26-10-2014 09:15 -
Mozaïkrim - Bagarre généralisée entre Douane et Gendarmerie, infiltration de Saharaouis, Suspiscion d'Ebola... Tous les faisceaux d'indices ont été présentés par les médias pour expliquer la suspension des vols d'Air France à destination deNouakchott. Un collègue français qui devait venir en reportage il y a quelques jours a reçu cette réponse claire et limpide, facilement vérifiée de son ministère des affaires étrangères. Réponse littéralement rendue ci-dessous.
«Mr …
Vous nous avez contactés ce matin pour comprendre les raisons qui ont abouti à votre impossibilité d’embarquer pour Nouakchott depuis Paris hier 20 octobre.
Il s’avère que l’agence nationale de l’aviation civile mauritanienne, qui a décidé de renforcer la sécurité de l’aéroport de Nouakchott, a paradoxalement été conduite à interdire temporairement à l’entreprise de sécurité sous-traitante d’Air Franced’exercer son activité. Et de son côté, Air France a momentanément suspendu la desserte de Nouakchott, considérant que la sécurité de ses vols n’était plus assurée.
Ainsi, il s’agit en l’espèce uniquement d’un manque de concertation entre l’agence nationale de l’aviation civile et Air France, et la situation ne résulte aucunement d’une demande de la part du ministère, contrairement à ce qu’on vous a semble-t-il indiqué hâtivement hier. J’ajoute que notre ambassadeur sur place est mobilisé pour régler le problème, l’objectif étant que les vols puissent reprendre très vite, et tout devrait donc rentrer dans l’ordre rapidement.
Dans ce contexte, je ne peux que vous inviter à reporter de quelques jours votre séjour et votre projet ...».
Voilà tout est dit. Pour les adeptes du «chtary» et de la palpitation cardiaque, malheureusement pas grand chose à se mettre sous la dent.
«Mr …
Vous nous avez contactés ce matin pour comprendre les raisons qui ont abouti à votre impossibilité d’embarquer pour Nouakchott depuis Paris hier 20 octobre.
Il s’avère que l’agence nationale de l’aviation civile mauritanienne, qui a décidé de renforcer la sécurité de l’aéroport de Nouakchott, a paradoxalement été conduite à interdire temporairement à l’entreprise de sécurité sous-traitante d’Air Franced’exercer son activité. Et de son côté, Air France a momentanément suspendu la desserte de Nouakchott, considérant que la sécurité de ses vols n’était plus assurée.
Ainsi, il s’agit en l’espèce uniquement d’un manque de concertation entre l’agence nationale de l’aviation civile et Air France, et la situation ne résulte aucunement d’une demande de la part du ministère, contrairement à ce qu’on vous a semble-t-il indiqué hâtivement hier. J’ajoute que notre ambassadeur sur place est mobilisé pour régler le problème, l’objectif étant que les vols puissent reprendre très vite, et tout devrait donc rentrer dans l’ordre rapidement.
Dans ce contexte, je ne peux que vous inviter à reporter de quelques jours votre séjour et votre projet ...».
Voilà tout est dit. Pour les adeptes du «chtary» et de la palpitation cardiaque, malheureusement pas grand chose à se mettre sous la dent.
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