26-10-2014 10:00 -
Abou Cissé - Il y a peu de jours, j’étais en compagnie d’un proche tout droit débarqué deSélibaby. Nous sommes juste sortis de la Caisse d’Epargne d’El Mina pour se diriger vers la Préfecture lorsqu’un énergumène déboula comme un diable. Des cris de "Sarag! Sarag! Sarag!" retentirent.
Quatre policiers en tenure pourchassaient l’homme. Il n’en fallait pas plus pour que je m’en mêle pour savoir de quoi il s’agit. Peu habitué à ce genre de sprint, je sentais que je ne pouvais pas tenir longtemps à ce rythme. Heureusement, les policiers devant moi n’en menaient pas large.
Leur souffle rauque me parvenait. Il fallait de l’aide, alors poussaient-ils entre deux halètements des cris aux "Sarag", désespérés. Mais les passants s’écartaient, personne ne songeant à bloquer le type qui détalait de toute sa force. Pour moi, seule la curiosité me soumettait à ce terrible supplice de la course à pied. Je tenais à savoir si les policiers parviendront à épingler le type.
Mes jambes me torturaient et je me contentais de suivre du regard, un regard déjà fatigué, la tête des policiers et celle du type qui tanguaient à l’horizon. C’est finalement prés de la Société de Transport (Sonef), non loin de la station Star que les limiers parviendront à arrêter le voleur qui en toute apparence ne s’est jamais entrainé à un tel exercice d’athlétisme. J’arrive en dernier lieu.
Les mains sur les genoux, haletants, les habits en sueur, j’étais vraiment fatigué. Le voleur fut déposé au Commissariat d’El Mina 1. Dès témoins qui s’étaient joint à la foule soutinrent que le type n’avait rien fait et qu’il était en train de marcher tranquillement lorsque les policiers se mirent à courir vers lui. Paniqué, il aurait prit ses jambes à son cou.
"Pourquoi a-t-il couru s’il n’a rien fait?", répondit un policier. Il s’agit de Mohamed Cheïbany, un repris de justice, plusieurs fois déféré au Parquet. Il avait entre autres méfaits, cassé les vitres d’une voiture au Ksar et vola un portable haut de gamme qui se trouvait sur le tableau de bord.
Il était recherché par les limiers du Ksar 1 et il serait venu se réfugier à El Mina. Sur ordre du Chef de la Zone 2, le caïd fut transféré au Ksar 1 qui lui défère au Parquet de la République auprès du tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables. Après l’avoir interrogé y compris la victime, le Procureur envoi le dossier au juge d’instruction du 5eme cabinet, qui après les avoirs entendus, envoi le caïd en prison.
Abou Cissé
Quatre policiers en tenure pourchassaient l’homme. Il n’en fallait pas plus pour que je m’en mêle pour savoir de quoi il s’agit. Peu habitué à ce genre de sprint, je sentais que je ne pouvais pas tenir longtemps à ce rythme. Heureusement, les policiers devant moi n’en menaient pas large.
Leur souffle rauque me parvenait. Il fallait de l’aide, alors poussaient-ils entre deux halètements des cris aux "Sarag", désespérés. Mais les passants s’écartaient, personne ne songeant à bloquer le type qui détalait de toute sa force. Pour moi, seule la curiosité me soumettait à ce terrible supplice de la course à pied. Je tenais à savoir si les policiers parviendront à épingler le type.
Mes jambes me torturaient et je me contentais de suivre du regard, un regard déjà fatigué, la tête des policiers et celle du type qui tanguaient à l’horizon. C’est finalement prés de la Société de Transport (Sonef), non loin de la station Star que les limiers parviendront à arrêter le voleur qui en toute apparence ne s’est jamais entrainé à un tel exercice d’athlétisme. J’arrive en dernier lieu.
Les mains sur les genoux, haletants, les habits en sueur, j’étais vraiment fatigué. Le voleur fut déposé au Commissariat d’El Mina 1. Dès témoins qui s’étaient joint à la foule soutinrent que le type n’avait rien fait et qu’il était en train de marcher tranquillement lorsque les policiers se mirent à courir vers lui. Paniqué, il aurait prit ses jambes à son cou.
"Pourquoi a-t-il couru s’il n’a rien fait?", répondit un policier. Il s’agit de Mohamed Cheïbany, un repris de justice, plusieurs fois déféré au Parquet. Il avait entre autres méfaits, cassé les vitres d’une voiture au Ksar et vola un portable haut de gamme qui se trouvait sur le tableau de bord.
Il était recherché par les limiers du Ksar 1 et il serait venu se réfugier à El Mina. Sur ordre du Chef de la Zone 2, le caïd fut transféré au Ksar 1 qui lui défère au Parquet de la République auprès du tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables. Après l’avoir interrogé y compris la victime, le Procureur envoi le dossier au juge d’instruction du 5eme cabinet, qui après les avoirs entendus, envoi le caïd en prison.
Abou Cissé
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Source : Abou Cissé
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