milliards d’UM à la société de fabrication de poteaux électriques, plus d’1 Milliard d’UM pour la création d’un Institut médical, 10 Millions d’UM pour la construction d’un marché à Zouerate,
27 Millions d’UM pour une Maison des Jeunes à Boulenoir, une commune qui bénéficiera également d’un montant de 11 Million d’UM pour une boucherie moderne, 48 Millions d’UM pour la construction d’un collège équipé, 110 Millions d’UM pour la construction d’un marché à Tarhil à Nouadhibou, 250 Millions d’UM pour un centre hospitalier à Wava à Nouadhibou, 2 Milliards 500 Millions d’UM pour la construction d’un centre hospitalier régional à Nouadhibou,
2 Millions pour les agriculteurs à Nouadhibou et l’achat d’outils agricoles, 150 Millions d’UM, don exceptionnel à la commune de Zouerate pour le développement urbain, 15 Milliards d’UM au profit de la société Nejah pour la construction du nouvel aéroport international de Nouakchott, un financement non déclaré pour l’achat de bus pour la société publique de transport, un financement non déclaré pour la construction de casernes militaires dans plusieurs endroits du pays, des financements pour des travaux de rénovation à la Présidence de la République ainsi que des parcs privés appartement au président de la République, recrutement hors norme légal de quelques proches, dont le beau-fils du président, et son affectation immédiate à l’étranger, entraînant des dépenses énormes pour la société, etc.
JOB
Le scénario de destruction massive de la SNIM se poursuit, selon les délégués, qui voient d’un œil indifférent la campagne médiatique entamée par la société pour sa propagande. En effet, malgré plus de quarante jours de grève qui toucherait plus des trois quart des employés, la SNIM continue à affirmer qu’elle fonctionne encore normalement et que la grève n’a aucun impact sur sa production.
C’est le premier élément que les responsables de l’entreprise, jusque-là silencieux face à la presse nationale, a daigné accorder comme déclaration à l’opinion publique. Et une telle sortie, qui marquerait le début d’une occupation du terrain médiatique jusque-là détenu par ses employés, ne devait tomber que dans l’œil de la caméra de la télé publique, « El Mouritania ».
Ainsi, selon l’un des délégués des travailleurs de la grève, la SNIM se dirige vers le déclin si la crise ne trouve pas une sortie heureuse et consensuelle, à travers le rétablissement de la confiance entre l’entreprise et les syndicats nationaux.
Pour lui, la SNIM souffre d’un véritable leadership, dénonçant la gabegie et la mauvaise gouvernance qui y sévissent depuis l’arrivée de son actuelAdministrateur directeur général (ADG), Mohamed Abdallahi Ould Oudaa. Il aurait d’ailleurs annoncé la couleur dès sa nomination à la tête de l’entreprise en procédant au limogeage de plusieurs directeurs centraux, dans une des plus louches épurations que la SNIM a connues.
Pourtant, des échos en provenance de Zouerate évoquent la possibilité d’une issue négociée à la grève, notamment suite à une nouvelle proposition avancée par les travailleurs et que la direction de la SNIM serait en train d’étudier. La rencontre inédite mardi dernier entre l’ADG et les responsables de sept centrales syndicales venus de Nouakchott, aurait abouti à cette conclusion. Ainsi, un dialogue pourrait s’ouvrir à Zouerate, lieu de la contestation, et avec les délégués dûment élus par leurs camarades.
Pendant ce temps, le site « alakhbar.info » a effectué une enquête approfondie sur le sort des Milliards récoltés par la SNIM durant ces dernières années. Les sources parlent de plus de 46 Milliards d’UM dépensés à travers des marchés et des subventions, y compris des contrats secrets, dénonçant au passage une gestion inédite jamais connue au sein de l’entreprise. Les milliards de la SNIMauraient utilisé pour la plupart dans des projets commerciaux ou de service, sans compter des décaissements tous azimuts au profit d’établissements publics et même privés menacés de faillite.
Au moment où la SNIM jouait au pompier pour venir au secours de département rongés par la gabegie et sur le point de s’effondrer, elle refusait de respecter ses engagements vis-à-vis de son personnel, tel cet accord de mai 2014 relatif à des augmentations de salaires et des primes de production. C’est à cause de l’irrespect de tels engagements pris, et dûment signés par les deux parties sous l’arbitrage de l’Etat, que les ouvriers de la SNIM sont aujourd’hui en grève.
Et dire que pendant qu’ils trimaient dans les mines, leur entreprise distribuait gracieusement une enveloppe de 19 Milliards d’UM à la MAI (Mäuritania Airlines International) pour l’ acquisition d’avions, plus de 8 Milliards d’UM à la société de fabrication de poteaux électriques, plus d’1 Milliard d’UM pour la création d’un Institut médical, 10 Millions d’UM pour la construction d’un marché à Zouerate,
27 Millions d’UM pour une Maison des Jeunes à Boulenoir, une commune qui bénéficiera également d’un montant de 11 Million d’UM pour une boucherie moderne, 48 Millions d’UM pour la construction d’un collège équipé, 110 Millions d’UM pour la construction d’un marché à Tarhil à Nouadhibou, 250 Millions d’UM pour un centre hospitalier à Wava à Nouadhibou, 2 Milliards 500 Millions d’UM pour la construction d’un centre hospitalier régional à Nouadhibou,
2 Millions pour les agriculteurs à Nouadhibou et l’achat d’outils agricoles, 150 Millions d’UM, don exceptionnel à la commune de Zouerate pour le développement urbain, 15 Milliards d’UM au profit de la société Nejah pour la construction du nouvel aéroport international de Nouakchott, un financement non déclaré pour l’achat de bus pour la société publique de transport, un financement non déclaré pour la construction de casernes militaires dans plusieurs endroits du pays, des financements pour des travaux de rénovation à la Présidence de la République ainsi que des parcs privés appartement au président de la République, recrutement hors norme légal de quelques proches, dont le beau-fils du président, et son affectation immédiate à l’étranger, entraînant des dépenses énormes pour la société, etc.
JOB
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Source : L'Authentique (Mauritanie)
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