jeudi 15 janvier 2015

Les
mutations sociales qui se sont accélérées sous l’effet de la
sédentarisation massive des populations et de la crise financière
persistantes, ont bouleversé les modes de vie et changé les rapports
sociaux. Cette évolution n’a pas épargné la structure de la famille- qui
constitue le noyau de la société- en agissant sur l’un de ses
fondements les plus profonds : le mariage qui est source d’équilibre de
la vie sociale par la sécurité, la stabilité et la chaleur humaine.
Le divorce est d e plus en plus fréquent en Mauritanie. Pour causes, la crise financière, mais aussi et surtout, le manque de maturité chez les jeunes. Le divorce est un phénomène social dont la fréquence, la manifestation et l’intensité varient d’une société à l’autre en fonction de la spécificité culturelle, de la situation économique et de la législation mise en vigueur. Il constitue l’un des problèmes majeurs de la société mauritanienne qui porte un grand préjudice à la stabilité des ménages et l’unité de la famille.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène social nouveau, sa perception a pris une autre dimension au cours des dernières années.
Le divorce se présente dans l’acception où il est question de dissolution du mariage selon la volonté de l’un des deux époux ou celle des deux à la fois. S’agit-il dans le contexte mauritanien du divorce ou de la répudiation ? La dimension entre les deux n’est souvent pas bien perçue. Bien que la forme la plus répandue chez nous est la répudiation qui est définie par le Code du Statut Personnel comme étant « la dissolution du mariage par la volonté unilatérale du mari ». La littérature en général ne fait pas de distinction entre les deux concepts. Cette équivoque est levée par le code de la famille qui stipule que « le divorce est la dissolution du mariage prononcée par le juge dans les conditions prévues au présent code ».
Ces dernières années, la Mauritanie a connu une recrudescence de ce phénomène et, en même temps, une forte chute du taux de mariage. Une récente étude menée à Nouakchott, montre que 20% des foyers se quittent avant de boucler deux ans de mariage, 30% de jeunes familles se disloquent après quatre ans de mariage, 30% des couples se quittent au terme de la vingtaine année de mariage et 30 % de couple parviennent à assurer leur mariage jusqu’à terme. Et là, ce sont souvent les enfants et les petits enfants qui jouent de leur influence pour garder les deux conjoints sous le même toit. Au même moment, cette enquête souligne que 20% de jeunes contractent un mariage avant l’âge de 30 ans, 50% ne se marient qu’une fois la quarantaine révolue, et 20% forment leur foyer au-delà de 40 ans ; les autres sont enregistrés dans le club des célibataires révolus.
MOMS
Le divorce est d e plus en plus fréquent en Mauritanie. Pour causes, la crise financière, mais aussi et surtout, le manque de maturité chez les jeunes. Le divorce est un phénomène social dont la fréquence, la manifestation et l’intensité varient d’une société à l’autre en fonction de la spécificité culturelle, de la situation économique et de la législation mise en vigueur. Il constitue l’un des problèmes majeurs de la société mauritanienne qui porte un grand préjudice à la stabilité des ménages et l’unité de la famille.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène social nouveau, sa perception a pris une autre dimension au cours des dernières années.
Le divorce se présente dans l’acception où il est question de dissolution du mariage selon la volonté de l’un des deux époux ou celle des deux à la fois. S’agit-il dans le contexte mauritanien du divorce ou de la répudiation ? La dimension entre les deux n’est souvent pas bien perçue. Bien que la forme la plus répandue chez nous est la répudiation qui est définie par le Code du Statut Personnel comme étant « la dissolution du mariage par la volonté unilatérale du mari ». La littérature en général ne fait pas de distinction entre les deux concepts. Cette équivoque est levée par le code de la famille qui stipule que « le divorce est la dissolution du mariage prononcée par le juge dans les conditions prévues au présent code ».
Ces dernières années, la Mauritanie a connu une recrudescence de ce phénomène et, en même temps, une forte chute du taux de mariage. Une récente étude menée à Nouakchott, montre que 20% des foyers se quittent avant de boucler deux ans de mariage, 30% de jeunes familles se disloquent après quatre ans de mariage, 30% des couples se quittent au terme de la vingtaine année de mariage et 30 % de couple parviennent à assurer leur mariage jusqu’à terme. Et là, ce sont souvent les enfants et les petits enfants qui jouent de leur influence pour garder les deux conjoints sous le même toit. Au même moment, cette enquête souligne que 20% de jeunes contractent un mariage avant l’âge de 30 ans, 50% ne se marient qu’une fois la quarantaine révolue, et 20% forment leur foyer au-delà de 40 ans ; les autres sont enregistrés dans le club des célibataires révolus.
MOMS
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