23-10-2014 10:35 -
Abou Cissé - Cette fois, Moussa Bâ, l’enfant gâté de la famille, a été fourgué en prison malgré les larmes et les suppliques de sa mère.
Le Commissaire de Sebkha 3, Mohameden et ses limiers de la PJ, le brigadier chef Sy, M’bodj, Bounena et d’autres limiers, avaient en effet mare des va-et-vient incessants de Moussa Bâ qui maintenait ses zizanies et s’en sortait toujours à cause des lamentations à n’en pas finir, des suppliques déchirants et des larmes torrides de sa mère qui promettait chaque fois que son fils allait se rectifier.
Mais hélas, dès qu’il sortait du Commissariat, Moussa Bâ reprenait ses menaces de mort contre sa mère et marchait sur elle, arme blanche aux poings, ce qui contraignait les membres de la famille à intervenir et aux voisins de débarquer, ameutés par les cris d’horreur.
Et ça se terminait toujours au Commissariat de Sebkha 3. La mère intervenait et Moussa Bâ, bien remonté par les policiers, revenaient à la case départ. Mais cette fois, les policiers en avaient marre. Ils le déférèrent au Parquet de la République du Tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables où le Procureur de la République était bien au fait de ses agissements.
Sa mère et l’une de ses sœurs étaient présentes au moment où Moussa comparaissait. Sa mère le rejoindra sur le banc où il était assis, encadré par M’bodj et Bounena, pour lui demander de rester poli et qu’elle fera tout pour plaider sa cause auprès du Procureur.
Mais pour toute réponse, il siffla en s’adressant à elle en Poulaar : "Quel que soit ce qui va se passer, je te tuerai, que je sois libéré tout de suite ou que j’aille en prison", dit-il. Étonnée, elle s’éloigne de lui. Il fut interrogé par le Procureur y compris sa mère.
Après les avoirs interrogés, le Procureur envoie le dossier au juge d’instruction du 6ème cabinet qui le fit déposer en prison. Sa mère était au bout du désespoir. Elle a déclaré avoir tout fait pour éduquer son fils et lui faire prendre le bon chemin comme ses frères et sœurs, mais il lui a tenu tête.
Depuis qu’il est en prison, la pauvre maman semble même avoir élu domicile près de la prison. Elle partage ses journées entre ses visites à la prison de Dar Naïm, parfois sans possibilité de rencontrer Moussa, et entre le Palais de Justice, notamment au 6eme cabinet où elle tente de lui arracher une liberté provisoire.
Le juge refuse d’accéder à ses demandes. Moussa restera en prison pour le moment jusqu'à ce que la justice décide de son sort, soit de le libérer ou de le juger devant une cour.
Abou Cissé
Le Commissaire de Sebkha 3, Mohameden et ses limiers de la PJ, le brigadier chef Sy, M’bodj, Bounena et d’autres limiers, avaient en effet mare des va-et-vient incessants de Moussa Bâ qui maintenait ses zizanies et s’en sortait toujours à cause des lamentations à n’en pas finir, des suppliques déchirants et des larmes torrides de sa mère qui promettait chaque fois que son fils allait se rectifier.
Mais hélas, dès qu’il sortait du Commissariat, Moussa Bâ reprenait ses menaces de mort contre sa mère et marchait sur elle, arme blanche aux poings, ce qui contraignait les membres de la famille à intervenir et aux voisins de débarquer, ameutés par les cris d’horreur.
Et ça se terminait toujours au Commissariat de Sebkha 3. La mère intervenait et Moussa Bâ, bien remonté par les policiers, revenaient à la case départ. Mais cette fois, les policiers en avaient marre. Ils le déférèrent au Parquet de la République du Tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables où le Procureur de la République était bien au fait de ses agissements.
Sa mère et l’une de ses sœurs étaient présentes au moment où Moussa comparaissait. Sa mère le rejoindra sur le banc où il était assis, encadré par M’bodj et Bounena, pour lui demander de rester poli et qu’elle fera tout pour plaider sa cause auprès du Procureur.
Mais pour toute réponse, il siffla en s’adressant à elle en Poulaar : "Quel que soit ce qui va se passer, je te tuerai, que je sois libéré tout de suite ou que j’aille en prison", dit-il. Étonnée, elle s’éloigne de lui. Il fut interrogé par le Procureur y compris sa mère.
Après les avoirs interrogés, le Procureur envoie le dossier au juge d’instruction du 6ème cabinet qui le fit déposer en prison. Sa mère était au bout du désespoir. Elle a déclaré avoir tout fait pour éduquer son fils et lui faire prendre le bon chemin comme ses frères et sœurs, mais il lui a tenu tête.
Depuis qu’il est en prison, la pauvre maman semble même avoir élu domicile près de la prison. Elle partage ses journées entre ses visites à la prison de Dar Naïm, parfois sans possibilité de rencontrer Moussa, et entre le Palais de Justice, notamment au 6eme cabinet où elle tente de lui arracher une liberté provisoire.
Le juge refuse d’accéder à ses demandes. Moussa restera en prison pour le moment jusqu'à ce que la justice décide de son sort, soit de le libérer ou de le juger devant une cour.
Abou Cissé
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Abou Cissé
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